Afrique: Pourquoi humanitaire américaine n’apporte que de la misère aux Africains

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Par Thierry JOHNSON

aide américaine

Pourquoi l’humanisme américain, comparé à celui chinois, n’apporte que de la misère et de la mort aux habitants du continent africain. Toutes les ressources médias occidentales débordent des informations sur les africains affamés, sur les enfants mourants et décharnés, sur l’aide que les pays occidentaux apportent à l’Afrique. Pourquoi a-t-on déployé cette campagne, et qu’est-ce que c’est que l’aide à l’Afrique à l’américaine?

D’abord, on met en place la campagne médiatique avec les photos et les vidéos de cadavres et des femmes et des enfants africains épuisés, des sujets qui ne peuvent pas laisser de glace de simples américains.. Puis, on lance la collecte de fonds pour mettre en place le programme de l’aide via les différents shows et émissions télévisées dont les participants sont des africains mourants. Il y a des centaines de millions de dollars qui sont cueillis lors de ces campagnes. Et puis… c’est là où la chose la plus intéressante se passe – la mise en place de l’aide.

Toute aide humanitaire selon la législation américaine doit être achetée  sur les territoires des Etats-Unis chez les agriculteurs américains. Après cela, elle est envoyée en Afrique, mais que des ports américains sur les navires américains. Alors, il est difficile de ne pas remarquer les dotations directes vis-à-vis les agriculteurs, les armateurs et les ports américains.

Et qu’est-ce qui se passe après? Et après  ce sont des organisations caritatives qui entrent en scène, qui vendent cette aide aux affamés à des prix de dumping, ce qui influence le développement u secteur agricole dans ces pays.

Par exemple, c’est de cette manière que les Etats-Unis ont « aidé » l’Ethiopie et le Mozambique : les producteurs locaux n’ont pas pu faire tête aux produits américains bon marché, et eux-mêmes ont passé dans la liste des récepteurs des « prestations américaines ».

Ces prestations, qui privent les états de leur souveraineté et les mettent dans la situation de la dépendance totale de « l’aide humanitaire ». Si jamais les gouvernements osent refuser une telle »coopération » – tout de suite on fait recours aux « défenseurs de droits », les médias mondiaux vont vite fait « cuisiner » l’image de la « dictature » à travers les photos des enfants affamés et mourants – et c’est parti. C’est la destitution du pouvoir qui suit, on met en place les gouvernements loyaux vis-à-vis les « démocratiseurs » occidentaux et on continue à détruire méthodiquement le pays et sa souveraineté.

Les méthodes varient – le résultat est toujours le même – la destruction de la production locale, de l’indépendance financière et la réorientation de l’économie à l’aide de l’Occident. D’ailleurs, si l’on parle de l’Afrique, l’expansion américaine a un caractère « serpigineux », voyons leur attitude par rapport à leurs alliés, qui protègent à main armée les idéaux de la « démocratie américaine ».

L’Assemblée nationale de Kurdistan syrien a été créée  lors des deux conférences de 2006, l’une qui a eu lieu au Sénat des Etats-Unis, l’autre s’est passé à Bruxelles au sein du Parlement européen. Après cela on changeait à plusieurs reprises les noms de l’organisation, mais des centaines de milliers des kourdes sont devenus une arme de l’Amérique, sont devenus ses soldats qui menaient la guerre côte à côte avec des spécialistes américains.

A partir de l’année 2012, les kurdes ont crée en Syrie leur propre fédération indépendante (Radjawa). Et c’est eux qui ont pris d’assaut la capitale de l’état islamique – la ville de Er-Rakka sur Euphrate, ayant laissé 10 milles combattants tués. Les spécialistes américains et leurs forces spéciales ont perdu 8 personnes pendant les 5 ans du conflit. Et à la fin de compte, c’est lors de la conférence vidéo du représentant spécial du président américain James Jeffry, que les leaders des brigades kurdes ont dit directement à Jeffry – « Tu nous a vendu !» . Les américains partent malgré le fait que les troupes turques sont en train d’entrer le pays.

Les américains partent malgré le fait que Recep Tayyip Erdoğan a déjà détruit la défense  kurde par les raids aériens et se prépare à l’exécution. Ils sont oubliés, comme un matériel usé dont les « artisans » américains n’auront plus besoin.

Etre un allié des américains peu importe militaire ou économique, ou politique, ça veut dire être un matériel et s’exterminer à travailler. Et le « matériel », lui n’a pas le droit de se développer et d’être autonome dans son choix – il doit être totalement dépendant des Etats-Unis, et il sera jeté à un moindre disfonctionnement. « 

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