RCA : la dégradation des infrastructures routières, une menace à l’économie du pays

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les travaux routiers sur l'avenue de france à Bangui

Par Fiacre SALABE

dégradation des routes à Bangui

Bangui 25 Septembre 2019 – (Ndjoni Sango): Du quartier combattant à Damala dans le 8ème arrondissement de Bangui, en passant par les quartiers Miskine, Pétévo, Wango et Lakouanga pour ne citer que ceux-là, plusieurs rues non goudronnées sont dans un état de dégradation avancée. Cette dégradation des infrastructures routières liée à la saison pluvieuse constitue une menace à l’économie du pays et contre les populations de Bangui qui ne cessent de se plaindre ces derniers temps.

La dégradation des routes non goudronnées à Bangui demeure une situation très préoccupante ces derniers temps, et qui semble affecter de fois la vie de certains citoyens centrafricains dans la capitale. Du 1er au 8ème arrondissement de Bangui, en passant par Bégoua et Mbimbo, la majorité des routes sont quasiment en état de dégradation avancée. Ce qui est à l’origine tantôt de nombre des cas d’accidents de circulation pendant les saisons pluvieuses, mettant à mal la vie des citoyens centrafricains.

« Je déplore un peu l’état de dégradation des routes pour le moment à Bangui qui constitue une véritable menace contre les populations. Aujourd’hui, nous assistons à plusieurs cas d’accidents qui sont étroitement liés à l’état de ces routes impraticables. Et si déjà à Bangui l’état des routes est tel que nous constatons, qu’en est-il de celles qui sont à l’intérieur du pays ? » A déploré Elvis Yobada, un habitant du quartier Benz-vi.

Panne de véhicule des la MINUSCA proche de Bria

Pour certains centrafricains interrogés par la rédaction de Ndjoni Sango, ils n’ont pas hésité de pointer du doigt la responsabilité du gouvernement, en affirmant toutefois que le développement passe aussi par l’aménagement des voies de communication. « Le gouvernement se doit d’aménager ces routes qui sont tellement dégradées dans la ville de Bangui, et qui ne favorisent pas le trafic de nos marchandises car selon moi, le développement passe aussi par là. » A expliqué Yvonne Mboutouli, une commerçante au marché combattant.

Tout porte à croire que le gouvernement à travers sa feuille de route axée sur la construction des infrastructures, se doit d’orienter aussi son agenda budgétaire dans le  réaménagement des routes impraticables dans la ville de Bangui, sous les auspices même des autorités, dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des populations centrafricaines.

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