Centrafrique: le ministère des mines et le groupe BSIC dans un élan de partenariat d’investissement et de développement

0
11075
ministre-des-mines-leopold-mboli-fatraneric-ngaba
Ministre des mines et de l’énergie, Léopold Mboli Fatran/@Eric Ngaba

Par Eric NGABA

Bangui 18/12/16 (ndjonisango.net) : le ministère des mines, de l’énergie et de l’hydraulique et le groupe de banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) se lancent dans une nouvelle base de partenariat. Ce partenariat s’inscrit dans une politique de développement telle que présentée dans le plan de relèvement de la République Centrafricaine par les autorités du pays à la table ronde de Bruxelles en novembre dernier. Le ministre des mines, de l’énergie et de l’hydraulique Léopold Mboli Fatran a reçu à son cabinet, à cet effet, le président Directeur Général, Ali Omar Almoktar, le 13 décembre 2016. Les activités minières ont été au centre de leurs échanges. 

La République Centrafricaine qui a connu plusieurs années de crise militaro-politique renoue avec les partenaires en développement. Les autorités du pays multiplient des contacts avec les partenaires pour le financement de nombreux projets afin de relancer l’économie du pays.

Après le retour à l’ordre constitutionnel, les investisseurs se mobilisent au chevet de la Centrafrique pour tisser des partenariats à travers les projets présentés par les autorités élues du pays. Ainsi, la banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce entend appuyer les autorités centrafricaines dans les projets de développement.

A travers une audience au ministère des mines, de l’énergie et de l’hydraulique, le président Directeur Général du groupe BSIC échange avec le membre du gouvernement sur la possibilité de financer les projets dans le domaine de l’énergie et des mines. La BSIC est une banque panafricaine composée de 14 pays dont la République Centrafricaine qui est membre.

« Avec le président Directeur Général de groupe BSIC, nous avons fait le tour d’horizon de la marche de la filiale BSIC Centrafrique. Il m’a rassuré que le Groupe BSIC va participer à la nouvelle donne du pays après la table ronde de Bruxelles pour financer les activités économiques du pays. Nous avons l’habitude de faire recours aux crédits publics des entreprises. Aujourd’hui, nous sommes en train d’inverser la tendance avec les sociétés qui sont sous notre responsabilité, je voudrais particulièrement parler de l’ENERCA. Et nous sommes dans cette logique de savoir comment l’ENERCA peut retrouver sa santé et pour qu’elle-même puisse aller chercher des financements pour l’investissement car c’est aussi une entreprise qui ne doit pas être toujours financée par l’Etat « , a fait savoir le ministre des mines de l’énergie et de l’hydraulique.

Aujourd’hui, la santé financière de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) ne permet pas d’accéder aux financements des banques. Pour le membre de gouvernement, les autorités sont aujourd’hui dans une tendance de donner les capacités à l’ENERCA pour que l’entreprise elle-même soit à même d’accéder aux financements des banques. L’autre sujet abordé par les deux personnalités c’est aussi le domaine minier. Car le secteur miner rime aussi avec les banques.

Les collecteurs de diamants font souvent recours aux banques pour faire fonctionner le secteur.  Le groupe BSIC se dit prête à mettre des financements à leur disposition, à en croire le ministre des mines.

« Les bureaux d’achats de diamants se réfèrent généralement aux banques. Et aujourd’hui, nous sommes en train de nous battre pour nous retrouver dans le concert des nations pour pouvoir exporter nos diamants. Ça veut dire que si on donne la possibilité à tous ces bureaux d’achats de diamants de pouvoir exporter, nécessairement, ils vont faire recours aux banques. Nous avons partagé tous ces aspects. Nous avons échangé sur la disponibilité du Groupe BSIC qui est prête à pouvoir appuyer les acteurs miniers qui se confrontent aujourd’hui aux problèmes financiers après la crise « , a expliqué le membre du gouvernement.

Le groupe de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce, « BSIC » en sigle, regroupe 14 pays du continent africain  dont la République Centrafricaine est actionnaire. Le groupe bancaire se propose d’appuyer le gouvernement centrafricain pour financer les activités économiques du pays.

« Nous sommes venus rassurer les autorités centrafricaines de notre disponibilité à accompagner la République Centrafricaine dans les projets de son développement. Car le pays est riche et il y a beaucoup de projets de développement. Donc nous sommes disponibles pour l’investissement, le financement et le développement à travers ces projets », a martelé Ali Omar Almoktar, Président Directeur Général de Groupe BSIC.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici