Centrafrique: quand la diaspora de France tire les ficelles de la crise

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défilé de la diaspora de France 1er décembre à Bangui

Jérémie WALANDA
Bangui 8 février 2018 (Ndjoni Sango): La diaspora centrafricaine précisément de la France cherche à  travers les réseaux sociaux prétexte pour élire domicile à l’étranger en qualité de réfugié politique. Les prises de position de certains membres de la diaspora de France se font généralement sur les réseaux sociaux à dessein de nuire aux efforts entrepris par les autorités centrafricaines pour le relèvement de la RCA.
A travers l’internet, une partie de la diaspora centrafricaine de France s’ennuie souvent à chercher « les poux dans la tête des nouvelles autorités » en tirant les ficelles sur la crise centrafricaine tout en les dénigrant. Cette manœuvre a malheureusement pour objectif de jeter de l’opprobre sur les efforts déployés par le régime de Faustin Archange Touadéra.
Nul n’est faible en ce monde de péché. Toutes ces manœuvres machiavéliques tentent à décourager les partenaires qui veulent voler au secours de la RCA frappée par une crise sécuritaire et humanitaire sans précédente.
En effet, selon notre investigation, plusieurs jeunes centrafricains de la diaspora vivant en France à la recherche de conformité dans leur pays hôte veulent donner l’impression qu’ils sont des opposants politiques au régime de Bangui.
C’est pourquoi, ils peignent les tableaux sombres du régime des autorités centrafricaines dans l’optique d’être en possession des papiers d’asile politique. Ceci dans le sens de prouver à leur pays d’accueil qu’ils sont recherchés ou leur tête est mise à prix par le régime de Bangui.
Or, leur plan commence à être dévoilé au grand jour par les autorités Françaises et Centrafricaines. Car, nul n’ignore que le régime de Bangui n’a pas encore contraint un seul centrafricain opposant en exil. Le cas de l’opposant démocratique Anicet Georges Dologuele qui vit au pays et jouit d’ailleurs d’une protection idéale digne d’une autorité politique peut édifier les centrafricains de l’étranger.
Ces aventuriers perdent souvent leur temps sur les réseaux sociaux pour décrier l’incompétence de certains membres du gouvernement c’est comme s’ils sont aussi propres ou saints comme ils veulent faire croire aux autres.
Selon nos sources d’informations, le jeune centrafricain Axime Césaire Oronedji par exemple, qui a fui le pays depuis 2010 pour la France en passant par le Maroc puis Espagne, est recherché par un mandat d’arrêt international signé par le juge d’instruction  de l’époque pour avoir violé une fillette de 7 ans. Depuis lors, il s’est radicalisé dans l’opposition aveugle pour décrédibiliser le régime de Bangui alors qu’il est poursuivi par la justice pour répondre de ses actes.
Quant à Henri Grothe, qui fut disciple des premières heures de Bozizé, était aussi impliqué dans l’affaire de l’assassinat de Charles Massi.  Il est aussi accusé de détournement de fonds à l’époque de François Bozizé.
Par ailleurs, sous d’autres cieux, la diaspora œuvre pour le bien de sa patrie en faisant drainer des partenaires dans son pays d’origine pour le développement de sa nation.
A contrario en RCA, les Centrafricains de la diaspora ne pourraient apporter du bien, si ce n’est que des cercueils de leur compagnons d’odyssée. Le malheur est que quand ceux-ci reviennent au pays avec un faux diplôme ou même sans diplôme. Les institutions de la place préfèrent les embaucher au détriment de leur compatriote ressortissant de l’Université de Bangui et des autres instituts.
Eu égard à ce qui précède, il est temps que la diaspora centrafricaine revoit sa stratégie de « mangement », en faisant des analyses constructives pour soigner l’image ternie de la RCA sur le plan international.

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