«Le peuple centrafricain a bien des raisons d'espérer une vie de paix»  le DNC de Karim Meckassoua

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Karim Meckassoua, candidat indépendant /@Eric Ngaba
Bureau DNC Karim Meckassoua /Eric Ngaba
Bureau Direction Nationale de Camapagne  Karim Meckassoua /Eric Ngaba

La situation politique et sécuritaire très précaire en République centrafricaine préoccupe les Centrafricains  lambda et les leaders politiques à l’approche de la tenue des scrutins dans le pays. Par la voix de la direction nationale de sa campagne dirigée l’ancien ministre et ambassadeur Elie Ouefio, le candidat indépendant à l’élection présidentielle du décembre 2015, Karim Meckassoua s’est prononcé sur cette situation impactant sur la tenue des élections et la sécurité dans e pays.

Devant une cinquantaine de Journalistes, le Directeur national de Campagne (DNC) l’ex ministre Elie Wefio a animé, ce 10 novembre 2015, un point de presse pour rapporter le point de vue du candidat indépendant Karim Meckassoua sur la situation inquiétante du pays. Après quelques jours d’observation de l’évolution de la situation du pays avec le recul, la Direction Nationale de Campagne (DNC) du candidat indépendant Karim MECKASSOUA par la voix de Elie Ouefio, a tenu ce point de presse qui vise essentiellement à faire le point sur le processus électoral et l’aspect sécuritaire en Centrafrique. Pour sortir la République centrafricaine de ce chaos, le candidat indépendant préconise lui, la tenue effective des élections dans le délai fixé.

«Le candidat Karim MECKASSOUA avait clairement indiqué, que seule, l’organisation des élections dans les délais prescrits, permettra à la République Centrafricaine de retrouver la quiétude et le chemin vers la réconciliation de ses fils » a déclaré Elie Ouefio, le Directeur national de campagne de Karim Meckassoua.

Pour le candidat indépendant à la présidentielle de fin 2015, seules les élections libres, crédibles et transparentes peuvent ramener la sécurité et la paix en République centrafricaine. Pour ce fait, il faut, selon lui, respecter les délais. Parlant de ces délais, la présidente de la transition, Catherine Samba Panza a sorti un décret fixant les dates officielles de l’organisation des élections dans le pays. D’après ce décret, le 13 décembre prochain se tiendra le référendum constitutionnel, alors que le 27 décembre est prévu pour le 1er tour des élections couplées dont le second tour sera tenu le 31 janvier 2016.

«Le peuple Centrafricain a bien des raisons d’espérer une vie de paix, de sécurité et de bonheur dont la voie d’accès reste et demeure, les élections libres, crédibles et transparentes que Monsieur Karim MECKASSOUA appelle de tous ses vœux » a-t-il souligné.

Les Journalistes /@Eric Ngaba
Les Journalistes /@Eric Ngaba

Sur la question de sécurité qui doit rassurer la tenue sans doute de ces scrutins, la Direction nationale de campagne de Karim Meckasoua a dénoncé la recrudescence de violences qui paralyse de nouveau la capitale centrafricaine. Les 26 Septembre 2015 et 26 Octobre 2015, des crimes crapuleux et planifiés à hauteur du marché combattant dans le 8e Arrondissement, ont servi de prétextes à des vagues de tueries, assassinats, destructions massives de maisons, Eglises, Mosquées et symboles de l’Etat.

« Face à ces barbaries dignes d’une époque révolue mais qui discréditent la République centrafricaine et son peuple, le candidat Indépendant aux prochaines élections présidentielles, Monsieur Karim Meckassoua, avait sans réserve, condamné ces crimes tout en appelant au gouvernement de la transition, au nom du maintien de l’ordre et de la justice pour lesquels il est mandaté, de tout mettre en œuvre pour rechercher, appréhender et condamner les coupables », a rapporté Elie Ouefio.

Pour pallier à cette situation d’insécurité chronique qui règne dans le pays sans que les forces internationales, la MINUSCA et Sangaris, ne s’en soient convenablement investies, le réarmement des Forces armées centrafricaines (FACA) devient une préoccupation des Centrafricains.  Le DNC de Karim Meckassoua pense que la participation des FACA dans la pacification du pays est nécessaire. Car selon Elie Ouefio, la souveraineté d’un Etat se mesure par la capacité de son armée à assurer la protection et la sauvegarde de l’intégrité du pays et, que le prolongement indéfini de la transition risquerait d’aliéner le peuple centrafricain.

Elie Ouefio, Directeur national de Campagne Meckassoau /@Eric Ngaba
Elie Ouefio, Directeur national de Campagne Meckassoau /@Eric Ngaba

«le Candidat indépendant Karim Meckassoua saluer et soutien la déclaration patriotique et responsable de Madame Catherine SAMBA-PANZA, Présidente de la République, Cheffe d’Etat de la Transition, relatives au réarmement des Forces Armées Centrafricaines et à la fin incontournable de la Transition », a-t-il souligné avant d’ajouter : « En dépit de son caractère tardif, cette déclaration a tout son mérite Rendre un vibrant hommage au Conseil National de Transition qui, ne disposant pas du Pouvoir de Censure, a opté pour une marche pacifique aux fins d’obtenir l’opérationnalité de notre vaillante et valeureuse Armée Nationale.

Par ailleurs, le DNC Meckassoua a exhorté les leaders politiques Centrafricains à transcender toutes les barrières artificielles pour soutenir et défendre, toutes les questions vitales touchant l’intérêt de la nation afin d’éviter de tomber à nouveau, dans l’excès d’extrémisme ayant fait abroger le régime du Président BOZIZE avec toutes les conséquences sombres non prévisibles que le peuple et le pays continuent de subir.

Il convient de dire que les autorités de la transition, ayant un mandat de courte durée, doivent s’employer pour organiser, dans les délais prescrits, les élections que réclament la majorité des Centrafricains et qu’exige la communauté internationale. Pour ce défi, la sécurité doit être renforcée sur toute l’étendue du territoire national afin de garantir un minimum de sécurité à la population de se prononcer les jours cruciaux des scrutins tant attendus.

De cette exigence de la communauté internationale à la réclamation des Centrafricains, l’on retient que le développement de la RCA va déboucher sur des investissements des partenaires internationaux permettant la mise en valeur de multiples richesses dont possède le pays et la création de l’emploi. Et ces investissements ne peuvent se faire que si et seulement si la RCA se dote des dirigeants issus des urnes.

Eric NGABA

 

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