Centrafrique : Au moins deux morts et plusieurs cas de contamination du virus de la variole de singe détectée chez les humains

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Marguerite Samba Maliavo, Ministre de la santé publique

 

Ndjoni-Sango (Bangui 20/01/16):_Le Ministère de la santé publique et de la population a rendu officiellement le 14 Janvier 2016 l’épidémie de Monkeypox ou encore Variole de singe dans le Mbomou. Déjà, deux cas de morts et plusieurs victimes ont été répertoriés à l’intervalle d’un mois. Le premier cas de cette maladie a été déclaré par le centre de santé de Bakouma le 04 décembre 2015 chez un enfant de 09 ans, issu d’une famille dont le papa est un chasseur. La maladie s’est ensuite répandue du 15 Décembre 2015 au 13 Janvier 2016.

Déjà plus d’une dizaine ont été contaminées. Selon Marguerite Samba Maliavo, Ministre de la santé et de la population, Monkeypox est une maladie très contagieuse. Elle est caractérisée par des éruptions cutanées de grandes tailles, contenant parfois du pu. « Il existe deux modes de transmission de cette maladie. Le premier mode est celui de la transmission des animaux vivants ou morts, infectés à l’homme saint. Le deuxième mode se fait de personne malade ou décédée à une personne saine par contact étroit ou avec les liquides biologiques ou corporel tels que le sang, les urines, les vomissures, la sueur, le sperme ou encore par la manipulation d’objets souillés par ses sécrétions. La transmission peut également se faire de la femme enceintée à ses fétus par voie placentaire », a expliqué la Ministre.

Toutefois, a-t-elle souligné, la situation est actuellement sous contrôle du ministère de la santé publique et de la population tout en interpellant la population sur les mesures à prendre. « J’appelle toute la population Centrafricaine en générale et celle vivant dans la préfecture du Mbomou en particulier au calme et au respect stricte des mesures de préventions qui consistent à se laver régulièrement les mains, à éviter la manipulation d’animaux malades ou morts ainsi que les sécrétions et objets de personne infectée. Toute personne présentant une fièvre élevée et des éruptions de grandes tailles, est encouragée à se présenter ou à être présentée dans une formation sanitaire là proche pour une prise en charge précoce« , a-t-elle recommandée.

Déjà, l’épidémie à virus variole de singe a fait plus d’une dizaine de victimes dont deux (2) décès, une guérison et cinq (5) autres malades encore hospitalisés à l’hôpital régional de Bangassou. Monkeypox humain a été identifié pour la première fois chez les humains en 1970 en République Démocratique du Congo, pays frontalier à la République centrafricaine. En Centrafrique, il s’agit donc là, de la troisième épidémie de Monkeypox après une première dans le Mbomou en 2001 et dans la Haute Kotto en 2014.

Eric NGABA

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