La population demande aux Nations Unies de désarmer de force les groupes armés de Bambari

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s-POPULATION-EN-LIESSE-A-BANGUI_largeLa persistance de l’insécurité inquiète une partie de la population de Bambari. Elle demande le désarment des forces non conventionnelles et le rétablissement des éléments des FACA. Un besoin exprimé dimanche 6 septembre, lors d’une visite éclaire secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous.

En déplorant le fait que depuis deux ans les enfants n’ont pas accès à l’école, Ivonne Margueritte, une participante à la réunion, a fait savoir que les femmes et les enfants sont beaucoup plus touchés dans cette crise. « Nous souhaitons un désarmement forcé des groupes armés et le rétablissement de nos forces armées », a-t-elle martelé.

Matikpata, maire de la ville, la ville de Bambari a regretté des vains efforts fournis pour la paix dans la ville de Bambari. « D’une manière générale, la population avait déploré et condamné les actes barbares, qui ont fait qu’augmenter la souffrance de la population. Tous les efforts que nous avons déployés pour ramener la paix sont réduits à néant. Enfin la mise en œuvre du processus DDR et du pré-DDR ».

« Le 19 mai, nous étions parvenu à une réconciliation entre la communauté musulmane et chrétienne. Cette réconciliation avait favorisé le retour massif des déplacés dans les quartiers, mais le plaisir de cette paix n’a été que de courte durée », a-t-il ajouté.

   Selon l’autorité communale, le dernier regain de violence et fait suite à l’assassinat d’un taximan musulman le 20 août sur l’axe chimbolo, « nous avons assisté à des représailles sur des pauvres innocents qui ne sont nullement impliqué dans cet affaire ».

En réponse, Hervé Ladsous a fait savoir que le processus de désarment demandé sera mis en œuvre tout en spécifiant qu’il ne sera par d’un désarmement forcé mais une activité qui sera discutée avec les consternés qui sont les groupes non conventionnels.

Cette mission intervient au moment où une partie de la population de Bambari, ceux de quartier CTRO, Kidigra ont pris les violences pour se réfugiés sur le site des déplacés.

RJDH

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