«Notre objectif est de faire en sorte qu'il y ait le retour à la normale» dixit Porte-parole de la MINUSCA

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Les Portes-paroles MINUSCA /@Eric Ngaba
Les Portes-paroles MINUSCA /@Eric Ngaba
Les Portes-paroles MINUSCA /@Eric Ngaba

Face aux multiples accusations et réclamations des Centrafricains, de l’exécutif au parlementaire, portées sur les forces internationales, la MINUSCA a pour sa part, voulu rassurer les Centrafricains sur l’objection de sa mission. Lors de la conférence de presse hebdomadaire de ce 11 novembre 2015 au siège de la mission onusienne à Bangui, le Porte-parole de la MINUSCA a balayé d’un revers de la main toutes ces accusations tout en reconnaissant les limites de la force onusienne.

La traditionnelle conférence de presse hebdomadaire  de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été l’occasion pour son porte-parole Vladimir Monteiro de faire le point sur les questions de l’heure. Sur la question de la passivité de la MINUSCA à intervenir au plus vite pour empêcher les violences et tueries,  le Porte-parole a souligné que la force MINUSCA est là pour accomplir sa mission.

«Notre objectif est de faire en sorte qu’il y ait le retour à la normale. La MINUSCA est là pour assurer la protection de la population. Et nous faisons ce travail conjointement avec la Force de Sécurité intérieure » a intimé Vladimir Monteiro.

Tout en annonçant le renforcement de moyens en homme dans le rang de la MINUSCA qui va recevoir un nouveau contingent dont le contingent égyptien qui sera à Bangui avant la tenue des élections en République centrafricaine. Cela dit, les 12.000 hommes que compose la MINUSCA ne permettent pas à la mission de cadrer toute la République centrafricaine en proie à des fractions de groupes armés qui écument tout le territoire national.

Cette configuration démontre combien le processus électoral connaitra de perturbation sur le plan sécuritaire. Vladimir Monteiro a en effet évoqué un plan sécuritaire en vue de sécuriser la tenue des élections. L’idée de ce plan de sécurisation va dans l’annonce du Secrétaire général de l’ONU qui a souligné l’importance de créer un environnement propice à la tenue d’élections, afin de mettre un terme, selon lui, à la transition et d’apporter une paix et une stabilité durable dans le pays.

« Nous sommes en train de travailler en collaboration avec les autorités de la transition sur un plan de sécurisation du pays pour permettre la tenue des élections » a-t-il précisé.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon condamne, dans un communiqué, la mort d’un casque bleu de la MINUSCA, lors d’une attaque, mercredi dernier, à Batangafo au nord de Bangui. Après une flambée de violence entre les éléments Antibalaka et ex Seleka près d’un camp de déplacés dans cette ville, une confrontation impliquant des ex Seleka a eu lieu à proximité d’un barrage de la MINUSCA. Au cours de cet affrontement, un casque bleu a disparu et a, par la suite, été retrouvé mort.

Eric NGABA

 

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