RCA: quand la Minusca promet réduire la présence des groupes armés

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Les porte-paroles de la Minusca dont Vladimir Montero@photo Marly Pala

Par Marly PALA

Les porte-paroles de la Minusca dont Vladimir Montero@photo Marly Pala
Les porte-paroles de la Minusca dont Vladimir Montero@photo Marly Pala

Bangui 17 janvier 2020—(Ndjoni Sango) : La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) promet réduire la présence et les violences des groupes armés en Centrafrique. Une déclaration faite le mercredi 15 janvier  par Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA, lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de ladite mission.

Le 9 janvier dernier, des affrontements avaient eu lieu à Alindao, dans la Basse-Kotto entre les éléments du groupe armé de l’UPC d’Ali Darass, signataire de l’accord de paix de Khartoum et les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Affrontements auxquels, il y avait eu des pertes en vies humaines, matérielles et des incendies de certains sites des déplacés.

A cet effet, la MINUSCA qui est une mission de la stabilisation de la paix en Centrafrique et l’un des facilitateurs de l’accord de paix du 6 février 2019, promet réduire les hostilités et la présence des groupes armés, conformément au contenu de la nouvelle résolution de ladite mission, d’après Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA.

« Nous avons une stratégie qui est contenue dans la résolution ; réduire la présence des groupes armés. Et cela se fait de deux manières, le processus politique c’est-à-dire l’accord de paix avec les grands offices du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, mais également le recours à la force quand il le faut. Lorsque la population est menacée, nous le ferons. Ces menaces, violences et cette progression de l’UPC doivent cesser ! A cela, nous déterminerons le calendrier et nous le communiquerons en coordination avec nos différents partenaires. Mais c’est le dialogue politique qui est primordial », a-t-il promis.

Il a ajouté que la MINUSCA assure la protection des 400 personnes qui s’étaient refugiées dans la base du contingent gabonais d’Alindao et veille sur le retour des humanitaires dans cette zone. Car selon lui, ce sont les humanitaires et les autorités qui sont les premières entités, appelées à travailler avec les déplacés et la contribution de la MINUSCA est d’assurer leur sécurité.

Il faut rappeler qu’une réunion du comité exécutif de suivi se tiendra le 20 janvier prochain. Elle touchera les questions importantes, liées aux violations et sanctions qui avaient déjà été abordées, fin décembre. Mais aussi des mesures seront prises.        

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