Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 12 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine, parmi les autres pays africains où la paix n’a toujours pas sa place. Seulement, les forces négatives continuent de défier le gouvernement à travers des exactions contre les civils à l’approche du grand rendez-vous du dialogue républicain.
Pendant que les autorités de Bangui et d’autres acteurs déploient des efforts pour organiser un dialogue républicain et trouver des pistes de solution vers une paix durable et efficace, les groupes armés continuent avec les tueries dans certaines villes. Que peuvent faire les autorités compétentes pour remédier à cette situation ?
Les bruits de bottes qui se font entendre ces derniers jours dans les villes de province notamment Alindao, Hippy à quelques jours du dialogue républicain, ne sont que des moyens de pression pour influencer le gouvernement de faire assoir au tour de table pour discuter de la sortie crise en RCA.
Plusieurs options ont été proposées par des organisations de la société civile et autres entités, demandant au gouvernement de faire la guerre à la CPC ainsi que ses complices. Pourtant, la RCA est encore sous sanction de l’embargo sur les armes. Peut-on entrer en guerre avec ces groupes rebelles qui sont surarmés que les forces gouvernementales ?
Si le Conseil de sécurité de l’ONU pouvait lever l’embargo sur les armes en République centrafricaine, permettant aux Forces armées centrafricaines de se doter en armes et autres équipements militaires, la guerre avec la CPC et autres serait décisive. C’est bien dommage, malheureusement pour cette sanction injuste de l’ONU à l’égard de la RCA.
Les civils tués, les maisons et autres biens matériels brûlés par ces forces du mal dans ces localités, prouvent à suffisance, leur criminalité à l’égard des civils. Le gouvernement a plusieurs fois tendu la main à ces groupes armés mais sans succès.
Alors, que va-t-il faire cette fois-ci pour mettre fin à ce défi dont la vie des Centrafricains en dépend ?