Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 28 juillet 2020—(Ndjoni Sango) : La BSIC fait partie des Banques commerciales dont la fonction principale est le commerce d’argent, c’est-à-dire, la réception des fonds du public. Puis redistribués sous forme de crédits aux agents à déficit de financement et la mise à la disposition de ses clients les moyens de paiement à savoir : les cartes bancaires, le chéquier, etc…
Le vendredi dernier, cette banque a commencé à payer les émoluments du mois de juin 2020. En dehors de cette logique, BSIC a également décidé de payer les avances sur salaire, ce qui a occasionné le désordre vu les absences des caissières et l’effectif des clients. Ceux-ci se sont pointés à l’aube pour être vite servis et secourir la famille et autres charges sociales.
La BSIC, respecte le port obligatoire des masques sauf que le comportement de son personnel ne reflète pas l’éthique bancaire. Une seule caissière pour servir plus de 100 clients, chose qui est inconcevable. Cette manière a poussé ses fidèles clients à revendiquer leur droit bafoué.
Ce qui a amené la maison au trouble. Après avoir servi un client, une caissière s’est déplacée pour déposer des documents quelque part. Ce déplacement prouve à suffisance que le système de la Banque n’est pas informatisé.
Un sergent des Forces Armées Centrafricaines (FACA), s’est plaint de ladite situation. Ce qui a fait que le chargé de la réception des courriers a haussé le ton sur lui par un comportement décevant que l’autorité n’a pas apprécié du tout. Le militaire ne pouvait point accepter cette désinvolture de cet agent commercial.
Le Directeur de la BSIC ayant suivi les faits s’est déplacé sur les lieux, pensant calmer la tension. Sa présence n’a fait qu’envenimer la situation devenue déplorable. Les autres forces de l’ordre qui étaient à l’intérieur (gendarmes et policiers) de cette Banque, sont aussi mécontents du comportement déloyal du DG de la dite Banque qui a ordonné à sa caissière de ne pas payer ce soldat vu qu’il est le seul à revendiquer.
L’autre désordre a été provoqué par la caissière qui a demandé aux clients de tenir leurs chèques et pièces en mains. Et pourtant ces documents avaient été déjà arrangés selon le vœu du chef de sécurité qui était au service ce jour-là.
L’ordre donné par cette caissière a occasionné un soulèvement et une bousculade. Au même moment, après avoir fait son va et viens, elle est revenue dire aux clients qu’elle va juste payer les avances sur salaire, ce qu’on appelle découvert bancaire. Le DG avait ordonné à ce que le payement de ce découvert bancaire soit fait le lundi prochain.
Ces agents banquiers n’ignorent pas que c’est grâce aux dépôts que font ses clients, qu’ils arrivent à faire face aux exigences immédiates qui sont entre autres : les retraits, virements et autres opérations bancaires.
La BSIC doit fidéliser ses clients en leur offrant des produits bancaires qui répondent à leur satisfaction car le client est ROI dans le langage du commerce.
Elle doit aussi créer des agences de proximité pour limiter le déplacement de certains clients et recruter d’autres caissières qui sont aptes et disponibles à les satisfaire. Cela éviterait de ne pas perdre toute une journée en banque pour un retrait ou encore un dépôt. Elle doit également respecter l’heure d’ouverture de ces guichets pour éviter tout dérapage.