Centrafrique: "la mission du Conseil économique et social vise à redresser l'économie centrafricaine à travers le pouvoir d'achat" dixit Yvon Psimhis, DGA de la SOCATRAF

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Yvon Psimhis DGA Socatraf@F. Salabé.jpg
Yvon Psimhis DGA Socatraf@F. Salabé
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Par Fiacre SALABÉ

Bangui 07 août 2017 (www.ndjonisnagot.net): Après quelques mois suite à la mise en place du Conseil économique et social l’une des institutions républicaine par décret, cet organe vient d’enclencher sa première session ordinaire allant du 1er août au 14 septembre. À l’issu de cette session, plusieurs points seront débattus, voire des vœux formulés par les conseillers nationaux à l’endroit du gouvernement centrafricain concernant le redressement du tissu économique du pays mis à mal par la crise militaro-politique selon Yvon Psimhis.

Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de Ndoni Sango, le Directeur Général Adjoint de la Société centrafricaine de transport fluvial, Yvon Psimhis, a tracé la ligne droite du rôle et la mission assignée au Conseil économique et social (CES) visant à relever les défis de la croissance et du redressement de l’économie centrafricaine qui vacille encore suite à ces multiples crises militaro-politiques.

Selon lui, le pays a connu des moments les plus douloureux de son histoire, et qu’il est indulgent voire judicieux que les institutions républicaines comme le CES mises en place par la constitution du 30 mars 2016 en vigueur, puissent formuler des vœux éclairés au gouvernement, pour redresser l’économie du pays.

Ce redressement selon lui, permettra au pays de sortir de l’ornière et du carcan de la misère qui enlisent toute la population et qui nonobstant tout, a affecté le tissu social, politique, culturel et artistique compromettant ainsi le développement durable, gage du bien-être de tous les Centrafricains.

« Je puis vous dire que la mission que le conseil économique et social s’est assignée, est celle du recadrage de l’économie centrafricaine à travers les propositions que nous aurions à formuler au gouvernement dans l’optique de relever le pays. Vous savez que le pays a connu des affres à travers cette crise dont il porte encore les stigmates et qu’il est indulgent que l’économie au sens large comme le secteur des mines, la forêt, l’industrie et surtout l’agro-pastoral, pour ne citer que ceux-là, soient un vecteur du développement socio-économique afin de permettre à tous les Centrafricains sans exception, de vivre décemment » a déclaré Yvon Psimhis, Conseiller économique et social.

Selon ses propos, l’économie centrafricaine doit renaître de ces cendres du fait qu’elle est principalement limitée qu’à Bangui, car tout ce qui la foisonne à l’intérieur du pays est complètement détruit.

Il n’est pas passé par quatre chemins pour signaler aussi les problèmes récurrents d’insécurité que le pays ne cesse de confronter, et qui constituent une véritable entrave aux efforts du relèvement socio-économique du pays que peuvent fournir les institutions républicaines déjà mises en place par la constitution.

Il affirme vouloir représenter le Groupement interprofessionnel de Centrafrique (GICA) désigné par ses paires au sein du conseil économique et social, ayant pour vocation à redresser l’économie centrafricaine à travers le pouvoir d’achat.

Il a ajouté que: « Les propositions que nous allons structurer à l’intention des autorités, pourront faire l’objet des textes de lois qui seront appliqués sur l’ensemble du territoire national. Dès lors, les travaux en plénière ont permis que nous avons mis en place plusieurs commissions dont celle de l’économie, finance, mines et hydraulique que mes paires conseillers m’ont mandaté à présider. Donc grosso-modo, nous sommes les acteurs du redressement de l’économie du pays car elle ne doit pas se limiter uniquement au niveau de la capitale mais plus tôt, qu’elle soit une économie qui dessert tout le pays, et emmène le bien-être à tous les Centrafricains ».

Il est à noter que le conseil économique et social, troisième institution républicaine a démarré les travaux de sa première session ordinaire de l’année ce mardi 1er août dernier pour prendre fin le 14 septembre prochain soit 45 jours de débat.

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