Centrafrique-éliminatoire CAN 2017: "Mais le plus dur reste à faire … il faut gagner ce match" Patrice Edouard NGAISSONA

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Patrice Edouard Ngaissona/@Juv Kohérépédé

Ndjoni-Sango (Bangui 27/03/16):_Le président de la Fédération Centrafricaine de football a accordé une interview sans tabou à votre presse en ligne Ndjoni-Sango. En ce temps d’entre deux matches, il a donné son analyse du match aller et aussi, fait une projection sur le match tant attendu du lundi de pâques. Centrafricains et malgaches sont venus hier à Bangui dans le même vol pour cette 4e journée des éliminatoires de la CAN Gabon 2017.

Ndjonisango : Quel type de mobilisation vous envisagez pour ce match du 28 mars à Bangui ?

J’appelle à tous les centrafricains et toutes les centrafricaines et les gens de bonne de soutenir les Fauves et secondo, qu’ils viennent massivement au stade pour encourager les Fauves qui leur mettront de la chaleur au cœur. Cette chaleur va nous emmener pour faire le tremplin à l’investiture, aujourd’hui doit prendre l’affaire des fauves comme un socle de paix, de rassemblement et de réconciliation et c’est un moment tant attendu pour que ce brassage puisse être effectif.

Ndjonsango : Monsieur le Président, l’équipe centrafricaine est décimée par des blessures  de Salif Keita et des absences, et le carton rouge de Kelly Youga et Nicaise Ozingoni qui est bloqué à Brazza à cause de l’élection présidentielle là-bas, est-ce que vous comptez la renforcer avec des locaux ou allez-vous faire venir d’autres joueurs de la diaspora ?

J’ai suivi, le carton était trop sévère, ce même carton l’autre camp aurait pu l’avoir quand Moussa Limane a été fauché dans la surface. On a joué à l’extérieur, les enfants ont tenu bon pour nous amener ce point du match nul. Nicaise Zimbori arrive à Bangui. Il y’a souci qui n’est pas de sa volonté, c’est la situation politique du Congo-Brazza. Au moment où il devrait suivre ses frères à Madagascar, il  a été bloqué parce qu’il  n’y avait de communication, il n’y avait pas de vol, jusqu’à mardi c’était tard. Jésus Konsimbal sera là pour le match retour et Nicaise pourrait aussi venir pour renforcer la défense.

Ndjonisango : Les fauves de bas Oubangui ont tenu en échec  les malgaches un but partout, quelle est votre analyse de ce match aller ?

Patrice Edouard NGAISSONA : Moi, c’est un match qu’il faut encourager, jouer à l’extérieur, ce n’est pas une chose facile. On avait ce match à notre portée mais les dieux du football n’étaient pas avec nous, sinon on remportait ce match haut les mains. Mais ils ont su réagir comme des grands Fauves quand on a été mené 1-0 à la 80e minute. Le sursaut de nos Fauves a fait que nous avons égalisé, pour moi c’est déjà un succès, parce qu’il y  en a qui jouent les matches amicaux, nous, on ne joue pas les matches amicaux, il y en a qui se regroupe à temps, nous on ne le fait pas ; c’est la valeur des hommes et ça qui a fait la différence. Vous avez suivi avec nous comment, ils ont dominé leur sujet, je suis satisfait.

Ndjonisango : Quelles ont été réactions que vous avez reçues après ce match ?

J’ai eu l’appel du ministre de la jeunesse qui nous a félicité, le Premier Ministre, même la chef de l’Etat de Transition qui félicité ses enfants. Mais le plus dur reste à faire, il faut essayer de mettre ça dans nos acquis, il faut gagner ce match. Il faut gagner pour couronner le départ de la Transition. Gagner pour faire l’ouverture honorable au nouveau chef de l’Etat.

Ndjonisango : Monsieur le Président, vous confirmez quez le match se jouera effectivement au Complexe Sportif Barthélémy Boganda. Puisqu’il y’a une tribune qui est installée pour l’investiture du nouveau chef de l’Etat.

On ne peut que jouer au Complexe Sportif Barthélémy Boganda, parce que c’est le stade qui a été communiqué à la CAF et à la FIFA, il n’y a pas de détours à faire sinon, le pays sera pris forfait. On ne peut accepter d’être pris forfait puisque nous avons déjà un pas, pour grimper, avoir au moins une équitabilité avec les autres pays pour espérer se qualifier pour la CAN 2017.

Ndjonisango : Vous parlez des officiels, pouvez-vous décliner leur pays d’origine ?

Il y en a qui viendront du Nigeria et un rwandais qui arrive et les inspecteurs, il y aura un responsable de sécurité, l’essentiel et de tout pour que tout se passe bien.

Monsieur le Président, je vous remercie.

Propos recueillis par Juvénal KOHEREPEDE

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