La Cour constitutionnelle a distingué les grains de l'ivraie

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Les hautes autorités de la transition /@presse présidentielle
 

La Cour Constitutionnelle a distingué in-fine, le grain de l’ivraie en invalidant certains dossiers des candidats à la présidentielle du 27 décembre 2015 au 31 janvier 2016 en Centrafrique. Dans le nombre pléthorique de 44 candidatures, 30 sont retenues et 14 disqualifiées. Un verdict final rendu publique, ce 08 décembre 2015, par le président de cette Cour, Zacharie Ndouba.

Cette décision la plus attendue tombe comme une manne politique pour les et  est une pilule amère à avaler pour les autres. Dans tous les cas, c’est un signal fort pour le respect de l’Etat et de sa laïcité que la Cour a enseigné. Ils sont au départ 44 candidats prétendant à la magistrature suprême de l’Etat et faisant acte de candidature à l’Autorité Nationale des Elections.

Après l’étude des dossiers de candidature par la Cour Constitutionnelle, la Cour en sa séance plénière du 08 décembre 2015 s’est prononcée sur deux points à savoir : la conformité par rapport à la Charte Constitutionnelle de la Transition de la décision de prolongation du délai de la transition. Ensuite la validité de la candidature des prétendants. C’est donc une vaste opération d’assainissement des élites qui veulent solliciter le suffrage du peuple centrafricain.

A la tête de la Cour Constitutionnelle Zacharie Ndouba au nom du peuple Centrafricain a royalement oublié le chantage malsain et antirépublicain tout autour de la candidature de Bozizé consistant à mettre la pression sur la Cour.

Ainsi, le dossier déclarés valides sont : Anicet Georges Dologuélé, Faustin Archange Touadera, Jean Michel Mandaba, Martin Ziguélé, Charles Armel Doubane, Fidèle Gouandjka, Désiré Nzanga Kolingba Bilal, Sylvain Eugène Ngakoutou Patassé, Cyriaque Gonda, Guy-Roger Moskit, Thimoléon Baïkoua, Abdou Karim Meckassoua, Regina Konzi-Mongot, Gasto Mandata Nguerekata, Jean Barkes Gombe Kette, Laurent Gomina Pompali, Constant Ngouyomgbia Kongba Zézé, Mathias Barthelemy Morouba, Jean Wilibiro Sacko, Théodore Kapou, Emile Gros Raymond Nakombo, Xavier Sylvestre Yangongo, Sony Théophile Colé, Max Ange Kazagui, Emmanuel Olivier Gabirault, Stanislas Moussa Kembe, Jean Baptiste Koba, Jean Serge Bokassa, Marcel Dimasset, Joseph Yaketté.

Par contre, certaines candidatures ont été purement et simplement écartées voire remerciées pour des questions de forme et de fond. Il s’agit de : Edouard Patrice Ngaïssona, pour son ardoise avec la Sodeca et à l’Etat. Michel Amine, Désiré Vickos Masséngué, Jérôme Valder Ngaribenam, Aristide Brillant Réboas, Angot Koualet, Alias Emery Lembakoualy, Pascal Ndotar, Germain Nadjibé, Steve Mac Kelly Koba, Ghislain Serge Djori, François Bozizé Yangouvonda, Pascal Koyagbelé Guelé Gongassoua. Parmi les recalés, on retrouve des candidats qui n’ont de propriété bâtie, leur caution et encore l’absence de récépissé d’enrôlement versé au dossier. Le cas Bozizé en illustre bien le cas pour n’avoir pas été enrôlé sur la liste électorale. Mais Zacharie Ndouba va plus loin dans son étude pour rappeler les accords de Libreville qui font de Bozizé un acteur inéligible.

Le Centrafricain lambda retient que le nombre est d’autant plus pléthorique qu’aurait souhaité le peuple. Finalement, ils sont 30 à disputer l’épave d’un pays meurtri, déchiré par la crise qui a vraiment besoin de la réconciliation, de la reconstruction et du rassemblement pour sauver ce qui reste encore à ce pays. La campagne électorale s’ouvre le 12 décembre sur fond d’un exercice test le 13 décembre avec le référendum pour lesquels les candidats appellent d’ores et déjà à voter massivement oui.

La réaction à chaud donne une interprétation fallacieuse de la décision de la Cour Constitutionnelle de Transition. De Michel Amine à Fidèle Gouandjika en passant par l’état-major politique du candidat Edouard Patrice Ngaïssona l’appel au calme et la récupération politique se joue et se livre à cœur joie. Même si la décision de la Cour est insusceptible de recours, les uns et les autres s’attachent encore à la Justice tant est si vrai que leur initiative est sans issue.

 Eric NGABA

1 COMMENTAIRE

  1. Même si vous ne publié pas c’est tant pis pour vous en tout cas vous y êtes complices du non avancement de Centrafrique mais un jour l’histoire nous rattrapera même nos petits fils qui seraient éveillé . mais nous étant malhonnête ne pouvant pas leur dire la vérité jusqu’au dernier souffle regretterons.

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