RCA: La France et l’opposition profitent de la tragédie nationale

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Vue aérienne de la ville de Bangui

Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 6 juin 2019–(Ndjoni Sango): Toute la Centrafrique demeure toujours bouleversée par les événements du 21 mai dans l’Ouham-Pendé, où des membres du 3R ont attaqué les civils. Plus de trente personnes sont tuées suite à l’attaque. Le leader du 3R Sidiki Abbas a extradé au gouvernement des responsables du crime. Il s’est trouvé qu’ils l’ont commis par leur propre volonté.
A son tour, le gouvernement a annoncé un deuil national de trois en guise de commémoration des victimes. Il a appelé les citoyens de continuer à suivre le chemin de réconciliation et à respecter les accords de Khartoum. Grâce à eux, la paix tant attendue est de retour dans le pays, la paix qui n’a pas de prix, qui est le plus précieux de ce qui peut exister.
Pourtant, les opposants veulent profiter de la tragédie afin de déstabiliser le pays. 14 organisations de la société civile et partis centrafricains ont adressé leurs revendications au gouvernement et le président Touadéra. Ils déclarent que l’accord de Khartoum n’apporte pas de décisions concrètes quant à la sortie de la crise. En outre, selon eux, le taux de violences et de crimes contre l’humanité est en hausse ces derniers temps.
Une courte réflexion là-dessus : selon les statistiques officielles menées par des organisations internationales, la situation sécuritaire, au contraire, est en train de s’améliorer après la signature de l’accord de paix. Il reste bien sûr un chemin à faire pour atteindre une stabilisation totale. Mais ce n’est pas un processus instantané, il faut du temps.
D’ailleurs, le GTSC figure également parmi les organisations de l’opposition. Ses représentants avec d’autres groupes d’opposants se sont déjà révélés comme promoteurs des intérêts de la France. Un grand nombre de publications dans des médias associent les activités des sociétés d’opposition à Paris. Ce n’est pas difficile d’y croire car nos anciens colonisateurs n’ont jamais souhaité que la stabilité règne en Centrafrique. Depuis l’époque de la colonisation ils ne veulent que l’exploitation de nos ressources et ne voudront jamais rendre cette richesse au peuple centrafricain qui en est un vrai propriétaire.
Pour ceci, ils organisent des crises pour que personne ne les empêche à gaspiller nos ressources car tout le monde est absorbé par la guerre. Pourtant, l’accord de paix a changé les règles du jeu et défavorisé les Français. C’est pour ça qu’ils s’adressent à l’opposition : pour fragiliser l’autorité de Bangui et déstabiliser les accords de paix.
En outre, les anciens membres de groupes politico-militaires racontent eux-mêmes que des « blancs » leur ont proposé une somme considérable pour saboter l’accord de paix déjà au moment des négociations à Khartoum. Pourtant, ils ont refusé la proposition car comprenaient l’importance de la paix en république que les intérêts personnels.
D’après ces informations, on se rend compte de ceux qui sont les initiateurs de tentatives de bouleversements de l’opposition. Pour eux, il n’y a pas d’obstacles car ils profitent de la liberté d’expression.
Il est peut-être temps de penser à la responsabilité pénale pour la diffamation et la diffusion de fausses informations. Les opposants perdront alors la possibilité de disperser en faveur de la France des slogans adressés au peuple, mais qui visent son bonheur.

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