RCA : Une manifestation contre le contingent mauritanien de la MINUSCA a Bambari

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les casques bleus de la Minusca à Bangui en 2017@Erick Ngaba

les casques bleus de la Minusca à Bangui@Erick Ngaba

Par Mamadou NGAINAM
Bangui 8 juin 2019—(Ndjoni Sango) : Le dimanche dernier, le 2 juin, les jeunes du quartier PK12 à Bambari sont sortie dans les rues manifester contre le déploiement du contingent mauritanien de la MINUSCA. La manifestation a eu lieu près de l’aéroport.
Les forces de la MINUSCA devaient être déployé dans ce quartier précis. Et ce n’est pas le premier cas de manifestation, de telles actions se sont déjà produits, et la nouvelle manifestation a tout simplement réunis plus de monde qu’auparavant.
Les éléments du contingent gabonais qui étaient en charge de la sécurité à Bambari doivent être déplacé vers Bocaranga au nord du pays à Ouham-Pendé. Le 21 mai une tragédie s’est déroulé dans la région. Les membres du 3R ont organisé une tuerie dans les villages prêts de Paoua.
Le directeur de l’école a Koundjili a partagé qu’il a vu par ces propres yeux un convoi de la MINUSCA qui passait prêt du village. Cela s’est produit au moment même quand le massacre se déroulait. Les « Casques blues » ont, malheureusement ignoré les assassinats en masse des habitants de la RCA. Le convoi est passé sans même s’arrêter.
En décembre 2018 l’ONG « Aimons notre Afrique » a déjà demandé le départ du contingent mauritanien de la RCA à cause de leur manque d’expérience et à cause de soupçon de leur complicité avec les bandits. L’une des nombreuses accusations est lié à la tragédie d’Alindao qui a eu lieu fin novembre 2018, où 60 personnes sont tombés victimes de l’attaque sur le camp des déplacés. C’était le contingent mauritanien qui était en chargé de la sécurité des déplacés et ils n’ont rien fait.
Les Centrafricains ont déjà une mauvaise expérience de voisinage avec les « casques blues » et maintenant ils ont décidé de se prononcer, pour ne pas permettre aux mauritaniens de se baser sur le terrain et installer leur autorité criminelle.
Par cette manifestation ils disent : assez avec les meurtres, on veut la paix, le calme et la stabilité que vous devez nous apporter. Mais l’inaction de la MINUSCA prêts des villages de Paoua nous montre qu’il est trop tôt de leur faire confiance.

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