Centrafrique: "Nous devons conscientiser les esprits de nos paires jeunes"Pamella Audrey Derom, SGA de l'UPJ

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Pamela Derom, SGA de l'UPJ

Pamela Derom, SGA de l’UPJ@Profile Facebook Pamela

Par Fiacre SALABE
Bangui 7 février 2018 (Ndjoni Sango): Quelques semaines après le congrès de la jeunesse panafricaine tenue à Khartoum, la Vice-présidente du Conseil National de la Jeunesse de Centrafrique (CNJ-RCA), Pamella Audrey Derom, élue par ses paires au poste de Secrétaire Générale adjointe de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) appelle la jeunesse au travail, à la reconstruction du pays et celle de l’Afrique en général. Appel lancé suite à la célébration du 39ème anniversaire de la journée des martyrs ou la question de l’implication des jeunes dans les grandes décisions était au menu de cette manifestation.
À peine élue secrétaire générale adjointe de l’UPJ, elle a lancé un appel à ses paires jeunes centrafricains, afin de beaucoup travailler pour la reconstruction de ce pays ayant longtemps sombré dans le conflit armé.
« J’ai beaucoup travaillé avec sacrifice dans l’intérêt de la jeunesse tant au plan national qu’international et c’est ce qui a valu la confiance que mes paires jeunes avec qui on a milité, ont placée en moi en m’élisant au poste de Secrétaire générale adjointe de l’Union panafricaine de la jeunesse qui a une mission quasi similaire à celle de l’Union africaine mais dans le domaine des jeunes. Je puis vous rassurer que les jeunes ont compris notre message ils commencent à se mettre en réseau, en association voire en groupement pour entreprendre certaines activités génératrices de revenu pour leur épanouissement car les jeunes sont à la fois le présent et l’avenir du pays. » A expliqué Pamela Audrey Derom, la SGA de l’UPJ.
Dans son appel à la jeunesse centrafricaine, elle n’a pas hésité d’interpeller ses paires jeunes à la notion du bénévolat, et du sacrifice car selon elle, le sacrifice finira toujours par des résultats.
« Je pense que les jeunes devraient savoir que le bénévolat paye toujours et qu’ils apprennent aussi à se sacrifier dans le travail pour l’intérêt général des autres. Il est vrai qu’aujourd’hui la jeunesse est totalement désœuvrée, et demeure sans emploi mais cela n’est pas une raison en soi. Ils ont intérêt à cultiver l’effort et le courage en brisant la chaine de la peur afin de mieux faire que les autres. » a-t-elle ajouté.
Elle n’est pas passé par quatre chemins pour montrer son cri d’alarme aux autorités centrafricaines de la situation de la jeunesse devenue quasiment la proie des groupes armés dans le pays, du fait de la pauvreté.
« Il faut que nos gouvernants sachent qu’aujourd’hui rien ne peut s’opérer dans un pays en crise comme le nôtre sans que la jeunesse soit placée au centre de toute décision car elle est la pièce maîtresse du développement et de la reconstruction. Et je l’ai même bien dit pendant la table-ronde de Bruxelles que si on veut résoudre le problème de la République Centrafricaine, il n’y a qu’une seule solution qui est celle d’investir dans la jeunesse sans quoi, tout autre forme d’efforts évertués ne seraient que vain », a martelé Pamela Audrey Derom.
Tout porte à croire que l’appel au travail lancé par la SGA de l’Union panafricaine de la jeunesse Mlle Pamela Audrey Derom aux jeunes, tombent dans les oreilles des autorités qui doivent porter la jeunesse centrafricaine soit placée au centre de toute leur préoccupation afin d’éradiquer les maux qui minent le pays.
Physicienne de formation, Pamela Audrey Derom fait sa carrière dans le milieu leadership universitaire en militantant en tant que coordonnatrice du Cercle de réflexion et d’échange permanent des élèves et étudiantes (CREPEE). Très vite, cet engouement militantiste lui a valu d’accéder à la coordination du réseau des filles et femmes elites pour le développement qui travaille d’arrache-pied pour la promotion du genre ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre en Centrafrique.
Elle ne s’est pas arrêtée à ce niveau, mais il importe de montrer que ce jeune leader a laissé aussi ses indices en milieu jeunes à l’échelle internationale comme vice présidente du conseil régional de la jeunesse de la CEEAC. Sans oublier son passage actuel comme chargée de la coopération du conseil régional de la jeunesse francophone en Afrique centrale (CRJFAC).
L’auteur de l’article :
Fiacre SALABE est en instance de soutenance de sa licence professionnelle en Journalisme à l’Université de Bangui. Il est Journaliste Reporter de ce site d’information. Courier : doctarngaba@gmail.com, +236 72614325

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