RCA: Plan international s’investit pour la lutte pour l’égalité homme et femme

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Les participants à la campagne de sensibilisation@photo Dieudonné Zeke

Par Dieudonné ZEKE

Les participants à la campagne de sensibilisation@photo Dieudonné Zeke

Bangui 8 mars 2020___(Ndjoni Sango) :   A 72 heures pour la célébration de la Journée Internationale de la Femme édition 2020, l’ONG Plan International a organisé une conférence débat le vendredi 6 mars 2020, à l’intention des élèves ressortissantes du Centre de Formation en Couture des Jeunes Filles (CFCJF) à Bangui. Cette rencontre a permis d’échanger sur le thème: « je suis de la génération Egalité : Levez-vous pour les droits des femmes ».
A travers ce thème international, l’ONG Plan International a voulu promouvoir la notion de légalité des femmes vis-à-vis des hommes. Cette conférence a pour objectif d’amener ces filles dans la lutte pour la parité homme et femme.

« Pour parler de l’égalité, ce n’est pas encore la fin, donc la lutte d’aujourd’hui c’est d’être égale avec les hommes. Etant couturière parce que c’est la filière du Centre ici, la couture et l’hôtellerie, on peut être égale avec les hommes au quartier, il y a aussi des tailleurs et des hôteliers qui sont des hommes. Donc, avec ces jeunes filles ensembles sur le thème, on peut leur inculquer des valeurs que voilà, il faudrait qu’elles restent solidaires pour combattre légalité pour être égales aux hommes parce que quand on est unanime, on ne peut pas aboutir mais quand on est solidaire, on va vaincre et avec les femmes ensembles, on va gagner et être égale aux hommes », a expliqué Raphaella Paulette Komalé, officier du service-Evaluation et Recherche à l’ONG Plan International.

D’après Dr Valerie Blanche Tanga, intervenante sur ce thème retenu au niveau international, la notion de la génération égalité est une question délicate. Ce qu’il faut retenir, il faut plutôt sensibiliser les femmes et ceux qui se disent de la généralité Egalité de comprendre réellement ce que c’est que l’égalité. Cela permettra que « légalité ne soit pas seulement un vain mot mais que ça puisse être quelque chose que l’on vit tous les jours »

« S’estimer 50-50, il faut être capable de faire quelque chose. Par exemple de dire, passer un concours ne veut pas dire que parce que je suis femme qu’on doit me prendre mais j’ai la capacité pour pouvoir passer le concours et être admise. Je ne veux pas seulement dire pour venir accompagner les autres mais je viens parce que je suis sûre que pendant ce concours- là, je pourrais réussir à passer le concours et faire autres choses », a ajouté Dr Tanga.

Il faut noter que la lutte pour la légalité 50-50, soit disant l’autonomisation des femmes, ne doit pas seulement rester au niveau de la célébration de la fête, de mode vestimentaire ni de bijouterie, mais des actions réalisées sur le plan économique, politique, éducatif, social et sanitaire.

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