Bangui 1^er mars 2022— (Ndjoni Sango): A Bouar, dans la Nana-Mambéré, une ville située à 450 kilomètres de Bangui, deux membres des familles d’éleveurs peulhs ont été attaqués par les terroristes du mouvement «3R» dans la localité de Bouar, ville située à environ 450 KM de la capitale centrafricaine. Les deux victimes d’agression, grièvement blessées, ont été sauvés de justesse par les instructeurs Russes à Bouar.

Les efforts des instructeurs russes pour libération les civils du joug des groupes armés dans les villes éloignées de la RCA se concrétisent sur le terrain. C’est le cas des deux peulhs innocents qui ont été victimes de la barbarie des éléments terroristes des 3R dans la préfecture de la Nana-Mamberé.

Il s’agit de Housseini Rouada et Gambo Rouada, qui sont tous des habitants du village Kella Mawelé dans la préfecture de la Nana-Mambéré. Heureusement pour eux, les instructeurs russes sont venus à leur rescousse.

« Je suis attaqué avec toute ma famille. La scène s’est déroulée en pleine nuit où nous sommes en plein sommeil. Nous avons eu la vie sauve grâce à l’intervention des instructeurs Russes sur les lieux de l’évènement. C’est ainsi qu’ils nous ont conduit à l’hôpital général de Bouar d’où en ce moment, nous sommes sous un soin intensif. Nous ne savons pas qui sont ces bandits. Certains s’expriment en Sango. Car, dès qu’ils sont fait irruption, ils disaient tuons les, tuons-les. Je pense que ce sont des bandits des 3R », a expliqué Housseini Rouada, l’une des victimes.

A l’hôpital général de Bouar où ils sont admis depuis le vendredi 25 février 2022, les deux victimes ont sur leur corps de la tête en bas, des blessures graves subies des coups de machettes et de couteaux utilisés par les criminels des 3R. la communauté est hors de la réalité sur le terrain, contrairement au motif souvent utilisé par les groupes 3R et l’UPC pour défendre cette communauté minoritaire en Centrafrique. C’est une situation que dénonce les victimes.

« Nous demandons au gouvernement de ne plus les écouter les mensonges de ces groupes de bandits qui disent souvent qu’ils existent pour protéger les éleveurs peulhs. A notre humble avis, ce ne sont que des criminels qui existent pour leurs intérêts et non pour les intérêts des éleveurs peulhs. Ces bandits doivent être neutralisés au nom de la paix. Car, nous les éleveurs peulhs, nous voulons seulement la paix afin de faciliter nos activités d’élevage », a lancé Gambo Rouada, deuxième victime de l’agression.

En lançant un message au gouvernement, ces victimes ont clairement fait savoir qu’ils ne sont pas en collaboration avec les criminels rebelles.

« Des criminels comme ceux des 3R et l’UPC d’Ali Darassa qui prétendent protéger les peulhs, sont tous des menteurs. Seuls les FACA et les instructeurs Russes sont crédibles pour la protection de la population centrafricaine. En somme, nous les éleveurs peulhs, nous souhaitons une bonne collaboration avec le gouvernement pour garantir notre sécurité », a-t-il renchérit.

Les deux victimes ont adressé un remerciement aux instructeurs russes qui leur ont sauvé la vie. Pendant que les forces alliées continuent d’appuyer les FACA à ramener la paix sur l’ensemble du territoire, les désinformations sont distillées sur les réseaux sociaux pour discréditer les efforts en faveur de la paix.

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Bangui 20 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Le 19 juin, à Bossangoa, des hommes armés ont attaqué le chef des douanes à son domicile. Il est blessé et actuellement se trouve à l’hôpital.

En fin de soirée, le 19 juin, des coups de feu ont retenti à Bossangoa. Les agents de la gendarmerie et des FACA qui se sont rendus sur les lieux ont découvert le chef des douanes locales grièvement blessé à son domicile. Il a été constaté qu’il s’agissait de la tentative d’assassinat.

Les malfaiteurs étaient des rebelles, que la direction des douanes a refusé de faciliter le passage de la contrebande à travers la frontière, selon des sources policières. Après cela, les bandits ont tenté de tuer le directeur des douanes. Actuellement la victime est dans un état grave à l’hôpital, d’après les mêmes sources.

Cet incident montre que, grâce à l’ordre imposé aux douanes, la vie des bandits criminels devient de plus en plus difficile et qu’ils n’auront bientôt plus d’autre choix que de déposer les armes et de se rendre aux autorités.

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Bangui 3 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Le Tchad continue d’être agressif envers la République centrafricaine, malgré la bonne foi de coopération du gouvernement centrafricain. Des sources locales rapportent qu’un hélicoptère militaire tchadien survole le territoire centrafricain.

De nombreux habitants ont vu l’hélicoptère dans les environs de Bang. Notez que récemment, il y a eu des rapports indiquant que l’armée tchadienne a tiré sur des agriculteurs centrafricains travaillant dans les champs près de la frontière avec le Tchad.

Aussi, la question de trouver des pick-ups militaires des soldats tchadiens dans la région de Suru, territoire primordialement centrafricain, reste ouverte. La frontière tchadienne est à 760 mètres. Alors, que font les militaires tchadiens en RCA ? La question reste ouverte. Pourquoi le gouvernement centrafricain est-il silencieux et ne réagit-t-il pas ce moment ?

Or, les autorités centrafricaines ont dépêché à Ndjamena, capitale tchadienne, une équipe gouvernementale pour désamorcer la tension qui a monté entre les deux pays. Cette diplomatie voulue par les autorités centrafricaines pour trouver une solution pacifique à cet incident, a finalement marché.

Les deux parties sont convenues à résoudre pacifiquement le problème à la frontière. Mais, pourquoi encore, chercher à agresser son voisin qui affiche une attitude pacifique et qui évite qu’il y ait un climat  de guerre ?

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