Bangui 29 juin 2022—(Ndjoni Sango): Les aviculteurs locaux ayant reçu les poussins livrés à la date du 9 mai 2022, sont en train de vivre un cauchemar qui ne dit pas son nom. Des cas de pertes massives enregistrées dans plusieurs poulaillers sont le quotidien de ces opérateurs économiques qui voient leur chiffre d’affaire s’envoler.

Plus d’une vingtaine des aviculteurs Centrafricains qui se sont adhérés au projet dénommé Coopérative des Aviculteurs de Bangui, Bégoua et Bimbo dans leurs différents groupements et Associations vivent actuellement dans une perte totale de leurs poussins. A la date du 9 mai 2022, plusieurs aviculteurs ont entre-temps payés les poussins à la société de production de Poloko qui dispose d’une couveuse permettant de produire les poussins d’un jour.

Après la réception de ces poussins, ces acteurs économiques se sont confrontés à des pertes des poussins qui dépasse leur entendement. Selon certaines sources, chaque personne doit avoir 1000 poussins, et des aliments.

Sauf qu’avec l’anomalie au niveau du couvoir, certains de ces aviculteurs ont reçu 750 à 800 poussins au lieu de 1000 poussins comme convenu. Les produits vétérinaires à solution buvable font partie des avantages de ce projet qui aujourd’hui a occasionné la chute de bon nombre de ces filières avicoles.

« Nous pensons que ce projet est venu nous soutenir mais ce n’est pas le cas. Le comité de gestion et de suivi qui est censé faire des descentes sur les sites où nos poussins sont logés a fait sourde oreille. Sur les 900 poussins reçus, j’ai perdu 725 poulets. C’est une grosse perte. J’ai commencé à avoir ces cas de mortalités dès leur arrivage dans mon poulailler et je n’ai cessé d’appeler le chargé de communication qui n’est toujours pas venu observer ces dégâts », a déploré une victime qui a tout perdu.

« Il y’a de cela 21 ans que j’exerce ce métier d’aviculteur. Et c’est pour ma première fois de voir une telle tragédie. Lorsque je commandais mes poussins à NJS Elevage, je n’ai jamais eu un tel problème. Et voilà qu’avec ce projet qui est censé nous aider, on vit un cauchemar. J’ai perdu en total 677 sur 850 poussins recus. J’ai appelé le responsable qui s’occupe de ce genre de situation il est venu une seule fois faire le constat et je lui ai présenté la fiche de suivi et après les cas de mortalité continue toujours. Il m’a donc conseillé de prendre les photos de ces mortalités et les documenter comme preuve c’est ce que j’ai fait. Alors je ne sais pas comment faire pour relancer mes activités vu ce déficit », s’est-il interrogé.

Rappelons que lors de la livraison de ces poussins au site de Poloko, sur 13000 œufs couverts, il n’a que 5600 poussins produits. Ce qui veut dire que 7600 poussins ont été endommagés par la couveuse avec des cas de mortalités et des paralysés. Peut-on dire que c’est la couveuse qui est défectueuse ou bien il s’agit d’une peste ?

Notre rédaction n’a pas pu contacté les responsables de la société de production de poussins pour les versions des faits. Toutefois, notre rédaction cherche à les croiser.

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Bangui 18 février 2022—(Ndjoni Sango): Les professionnels des filières avicoles à savoir les aviculteurs des volailles, des porcins de différents arrondissements ont commencé une formation le jeudi 17 février, sur le montage des micro-projet encore appelé plan d’affaire de la part des partenaires financiers de l’ONG COOPI et DRC. Ce moment de partage a eu lieu dans les locaux de la mairie du 7ème arrondissement.

Dans le but de renforcer les capacités des producteurs avicoles nationaux, de promouvoir et soutenir les différents groupements et Associations paysannes, le programme de l’appui à la professionnalisation des filières agropastorales et des métiers de l’artisanat dans les villes de Bangui et Bégoua, tiré du projet d’appui à la promotion de l’entreprenariat en milieu urbain (PAPEUR), a réunis plus de 50 aviculteurs, tous des acteurs économiques locaux pour bénéficier des formations sur comment monter un business plan et bénéficier d’un financement auprès des bailleurs financiers.

Le projet de financement ne concerne seulement pas les détenteurs de projets, des particuliers, mais également toutes les couches sociales que ça soit les secteurs formel et ceux qui font des activités génératrices de revenus.

C’est dans ce contexte que les 2 ONG citées ci-dessus le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) et la Coopération Internationale (COOPI), se sont fusionnées pour donner une chance aux aviculteurs qui souhaiteraient évoluer dans l’entreprenariat.

«Nous sommes un groupement qui fait dans l’élevage des porcs. Et pour s’agrandir d’avantage, nous devrions et élargir nos activités, c’est pourquoi cette formation va nous permettre de combler les failles sur le montage d’un micro-projet qui nous est difficile. Grâce à cette séance de formation, nous pouvons déjà monter des projets et les défendre auprès des bailleurs concernés qui sont nombreux à nous aider financièrement et attendent de nous un bon projet où ils peuvent subventionner », a expliqué un aviculteur de porc.

Rappelons que la première vague de ce volet de formation portait sur l’éducation financière avec les mêmes acteurs. Cette formation dans le domaine de l’entreprenariat prendra 3 jours, c’est-à-dire du jeudi 17 au lundi 21 février 2022, dans la même localité.

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Bangui 20 janvier 2022—(Ndjoni Sango): Dans le cadre de promouvoir l’entreprenariat dans le milieu rural, les partenaires comme la COOPI et le Conseil danois pour les réfugiés  (DRC), sur financement du fonds Békou de l’Union Européenne, ont organisé un atelier de renforcement des capacités pour une durée de 5 jours, aux éleveurs de poulets et de porcs. Cette formation a eu lieu à la mairie du 7^ème arrondissement, en présence des autorités locales de ladite zone.

Plus de 40 professionnels avicoles locaux ont été formés ce lundi 17 janvier, sur des nouvelles techniques d’élevage avec des nouvelles stratégies pour mener à bien leur activité économique.

Ce moment d’échange permet à ses acteurs des filières porteuses agropastorales,  d’exposer leurs difficultés afin que des pistes de solutions soient trouvées telles que des techniques afin de projeter d’autres visions et combler certaines failles dans leur métier.

A l’issue de cette formation, plusieurs thématiques ont été débattues. On peut citer entre autres : Comment créer une activité économique individuelle ou collective pour ceux qui sont dans le groupement ? La politique commerciale.

Comment écouler ces marchandises face à la concurrence ? Comment produire une bonne qualité de poulets et de porcs ?  Faire la prospection ou encore l’étude du marché.

« C’est un plus pour nous les aviculteurs d’assister à ce recyclage en ce sens, qu’il nous permet de mieux comprendre notre métier et de combler des vides. Grâce à cette formation, je pourrais désormais comprendre certaines zones d’ombres dans le domaine de l’élevage des poulets et d’éviter certaines choses qui pourront compromettre ma profession », a fait savoir Lumière, un éleveur de poulet habitant dans le 1^er arrondissement.

« Le métier d’éleveur de porcs est un domaine très difficile à exercer, surtout pour les débutants et mêmes les anciens. Car, parfois on peut tout perdre à cause de la méconnaissance de certaines notions. Nous sollicitons des  partenaires,  de continuer à relancer ce secteur d’activité qui est peu connu par le grand public. De telles formations nous permettent  de se perfectionner d’avantage », a souligné Jacques, un éleveur de porcs et bénéficiaire de cet avantage.

Rappelons que le thème retenu pour cette formation est le « Renforcement de capacité des acteurs économiques locaux sur l’entreprenariat et l’éducation financière «, tiré du Programme d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat en milieu urbain (PAPEUR).

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Bangui 19 mai 2021— (Ndjoni Sango) : La société camerounaise NJS Elevage, située sur l’avenue B. Boganda à Bangui, spécialisée dans la production des poussins d’un jour, qui vente des produits vétérinaires et autres intrants d’élevage, a reçu des plaintes de la part de ses fidèles clients aviculteurs. Cela, suite à la  récente livraison des poussins d’un jour durant la période de mai 2021.

Quelques éleveurs se sont plaints auprès de cette société productrice des poussins, en déposant des requêtes pour obtenir de dédommagement ou compensation, des poussins perdus lors de la prochaine commande.

Les aviculteurs habitant Bimbo 3 précisément,  se sont réunis en collectif pour déposer une requête, afin d’espérer une réparation :

« Tout métier a un risque, surtout dans le domaine de l’élevage. Le même jour de la livraison, nous avions trouvé des poussins fatigués et d’autres sont déjà morts.  Le tout fait 48 dans le carton.  Du coup, nous avions appelé le distributeur qui s’appelle Pascal de venir faire le constat.  Puis il a procédé à un remplacement. Arrivé dans nos divers poulaillers, la situation s’est aggravée avec des cas de pertes enregistrées. Et le lendemain, on a contacté le technicien Sylvestre qui était venu faire le constat, afin de remonter l’information », se sont-ils plaints.

Sylvestre, un technicien d’élevage, employé de ladite société, reconnaît les cas des pertes des poussins déclarés par ses aviculteurs :

«J’ai été mandaté par Pascal pour sillonner les sites d’élevage ayant reçu la livraison du 08 mai 2021, afin de faire mon rapport. Après ma visite sur les lieux, j’ai constaté que c’est un souci interne au sein de l’entreprise. Cela est dû au manque d’eau pour alimenter les machines qui produisent les œufs. Nous allons loin pour puiser de l’eau, précisément à Samba pour pouvoir alimenter les machines. Mais ses aviculteurs auront une compensation lors de la prochaine livraison», a-t-il précisé.

A titre de rappel, la société NJS joue au monopole de la production des poussins d’un jour en République centrafricaine il y a de cela une décennie. Ce n’est pas la première fois qu’elle fait face à des difficultés de ce genre dues à la mauvaise bande des poussins qu’elle livre à ses aimables clients.

Le mieux à faire,  est qu’elle trouve toujours des moyens pour récompenser les clients ayant perdu des poussins provenant de la mauvaise qualité.

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