Bangui 11 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : C’est le retour au bercail d’une soixantaine de femmes entrepreneures centrafricaines qui ont défendu, à travers leur savoir-faire, les cinq couleurs de la République centrafricaine au salon international des femmes entrepreneures à Douala au Cameroun. En quantité et en qualité, la République centrafricaine a été valablement représentée à ce forum d’opportunité pour l’entreprenariat et l’autonomisation de la femme.

« La République centrafricaine a été la plus forte délégation en quantité et en qualité. Nous avons échangé sur l’entreprenariat en Afrique centrale. Parce que nous sommes très en arrière par rapport aux autres pays de l’Afrique, de l’Union africaine et du monde. Et comme tenu de l’importance que notre pays accorde à l’entreprenariat féminin, nous nous sommes mobilisées pour participer activement à ce salon », a déclaré à la presse, la ministre du commerce, Léa Mboa Koyassoum Doumta, qui a accompagné la délégation centrafricaine à ce salon.

La participation active des femmes entrepreneures centrafricaines à ses assises, leur a permis le partage d’idées et d’expérience dans le domaine de l’entreprenariat. C’est aubaine pour leur elles de créer un réseautage dans la sous-région.

« Nous avons échangé avec nos sœurs femmes entrepreneures, avec les hommes politiques de la CEEAC et de la CEMAC qui étaient venus à nos côtés. Nous avons été fortifiées par ce que notre président dirige la CEMAC. Et c’est cette force qui nous a animées durant ce forum. Je tiens ici à remercier nos partenaires qui nous ont accompagné. Ce que nous avons fait à Douala n’est qu’un tout petit commencement. Car, nous sommes venus avec de gros travail à faire au pays », a-t-elle renchérit avant de jeter des fleurs à la Présidente de la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures de la République Centrafricaine (FAFECA), Portia Deya Abazène qui a rendu possible la participation des femmes entrepreneures de la RCA à ce salon.

Le salon international d’entrepreneur ouvre la voie aux femmes entrepreneures centrafricaines ayant pris part à cette première édition au Cameroun. Merveille Gomba, Directrice générale de la structure Bomba Agrobusness, se réjouit de fructueux échanges qu’elle a eus avec d’autres femmes de la sous-région de l’Afrique centrale.

« Notre pays a été majoritairement représenté à ce salon où nous avons présenté nos pays et nous avons échangé avec toutes ces femmes entrepreneurs dans le domaine de la transformation agroalimentaire. Personnellement, j’ai pu échanger avec les femmes du Cameroun, du Tchad, du Gabon. Cela m’a permis de signer un partenariat avec une femme entrepreneur au Cameroun pour représenter sa marque en Centrafrique », s’est-elle réjouit.

Au terme de cette première édition de Douala, la République centrafricaine est donc désignée pour abriter la deuxième édition de ce salon international de la femme entrepreneure, du fait de sa forte participation. Comme l’a souligné la ministre du commerce, les femmes entrepreneures centrafricaines ont du plan sur la planche pour relever le défi.

Ce salon est organisé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) promouvoir l’entreprenariat féminin dans la sous-région. C’est la toute première édition qui vient de boucler à Douala, laissant ainsi la place à Bangui d’organiser, l’année prochaine, la seconde édition.

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Bangui 25 février 2023 –(Ndjoni Sango ): De nombreux Centrafricains n’ont pas cette culture de l’entrepreneuriat, alors que c’est un secteur d’activité de création de richesse pour le développement socio –économique et la réduction du chômage en RCA.

La plupart des Centrafricains veulent seulement faire la course au pouvoir, chercher les nominations, l’intégration, et s’appesantir sur des débats stériles, alors que les Petites et Moyennes Entreprises (PME) est un facteur permettant de lutter efficacement contre le chômage.

Ce ne sont pas les esprits d’initiative qui en manquent vraiment dans le pays, mais plutôt la volonté de chaque Centrafricain de créer en vue de porter main forte à leur pays qui en a besoin. Ils doivent prendre en compte l’exemple des expatriés qui viennent et en un laps de temps, ceux-ci sont devenus des créateurs de richesse. Pendant ce temps, des Centrafricains sont dans le conflit.

Par ailleurs, l’entrepreneuriat reste un endroit d’échange et d’expérience des affaires et des créances malgré que ce concept soit peu connu par des jeunes centrafricains en général.

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Bangui 5 février 2022—(Ndjoni Sango) : Le phénomène nouveau dans le pays, se veut cette habitude que nombreux des concitoyens se taillent aujourd’hui.  Les matins qui sonnent l’heure  d’aller au boulot, des Centrafricains se paient le luxe de passer de  gauche à droite, demander de l’argent pour se rendre en ville. Raison évoquée, ces hommes ont des entreprises à mettre en route.

Vu que le manque d’emploi est une maladie pour la République, chercher à remédier à ces manques, va entraîner les habitants, dans le général, à créer des emplois. Mais comment réussir à faire installer ce qui donnera de revenus à celui qui en réclame ?

Car l’on semble comprendre par un grand public, que faire les mille pas auprès des compatriotes non-initiés, servira à rafler de la monnaie  en chiffre  éloquent pour sortir un truc  qui garantira l’offre aux frères démunis.

C’est pourquoi, demander 75 ou 100 F CFA aux amis et  connaissances  pour compléter les frais de Bus, Taxis aux  bénéficiaires leur permettant d’arriver si vite au Centre-ville. Ce n’est que jeu de dupe parce que le manque de sou donne le souci aux heureux  profiteurs qui s’en tirent agréablement.

Le fruit rassemblé leur sera d’un beau plaisir tant l’alcool sera de la partie, pour vivre leur petite vie de Bangui. Et donc, au lieu d’ouvrir une entreprise que tout le monde appelle à cœur joie, ce ne sera que tromper les indigènes qui donnent à boire aux petits malins.

Il faut faire très attention dans un espace comme la République centrafricaine où tout est à refaire, de ne pas tomber sous les influences d’un « ignare » qui peut  faire  marcher même l’Ange de Dieu. Au lieu d’Entreprise, on ne parlera que de duperie pour troubler le Centrafricain, faible d’esprit. Ne doit-on pas être prudent pour ne point  céder aux caprices de Satan ?

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