Bangui 13 mai 2023—(Ndoni Sango): Le conflit armé en cours au Soudan joue défavorablement sur l’économie de son pays voisin la Centrafrique. Cette tension sécuritaire a provoqué non seulement le déplacement d’une vague de personnes vers la frontière avec la RCA, mais freine également les échanges commerciaux entre les 2 pays à défaut de l’insécurité qui règne le long de la frontière centrafricano-soudanaise.

La République centrafricaine située au cœur de l’Afrique est de nouveau affectée par la crise militaro-politique au Soudan. Pays enclavé, la RCA se ravitaille en produits de toute qualité par les autres nations frontalières telles que le Cameroun, Tchad, le Congo-Brazzaville, la RDC et le Soudan. Et les localités de l’extrême Est du pays se ravitaille à partir du Soudan connaît aujourd’hui des violences armées.

La crise au Soudan a un impact négatif sur la RCA. Vue sa situation géographique avec le Soudan. Bien avant ces tensions sécuritaires, le Soudan approvisionne deux régions de la RCA avec les produits de premières nécessités, notamment la Vakaga et le Bamingui-Bangoran. Avec cette crise qui perdure encore, ces régions subissent déjà la flambée des prix de ces produits sur les marchés.

Selon les informations, aujourd’hui dans ces régions, un sac de sucre contenant 50kg qui se vendait avant à 40.000FCFA a doublé de prix 80.0000FCFA. Il y’a aujourd’hui, plus de 9725 personnes dont 3397 Centrafricains rapatriés sont hébergés par des familles d’accueil ou installées dans des campements au Nord de la RCA.

L’autre aspect déploré est celui de la situation humanitaire avec l’afflux des réfugiés Soudanais ayant trouvé refuge sur le sol Centrafricain précisément, à Am-Dafock.

Avec cette allure, il y’a de quoi à s’inquiéter sur la tension sécuritaire au niveau des frontières de la RCA avec le Soudan. A chaque fois qu’un pays frontalier est en crise sécuritaire, les autres pays subissent la flambée des conséquences d’une manière ou d’une autre.

Le mieux dans cette situation est de préserver le climat d’affaire et des échanges commerciaux à travers des dispositifs sécuritaires afin de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans les régions affectées.

Pour ce faire, il est préférable de préserver la paix au détriment de la guerre car, plusieurs pays de l’Afrique centrale ont tant souffert des crises militaro-politiques à répétition.

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Bangui 2 août 2022—(Ndjoni Sango): L ‘Association des Ecrivains Centrafricains qui fait la promotion des œuvres littéraires a présenté le livre de Rock Silvère Zima, inspecteur des impôts sur le thème « Impact de la crise militaro politique sur la mobilisation des recettes fiscales en RCA : Cas de la Direction de la Fiscalité des Moyennes Entreprises de 2012 à 2017 ». Cette présentation officielle a eu lieu le samedi dernier à l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature.

Dans le cadre de promouvoir les œuvres littéraires produites par les écrivains et chercheurs Centrafricains, l’Association Des Ecrivains Centrafricains, a présenté au cours d’un café littéraire, les œuvres du chef de division de contrôle des impôts du 7ème arrondissement.

Cette rencontre de donner et de recevoir a été bénéfique pour les étudiants en année de soutenance, des opérateurs économiques et des cadres en matière de la fiscalité.

Les nombreuses violences armées qu’a connu la RCA est à l’origine de plusieurs blocages. Tel est le cas de la baisse dans les recettes fiscalo-douanières et même la chute de bon nombre des entreprises, ce qui constitue un cas de force majeure permettant à l’Etat de faire face à ses charges régaliennes. C’est dans ce contexte que la stratégie de mobilisation des recettes fiscales en périodes de conflits armés a été choisie comme thème central par l’auteur de l’ouvrage.

« Cet ouvrage est divisé en deux grandes parties comprenant chacune deux chapitres qui porte sur le contexte et l’aperçu de la fiscalité des moyennes entreprises en RCA. Et la deuxième partie porte sur les conséquences de la crise militaro-politique sur la mobilisation des recettes fiscales. Et la seconde partie à deux chapitres, dont le premier parle des conséquences socio-politico-économiques de toutes ces crises qui ont impacté négativement sur la mobilisation des recettes fiscales », a détaillé savoir Rock Silvère Zima l’auteur de l’ouvrage.

« La raison principale est que je suis arrivé au niveau de l’administration fiscale en pleine période de crises pour faire mes recherches et je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas des problèmes cruciaux qui empêchaient les contribuables de venir payer leurs impôts. Il n’y avait pas aussi des moyens adéquats pour pouvoir répondre favorablement aux missions assignées à l’administration fiscale centrafricaine », a-t-il conclu.

Rappelons qu’au cours de cette fluctueuse présentation, l’auteur a présenté aux annexes de son ouvrage les tableaux statistiques regroupant les indices et les perspectives des chiffres d’affaires durant le début des périodes de conflits armés de 2012 jusqu’en 2017.

Ce livre coûte 14 euros soit 15.000 FCFA, et sera mis en vente dans les différentes librairies et bibliothèques. Un guide du contribuable a été aussi présenté par l’auteur dans lequel les opérateurs économiques devront s’en servir afin d’éviter les sanctions et les pénalités fiscales car, « qui paye ses impôts bâtis son pays ».

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Bangui, 6 mai 2022—(Ndjoni Sango) : Les réseaux sociaux sont de nos jours des moyens numériques de communication indispensables. Car, ils facilitent la communication entre des personnes à des milliers de kilomètre. Mais ceux-ci ont des impacts parfois négatifs sur certains utilisateurs qui deviennent totalement dépendants. Il y a d’autres qui l’utilisent pour des règlements de comptes et les transforment en lieu de propagande et d’incitation à la haine.

Jadis, les communications se font par voie orale, puis par télégramme, courriers de poste pour arriver de nos jours à l’internet. Cette nouvelle technologie d’information et de communication permet le rapprochement même à des milliers de kilomètre, d’une personne à l’autre. Ceci, à travers les réseaux sociaux comme l’internet, le Facebook, le whatsapp, instagram, twitter et plusieurs autres applications.

Mais ces moyens de communication ont des impacts négatifs sur certains utilisateurs qui en trouvent comme des moyens de distraction. Comme témoigne Romaric Bakia, un utilisateur patenté de Facebook : « L’internet dans son ensemble est un moyen indispensable de communication. Comme vous me voyez, je suis en train d’échanger avec mon frère et plusieurs de mes amis qui sont à des milliers de kilomètres de chez moi, via whatsapp et en un seul instant, ce qui est bénéfique, puisqu’on se parle comme si on est proche, l’un de l’autre. Mais le grand problème est que certains utilisateurs, lorsqu’ils sont sur internet, ils oublient tout ce qu’ils doivent faire au quotidien par exemple le travail, les activités domestiques et certaines autres occupations. Car, ces internautes y passent tout leur temps et oublient ce qu’ils doivent faire. Ce qui est un manque à gagner pour l’avancement du pays », a-t-il critiqué.

Ce constant vient après que certains utilisateurs des réseaux sociaux y deviennent dépendants ou encore les utilisent dans un contexte de règlement des comptes et les transforment en lieu de propagande et d’incitation à la haine.

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Bangui 28 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : WILPF Groupe Centrafrique a organisé le 25 janvier 2022 à Bangui, un atelier de formation à l’endroit de ses membres sur l’impact des conflits armés sur l’environnement. Le but recherché de cet atelier est d’avoir des arguments solides, pour mener des actions de plaidoyers et de sensibilisations auprès de certaines cibles permettant aux détenteurs d’armes à la rendre pacifiquement afin que la paix et la sécurité reviennent définitivement.

Pendant plusieurs décennies, la République centrafricaine fait face à des multiples crises militaro-politiques qui continuent d’impacter négativement le pays avec en toile de fond des conséquences néfastes sur l’environnement et sur la vie humaine. Cette situation déplorable due aux conflits armés, a des impacts  sur le quotidien des Centrafricains qui n’aspirent qu’à la paix.

Pour analyser cette problématique afin de dégager une solution, les membres de WILPF-Centrafrique, sous les auspices de sa présidente nationale, Bernice Ouango- Ndackalla, ont réfléchi autour de deux thèmes : « Place et rôle de la femme dans la protection de l’environnement » et « l’impact des conflits armés sur l’environnement ».

Durant cette assise articulée sur les deux thèmes susmentionnés, les bénéficiaires et les experts ont d’abord fait le constat de l’impact des conflits armés sur la vie humaine en posant plusieurs questions entre autres, qu’en-est-il de ce qui nous environne ?

L’eau, l’air, la terre, la faune et autres espèces qui vivent soit dans l’eau soit sur la terre. Sont-elles à l’abri des conflits armés ? Quelle sorte d’impact subissent-elles pendant ou après les conflits ?

La Présidente nationale de cette organisation répond en donnant quelques éléments de réponse sur leur action, « cette activité s’inscrit dans notre vision d’une République centrafricaine sécurisée, pacifiée, dans laquelle il fera bon vivre. Nous sommes convaincues que cette vision ne pourra devenir réalité que si tout le monde apporte sa modeste contribution aux efforts consentis par les autorités nationales, les autres associations et organisations non gouvernementales tant nationales qu’internationales pour le retour de la paix et de la sécurité en RCA »,  a précisé Bernice Ouango-Ndackalla qui a ajouté que c’est dans cette optique que les femmes et filles de Centrafrique, réunies au sein de leur association nationale, ont fait du désarmement pacifique, leur priorité.

A travers cet atelier de formation, la Présidente nationale de WILPF-Centrafrique a rappelé le rôle crucial et l’engagement de la participation des femmes à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres en Centrafrique.

Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet : No To War ! Non aux conflits armés ! A la fin de cette formation, des perspectives d’avenir ont été identifiées à savoir : entrer en contact avec les ministères de l’Environnement et des eaux et forêts pour un partenariat et se rapprocher du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).

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Bangui 13 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Un problème réel auquel le Centrafrique se confronte, se résume en phénomène de transport qui cause du tort à la marche du pays. Le mauvais découpage de la ville en tant que capitale d’une république, provoque des failles. Comment résoudre un tel dilemme si l’on ne fait pas attention à temps ?

Les ministères de la Sécurité, du Transport et du Commerce ont une capacité véritable de surseoir à la difficulté nationale. Parce que, il revient à ces entités de se parler et coordonner ce qui se passe dans la ville. Tant un bon déroulement de ce qui se passe au jour le jour partout, doit les mettre aux aguets de la vie de la capitale.

Mais, on semble comprendre que le pays s’en va sans que quelques personnages de hauts rangs ne songent à son épanouissement. Qu’est-ce que cela  peut-il dire aux compatriotes qui savent voir un peu clair dans la maison ?

Aller à Bangui, coûte aujourd’hui du diamant à amasser. Il n’est pas donné à tous cependant, de recueillir cette pierre précieuse quand bien même il a de l’essor. Chaque responsable sait pourquoi il est appelé à diriger un cabinet comme on les a cités. Le dommage s’installe quand on sait finalement que les gouvernants et tous ceux qui les soutiennent ne font absolument rien pour satisfaire la grande masse qui, la matinée, le soir, se grouille pour se bagarrer et gagner son petit pain. Mais a-t-elle la possibilité qui lui donne toute la facture de lutter comme il faut ?

Posons la question aux trois membres de gouvernement présumés devant exercer dans ce sens. Beaucoup pensent alors que si la police tente de mettre de la loi sur les routes, le problème est à 100 pour 100 déplacé. Erreur de jugement.

La vie de la Ville, il faut vraiment qu’on le sache exactement. Sinon, tout le monde qui veut être à la tête du pays, même s’il sort d’un gîte ultra sombre, se croit capable de veiller honnêtement à tout et efficacement. Seulement de visu, le désordre s’amplifie. Et l’étranger de criailler, qu’elle déshonneur !

C’est pourquoi, que les bus, taxis et taxi motos soient comptabilisés et disposés de manière à ce que chaque citoyen devant aller à gauche, à droite passe son petit bonhomme de chemin sans trop se lamenter, sans trop attendre et sans trop médire de la circulation routière urbaine.

Comme la presse joue le jeu qui lui revient de ramener les choses à la norme, tout un chacun a son sens nécessaire pour se refaire une œuvre dans le but qui convienne à tous. Les incompétences pourraient, dans la mesure du possible, s’envoler et laisser la place au bon constructeur de l’empire.

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