Bangui 26 février 2022—(Ndjoni Sango) : A Bangui, un rassemblement a eu lieu ce samedi au rond-point des Nations Unis pour protester contre la libération des légionnaires français de la Minusca qui ont tenté d’atteindre la vie du président Touadera le lundi dernier à l’aéroport de Bangui.

Pour ces manifestants venus de tous les coins de la capitale centrafricaine, leur libération n’a pas respecté la procédure normale du moment où le parquet de Bangui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les faits qui leur sont reprochés.

« Nous avons jugé que la libération de ces mercenaires qui ont voulu assassiné notre président, n’est pas normale. En principe, on devrait laisser la justice centrafricaine faire son travail, car le parquet de Bangui a ouvert une enquête sur leur tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat centrafricain. Nous sommes frustrés par rapport à leur libération », dénonce Stéphane Bewane, l’un des organisateurs de la manifestation.

Pour exprimer leur mécontentement, les manifestants ont brandit des pancartes sur lesquelles, des messages de dénonciation et de soutien au président Touadera, sont inscrits.

« Touadera est notre espoir. Touadra, paix et prospérité. Stop MINUSCA. France, MINUSCA= terrorisme. L’ONU ne respecte pas les lois de la RCA », ce sont là les messages brandis par les manifestants.

Cette manifestation intervient au moment de la visite du Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, dans le pays depuis vendredi 25 février, où il va échanger avec les autorités centrafricaines sur des questions liées à la présence de la MINUSCA en RCA.

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Bangui 24 Février 2021— (Ndjoni Sango): Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a été sauvé de justesse par les gardes de sa sécurité à l’aéroport de Bangui, d’une tentative d’assassinat par des mercenaires français de la Minusca. Chose que l’ONU et la France veulent faire semblant de reconnaitre.

Les faits sont sacrés. Si l’on revient aux faits on comprendra que la vie du président de la République centrafricaine menacée. La présence des quatre légionnaires français de la Minusca dans le cercle de sécurité du président Touadera qui revenait du sommet Union européenne-union africaine.

Les premiers éléments de l’enquête du parquet de Bangui ont révélé beaucoup d’indices. Le véhicule à bord duquel se trouvaient ses mercenaires français n’était pas de la Minusca. Or, le personnel de la Minusca n’utilise jamais des véhicules banalisés.

Le type de véhicule du personnel de l’ONU est un véhicule de couleur blanche et estampillé UN. Pourquoi ils se trouvaient dans un véhicule banalisé et en location ? Et pourquoi le véhicule est-il lourdement armé ? Déjà à ce niveau, ils ont enfreint la loi de la République centrafricaine et les principes de l’ONU.

Selon le communiqué du procureur de la République, le véhicule a été suspecté et surveillé de près par la police centrafricaine depuis deux mois. Tous ces éléments révèlent bien un projet machiavélique planifié. L’intention ce jour était de liquider le président Faustin Archange Touadera, selon plusieurs des observateurs indépendants.

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Bangui 24 Février 2021— (Ndjoni Sango): La réaction de la France a été si vite dès l’arrestation de ses quatre mercenaires qui ont voulu tenter à la vie du président Touadera à l’aéroport de Bangui.  Des chantage, pression et tapage diplomatique sont utilisés pour exiger la libération de ces suspects.

N’eut été la vigilance des forces de l’ordre centrafricaines pour détecter les quatre mercenaires français à quelques mètres du président Touadera, la RCA allait connaître le pire le lundi dernier. A bord d’un véhicule banalisé lourdement armé, ils ont été appréhendés et conduits au service d’investigation.

Aussitôt, la France a chargé une batterie de pression sur les autorités centrafricaines. L’ambassade de France à Bangui a été la toute première institution à sortir un communiqué pour condamner leur arrestation. Or, les suspects étaient présentés comme étant des membres du personnel de la MINUSCA. C’est quand même étonnant.

Comme dans son habitude, la France utilise un chantage diplomatique pour exiger la libération de ces mercenaires. La France a menacé de suspendre la délivrance des visages de l’espace Schengen aux autorités centrafricaines si les quatre légionnaires ne sont pas libérés.

Pour la France, la République centrafricaine demeure sa colonie qui doit continuer à se soumettre à ses ordres. Les autorités françaises savent pertinemment que ces mercenaires sont fautifs et ont dérobé aux règles de l’ONU. Mais, elles exigent leur libération comme si de rien n’était.

Or, les enquêtes préliminaires du procureur de la République centrafricaine ont trouvé certaines preuves de plan machiavélique contre la vie du président Touadera afin de mettre au pouvoir en RCA quelqu’un va exécuter tous les ordres de l’Elysée. Heureusement pour les Centrafricains, ce plan a été un échec.

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