Bangui 31 mars 2023 –(Ndjoni Sango): Dans le cadre de bien  assurer les responsabilités et  de la lutte contre la pauvreté, certains ménages à Bossangoa dans l’Ouham intensifient des actions en faveur de la culture de maïs tout en intégrant des groupements pour doubler leur rendement. Cela leur permet de faire des revenus raisonnable  afin de prendre en charge leur famille et payer  la scolarité de leurs enfants.

Certains exploitants agricoles trouvent à cette occasion un moyen par lequel ils doivent en profiter pour doubler ou tripler leur production. Comme on dit le plus souvent l’union fait la force la plupart des agriculteurs de maïs qui se mettent en groupement bénéficient de l’aide de certaines ONG en vue d’une meilleure récolte et la prise en charge de leur famille.

« Avec la culture de mais cela a vraiment changé ma vie de famille, parce que c’est à cause de revenus que je paie l’écolage de mes enfants. J’appuie aussi mon mari en vue d’avoir notre pain quotidien. Cela me permet de s’occuper de mes enfants. La culture maïs c’est un atout pour nousune entreprise qui génère assez de revenus. Beaucoup pensent qu’aller au champ et cultiver la terre est une humiliation ou c’est une tache purement réservée aux hommes alors que les femmes constituent une  main-d’œuvre à ne pas négliger. Je demande aux hommes et aux femmes de se servir de mon exemple et de leurs propres yeux ils verront combien les résultats seront probants » a témoigné Marie Hélène Ngaïssona, une exploitante agricole

Rappelons que dans l’Ouham 80 groupements sont pris en charge par le projet  Cadre, intégré et renforcé qui soutient les  producteurs de sésame et de maïs en leur  fournissant des semences et des matériels permettant aux habitants de la région de Bossangoa  de développer leurs activités agricoles.

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Bangui, 5 novembre 2022-(Ndjoni Sango) : En vue de barrer la route à l’insécurité alimentaire, la Coopérative Oualombé de Ndangala s’active  uniquement à travers une immense production de la culture mécanisée de maïs destiné à l’autosuffisance alimentaire et à la commercialisation.

Depuis  sa création le 23 avril 2018 la Coopérative Oualombé regroupe des Associations des agriculteurs issus de village Ndangala et dispose à  l’heure actuelle quatre (4) tracteurs pour la  culture de maïs en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire.

« Nous voulons développer la culture de maïs pour permettre aux agriculteurs d’avoir beaucoup  d’argent afin qu’ils deviennent de grands planteurs pour permettre à notre pays d’exporter le maïs hors de notre territoire voilà notre vision. », a déclaré le président de la Coopérative Armand Rock Souambeti.

Il faut préciser que non seulement ces activités vont répondre aux ententes  des populations du village Ndangala situé à 30 Km de Bangui mais vont également  aider les membres de la Coopérative à subvenir à leurs besoins.

« Autrefois nous cultivons manuellement, nous payons les gens pour labourer la terre et déraciner les arbres après cette culture mécanisée nous permet de nous occuper de la scolarité des enfants et le bien-être de la famille », a témoigné Marie Lucie Gbeyamakwa.

Par ailleurs des difficultés ont été enregistrées pendant les récoltes : « Les difficultés de cette année se résument beaucoup plus en terme  des tracteurs mais il faut d’autres tracteurs supplémentaires pour rattraper les saisons perdue », a suggéré le président de la Coopérative.

Il sied de mentionner que cette année la culture de maïs a atteint au moins 60 hectares cependant la Coopérative a bénéficié de l’appui technique du ministère de l’Agriculture à travers le programme de l’appui à la promotion de l’entreprenariat en milieu rural et urbain vapeur plus palme d’or.

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Bangui 18 juillet 2022—(Ndjoni Sango): Le projet de mécanisation de la culture de maïs qui a été lancé le mois de mars dernier à Ndangala, village situé à la sortie sud de Bangui sur la route de M’baiki, commence à porter ses fruits. C’est pour cette raison que le Premier ministre Félix Moloua a effectué le samedi 16 juillet dernier, une mission de suivi, pour constater l’évolution des travaux.

L’agriculture est un facteur indispensable pour le développement d’un pays sur plusieurs domaines. La République centrafricaine est un pays qui a beaucoup de potentialités en ce qui concerne le domaine agropastoral. Car, avec ses terres fertiles qui font pousser des herbes, favorisant le pâturage, elle est un atout pour beaucoup d’agriculteurs et éleveurs.

Mais les multiples conflits ont fait que  ce domaine reste encore embryonnaire. Et pour sauver ce secteur très indispensable, plusieurs projets de mécanisation ont été mis en place afin de favoriser des cultures de masse pour permettre une autosuffisance alimentaire en République centrafricaine. C’est dans cet ordre d’idées que le projet de mécanisation de culture de maïs a été lancé à Ndangala, l’un des villages de terre fertile en Centrafrique.

Afin de savoir si ces travaux lancés, suivent leur cours sans faille, le Premier ministre, Chef du gouvernement, accompagné de quelques ministres et plusieurs autres partenaires au développement ont effectué une mission de suivi de ce projet de mécanisation. Ce qui leur a permis de constater que ces travaux lancés sur plusieurs hectares ont commencé à porter de fruits avec la poussée des maïs qui seront prêts à récolter d’ici la fin du mois de septembre.

L’agriculture mécanisée est un atout pour le développement socioéconomique d’un pays. Elle permet la production abondante des produits vivriers. Ce qui est un plus pour les Centrafricains en terme d’autosuffisance alimentaire.

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Bangui 4 mai 2022—(Ndjoni Sango) : Le gouvernement de Félix Moloua entend faire l’agriculture mécanisée l’une des priorités pour développer la République centrafricaine à travers. A travers une réunion tenue le mardi 3 mai, le chef du gouvernement a souhaité le lancement prochain de la campagne de la culture mécanisée.

Après avoir accueilli le don en matériels agricoles le mois dernier, le premier ministre centrafricain entend concrétiser l’acte à la parole. Cet ainsi qu’au cours de la réunion de cabinet de ce mardi 3 mai, il a souhaité le lancement de la campagne de la culture mécanisée de maïs édition 2022.

A l’issue de cette rencontre, des points ont été faits sur le projet dont le Coordonateur du projet a montré les dispositions pratiques. A en croire Thierry Martial Ouandé, Coordonnateur du Projet d’appui à la Reconstruction des Communautés de Base phase 1 (PARCB1), les matériels agricoles dont les tracteurs du projet PRECAN sont déjà mobilisés et se trouvent en place et lieu des activités, notamment les sites. Les semences y compris sont également mobilisés attendant seulement la confirmation de la date du lancement pour rentrer en action.

Ainsi donc sur l’instruction du premier ministre, ministre d’Etat en charge de l’économie et du plan, la campagne de la culture mécanisée de maïs sera lancée très prochainement. Tout en souhaitant plein succès à cette unième édition, le premier ministre a aussi souhaité une amélioration dans cette compagne contrairement à celle de l’année dernière.

Il faut par ailleurs noter que la RCA est un pays riche en ressource naturelle dont la terre fertile avec des atouts pour développer l’agriculture. Hélas, son grand problème est que l’agriculture est encore à une phase embryonnaire qui ne favorise pas vraiment son éclosion.

Les agriculteurs pratiquent encore la culture analogique, la vieille méthode qui ne favorise pas vraiment la culture de rente. Le lancement prochain de cette campagne est un pas de plus vers la culture moderne.

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Bangui 22 avril 2021—(Ndjoni Sango): Dans le cadre de la transformation industrielle agricole visant l’amélioration de façon substantielle de la valeur ajoutée comme la culture du maïs en Centrafrique, le gouvernement et ses partenaires se lancent dans cette filière pour lutter contre la malnutrition et la pauvreté. C’est dans cette optique que le ministre de l’économie et du plan, Félix Moloua et certains partenaires ont effectué une visite d’inspection du complexe d’industrie alimentaire, la société nouvelle HUSACA, le samedi 17 avril 2021.

Cette visite avait pour objectif, de visiter la nouvelle installation fournie par GOLFETTO, une entreprise italienne à la société nouvelle HUSACA, d’une capacité de 30 tonnes par jour, destinées à la fabrication du pain à base de maïs.

Selon le Ministre de l’économie et du plan, Félix MOLOUA, cette activité s’inscrit dans le cadre de la relance de la filière maïs en République centrafricaine, qui selon lui, n’est rien d’autres, que l’ambition du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, visant à venir à bout de la famine et de la malnutrition qui menace les conditions d’existence des populations.

Ce programme financièrement appuyé par la Banque d’Afrique et du Développement (BAD), a mis en œuvre, différentes activités qui vont permettre de développer ladite filière. Depuis l’intervention du Programme en 2020, les exploitants agricoles, groupements et familiaux, sont passés d’acheteurs à vendeurs de maïs.

« Suite aux événements militaro-politiques, les productions agricoles, base de l’autoconsommation, notamment le maïs, le manioc, les légumes secs, etc., ont connu une baisse drastique. Les réserves alimentaires se sont très vite épuisées obligeant les populations à développer des stratégies de survie pour faire face à l’insécurité alimentaire galopante »,  a précisé le ministre.

Quant au directeur général de la société nouvelle HUSACA, Read HARIRI, a estimé que le maïs constitue l’une des principales spéculations agricoles du pays. Il est aussi à la base de l’alimentation des populations, a-t-il ajouté.

« C’est une denrée alimentaire très consommée. Les résidus de la plante (tiges, pailles, etc.) sont utilisés comme fourrage pour le bétail et/ou enfouis dans le sol pour fertiliser les champs de culture », a-t-il conclu.

Le maïs constitue aussi une source de revenus importante pour les ménages qui vendent une partie de leur récolte sur les marchés locaux pour satisfaire leurs besoins quotidiens.

« La faible productivité est liée à la mauvaise qualité des semences et aux problèmes d’accès et de disponibilité des produits phytosanitaires. Mais avec le programme entrepris par le Gouvernement, en partenariat avec le PAM, l’ACDA, sur appui financier de la BAD, les problèmes résolus et les objectifs assignés seront atteints », a indiqué le directeur général de la société nouvelle HUSACA.

Dans cette lutte contre la faim et la pauvreté, le gouvernement travaille avec ses partenaires, notamment, le Programme alimentaire mondial (PAM), la Banque africaine de développement (BAD), l’ACDA et le Secrétariat permanent du RCPCA.

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