Bangui 23 novembre 2022—(Ndjoni Sango) : Les témoignages à l’endroit des instructeurs russes ne cessent de se faire entendre. C’est le cas des gardiens de la paix en formation à l’Ecole nationale de la police, qui témoignent sa gratitude envers les formateurs russes pour les séries de formation qu’ils ont reçu.

Ils sont au nombre de 55 élèves policiers dont 30 garçons et 25 filles qui sont en train de suivre une formation à l’Ecole Nationale de la Police Centrafricaine. Au cours de ces séries de formations reçues auprès de leurs anciens, il y’a également une suite logique de cette formation, celle qui est encadrée par les instructeurs russes. Ces Forces de sécurités intérieures du corps de la police, formés spécialement témoignent la qualité de ces prestations.

Ces panoplies de formations sont entre-autres : le montage et le démontage des différents calibres tels que (PM ; AKM ; PKM ; RPK) ; les techniques pour arrêter un bandit et le conduire au poste ; Comment se défendre contre un ennemis armé ; comment désarmer des ennemis armés, les techniques de combats à mains nues pour neutraliser un malfrat ; les différentes positions pour tenir une arme ; comment attaquer lors d’une offensive et le cross combat.

Ces séries de formations reçues par les élèves policiers auprès des instructeurs russes, constituent un plus pour ces FSI dans l’accomplissement de leur mission qui est le maintien de la paix.

« Grâce à cette formation reçue auprès des instructeurs russes, je me sens capable de neutraliser un malfrat et le conduire au poste. J’ai bénéficié de beaucoup de choses avec cette formation qui continue toujours qui vont me servir d’outils sur le terrain. Je m’engage également à défendre et à servir mon pays pour un retour définitif de la paix », a promis Elodie Béatrice Tegnoloma-Yambré, élève policière et bénéficiaire de ladite formation.

Cette formation des futurs policiers se passe dans de bonnes conditions en attendant la proclamation des résultats du test de recrutement des 1000 Forces de sécurités intérieures lancé il y’a de cela quelques mois par les autorités concernées.

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Bangui 23 juin 2021—(Ndjoni Sango): Un mois après le lancement de la campagne de vaccination lancée par le ministère en charge de la santé publique contre la maladie à coronavirus dans la capitale centrafricaine en mai dernier, certains filles et fils du pays se sont volontairement rendus dans des centres de vaccination les plus proches pour recevoir la première dose de vaccin Astra-Zeneca.

La campagne de sensibilisation de lutte contre la Covid-19 avec la vaccination en République centrafricaine commence a porté ces fruits. C’est l’exemple d’un père de foyer habitant le quartier carrière dans le Bimbo 2, qui s’est rendu sans attendre dans l’un des centres de vaccination situé au quartier Fatima dans le 6^ème arrondissement pour se faire vacciner contre la pandémie de coronavirus.

« Il y’a de cela quelques jours précisément deux semaines que j’ai reçu la première dose de ce vaccin. Trois jours plus tard, j’ai commencé à ressentir des fatigues et après ma température a augmenté j’ai compris que ce sont les effets secondaires suite à ce vaccin. Après avoir reçu le vaccin, le médecin m’a conseillé de revenir au centre si je reçois des sensations inhabituelles et c’est ce que j’ai fait », a-t-il expliqué.

« Je conseille également à mes compatriotes qui ignorent encore la présence de cette dangereuse maladie de s’approcher du centre le plus proche pour se faire vacciner afin de barrer la route à la propagation de cette peste qui continue de décimer le monde entier et notre pays en particulier », a-t-il souhaité.

Les avis sont partagés sur ce vaccin Astra-Zeneca. Pour certains Centrafricains, ce vaccin est le fruit d’une invention satanique ce qui fait qu’ils se méfient de se faire vacciner sous prétexte qu’on va leur introduire une marque satanique dans le corps lors de la vaccination.

Pour d’autres, ce vaccin a été rejeté par les autres pays Africains à savoir La République Démocratique du Congo et l’Afrique du Sud à cause de son efficacité.

Aujourd’hui, le nombre des personnes vaccinées contre le Covid-19 en République Centrafricaine est d’environ 55000. Que doit faire le ministère de santé pour sensibiliser les Centrafricains de la capitale et ceux des provinces à se faire vacciner davantage pour riposter contre cette crise sanitaire?

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Bangui 29 avril 2021— (Ndjoni Sango) : La pandémie de coronavirus qui était considérée comme une fiction pour partie de la population, devient une réalité, à cause de sa montée en puissance avec les nouveaux cas de contamination. Et les différents témoignages de certains guéris sur les stations de radios nationales et également sur les réseaux sociaux ont convaincu les pessimistes.

Depuis l’apparition de la maladie à coronavirus sur le territoire national au mois de mars 2019, certains centrafricains vivants dans la capitale et dans les périphéries ont pris à la légère l’existence de cette peste malgré les mesures barrières édictées par les autorités compétentes pour barrer la route à cette dangereuse maladie.

Une année plus tard, cette crise sanitaire refait surface cette fois avec des taux de contaminations plus élevés que l’année dernière. Suite aux différents témoignages recueillis auprès de ceux qui ont été contaminés par cette peste et qui ont recouvré la santé, prouvent déjà à suffisance, que cette maladie est à prendre au sérieux.

L’un des patients guéris du Covid-19 est le président fondateur du parti politique dénommé Mouvement Démocratique pour le Renouveau Centrafricain (MDREC), Joseph Bendounga et en même temps député élu de Bimbo 3, qui était l’invité de la Radio Ndèkè Luka. Il  a eu à confirmer qu’il a été testé positif du coronavirus et hospitalisé par la suite pendant deux semaines afin de recouvrer la santé.

Le Covid-19 est une réalité, d’après Joseph Bendounga : « La maladie à coronavirus n’est plus de l’imagination. Ce virus existe bel et bien sur le sol centrafricain. J’attire l’attention du public Banguissois de prendre conscience de l’existence de cette dangereuse maladie et aussi, d’appliquerles mesures barrières pour lutter contre cette crise sanitaire »,a-t-il lancé.

A titre de rappel, le ministère de la santé a eu à faire un communiqué de presse pour annoncer les nouveaux cas de contamination liée à la pandémie à coronavirus. De nos jours, le nombre des personnes contaminées est de 6224 dont 5246 patients guéris et 85 décès.

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