Bangui, 26 avril 2023—(Ndjoni Sango) : En République Centrafricaine Capitale Bangui, beaucoup de commerçants qui font des diverses activités, en les appelant parfois des vendeurs ambulants. Ces  commerçants  n’aspirent qu’au développement et la sécurité dans le pays, mais en vue des déviations routières ne leur favorisent pas une libre circulation au quotidien afin de se prendre en charge et nourrir leur famille.

Ils sont pour la plupart, des jeunes diplômés en chômage ou des jeunes désœuvrés voir même des enfants abandonnés par leurs familles, qui se battent au quotidien pour leur  survie ainsi que celle de leur famille. Ces derniers parcourent souvent des kilomètres, des quartiers, sillonnent des bars et des restaurants pour évacuer leurs produits.

Un vendeur des sacs de voyage habite au quartier Gobongo, père d’un enfant et dans une maison en location affirme qu’il a beaucoup de peine en cette période car les déviations dues aux travaux routiers à des impacts réels sur ses activités. Bertrand « la déviation des routes nous fatigue trop, le fait de côtoyer le chemin nous donne de la peine. Parfois avant 13 heures on est fatigué et on est obligé de retourner à la maison. Mais je suis très content de voir mon pays qui commence à développer» a-t-il déploré.

Dans une dizaine de propos recueillis, tous ces jeunes vendeurs ambulants éprouvent les mêmes difficultés en cette période au regard de nouvelle survenue dans le pays. Même si  les travaux de réhabilitation sont une situation  difficile pour eux mais leur souhait comme celui de tous les centrafricains d’ailleurs, est la restauration  d’avoir arrangé le pays pour un développement vrai.

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Bangui, 20 mars 2023 –(Ndjoni Sango) : Suite aux multiples cas des vols des téléphones et autres biens des Centrafricains et des étrangers ces derniers temps au marché combattant, les vendeurs aux abords dudit marché s’entendent à lutter contre ces voleurs sachant que ces derniers une fois attrapés et remis aux force de l’ordre se verront toujours relaxés.

II faut dire que de nombreux Centrafricains gagnés par l’esprit de patriotisme sont disposés à lutter contre les maux sous toutes ses formes qui gangrènent notre société mais le plus souvent ces derniers sont découragés par les actes posés par certains agents de force de l’ordre.

« J’ai constaté que ce rythme n’honore pas notre pays et étant donné que je suis natif de combattant et, surtout que je connais  les rouages. Ces voleurs le plus souvent viennent d’ailleurs et font des opérations en vue de ternir l’image des jeunes de combattant en général et en particulier les conducteurs de mototaxis. C’est pourquoi je me suis évertué à défendre cette cause. Comment comprendre qu’un cortège de mariage quitte depuis le Km 5 sans incidence  et arrivé au niveau du marché combattant et c’est ici qu’un voleur a pris le risque pour arracher le cadeau du mariage. C’est ainsi que je me mettais à sa poursuite pour retirer l’emballage qui a changé de main », a témoigné Kovoungbo Askin un vendeur de pain au marché combattant.      

Par ailleurs la République Centrafricaine dispose des terres suffisamment  arables et à  perte de vue qui doit attirer les jeunes désœuvrés mais,  force est de constater que de nombreux jeunes ne s’intéressent pas à ce secteur alors que beaucoup de pays arrivent à se développer grâce à l’agriculture.

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Bangui 25 Octobre 2022—(Ndjoni Sango) : ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au commerce ambulant ces jeunes qui sillonnent les artères de la cité capitale avec des friperies, des téléphones portables et bien d’autres produits. Interrogés, plusieurs d’entre eux affirment que c’est ce petit commerce qui leur permet de subvenir à leurs besoins quotidiens même s’ils ne sont qu’au service des grossistes à qui ils font des comptes chaque soir.

Ils sont jeunes filles et garçons vendeurs  d’habits, de chaussures, de denrées alimentaires, de thé ou café avec un pousse-pousse, qui font le tour de la ville de Bangui ce jour sous un soleil de plomb qui frappe au crane avec des charges allant jusqu’à 20kgs sur le dos ou la tête.

Quoi de plus noble que de chercher honnêtement son pain quotidien et ce même à prix de souffrance et de grands sacrifices. C’est ce qu’ont compris bon nombre de jeunes désœuvrés à Bangui.

Téléphones portables, habits et chaussures, denrées alimentaires et produits cosmétiques constituent le menu de leur charge. Les bars, restaurants et les centres administratifs sont leurs lieux de prédilections. Une fois devant un potentiel client, c’est avec un langage soigné et préparé qu’il aborde celui-ci, lui vantant les bienfaits de leurs produits en vente.

« Les produits que nous vendons pour la plupart ne sont pas à nous, ils appartiennent à des grossistes qui nous les remettent chaque matin pour que nous fassions le tour de Bangui à la recherche de la clientèle. Un petit pourcentage nous revient sur chaque produit que nous arrivons à écouler et c’est cet qui me permet de subvenir à mes besoins quotidiens » a confié Junior un vendeur ambulant de friperie que nous avons rencontré.

Pour d’autre cas, ce sont de petites entreprises qui recrutent ces jeunes et les forment aux techniques de marketing avant de leur envoyer pour la vente des produits.  Il est souhaitable que ce secteur si insignifiant soit-il puisse faire l’objet d’attention des personnes de bonnes volontés et surtout des grossistes qui doivent bien rémunérer ces jeunes pour leur permettre de vivre décemment.

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