Jean Barkès NGOMBE KETTE, candidat indépendant à la présidentielle /@Eric Ngaba
L’ancien Maire de Bangui, Jean Barkès NGOMBE KETTE présente sa vision de transformer l’image de la République centrafricaine longtemps ternie par de nombreux maux dont la population en est victime. Le candidat indépendant à la présidentielle du 27 décembre 2015 au 31 janvier 2016 exprime son engagement pour un changement radical de son pays qu’il compte diriger. Lors d’une soirée de festivité relative à la célébration de la fête de proclamation de la République centrafricaine, le 1er décembre 2015, Jean Barkès NGOMBE KETTE s’est confié aux Journalistes venus pour la circonstance, pour expliquer sa motivation de vouloir diriger la Centrafrique afin de redonner l’espoir au peuple centrafricain.
La célébration de la proclamation de la République centrafricaine a été organisée dans le pays par plusieurs manières compte tenu de sabotage de la célébration de cette fête nationale par les autorités de la transition depuis plus de trois années. Plusieurs personnalités ont pris part à cette célébration dont entre autres Elie Dotté et Ndakala Pagonendji, respectueusement ancien premier ministre et l’ancienne ministre des affaires sociales. Pour toujours marquer cette commémoration dans la mémoire des Centrafricains, l’ancien Maire de Bangui, Jean Barkès NGOMBE KETTE, aujourd’hui candidat indépendant à l’élection présidentielle en Centrafrique a du organisé à son domicile à Bangui cette fête nationale avec ses candidats à la députation et l’équipe de sa campagne électorale. L’occasion pour le candidat indépendant d’échanger avec toute son équipe venue de l’intérieur du pays et de tous des arrondissements de la ville de Bangui, sur sa vision politique et sur les questions de l’heure. Pour Jean Barkès NGOMBE KETTE, il est temps pour chacun de fils et de fille de ce pays de renouer à la paix et la réconciliation afin de rebâtir la République centrafricaine.
Jean Barkès NGOMBE KETTE /@Eric Ngaba
« Le temps plus que tout permet de rechercher les causes profondes des frustrations, et des incompréhensions qui se sont cristallisées en nous, de trouver des réponses permettant de nous mobiliser autour d’une ambition commune malgré nos particularités, afin de construire une société où le vivre ensemble et la paix seront devenus des réalités », martèle le candidat indépendant.
D’après l’ancien Maire de Bangui, le choix sera entre celui qui a fait le travail qu’on attendait de lui, ceux qui ont promis et qui ont failli, et ceux dont on ne sait rien qui promettent monts et merveilles, lors de ces élections à venir. Le bilan est un critère plus sûr que les promesses, selon lui. Il invite tous les Centrafricains, tous les talents à se départir de leurs choix identitaires et partisans et prendre leur place auprès de lui pour soutenir la candidature de celui qui, de tous les acteurs publics depuis Bokassa, a répondu à la mission qui lui était confiée, en posant des actes concrets, et des réalisations visibles dans le cadre de ses attributions. Jean Barkès NGOMBE KETTE avant d’avancer les raisons d’être aujourd’hui candidat à l’élection présidentielle.
« Cette crise extrême a ébranlé les Centrafricains, et chacun attend des réponses claires sur les choix, les priorités des candidats. Et de tous côtés, ils sont surtout attentifs au bilan, à la personnalité et au parcours de ces candidats. Ils se demandent à qui cette fois-ci confier leur destin, tant ils sont échaudés par les trahisons et promesses non tenues par le passé. J’ai été Maire de Bangui de 2003 à 2011, et vous m’avez vu à l’œuvre pendant toutes ces années. La Mairie et la ville étaient dans un état de délabrement matériel et fin ancier avancé quand j’ai pris mes fonctions. J’ai décidé de relever un défi majeur. Démontrer que les maux qui gangrènent notre société et nos institutions ne sont pas une fatalité, lorsqu’on inscrit toute action dans la nécessité de replacer l’homme au cœur de tout projet », a souligné L’ancien Maire de Bangui
Pour cela, il ajoute qu’il s’est entouré d’une équipe recrutée sur des critères de compétence, intégrant la diversité et la parité. Le moteur de cette équipe, d’après lui, était l’encouragement dans le travail par la valorisation du mérite, en contrepartie d’une exigence de résultat et d’intégrité. Cela lui a permis de lancer toutes ses réalisations, de réorganiser et renforcer les services de la mairie dans lesquels la corruption et toutes malversations ont été éradiquées. Ces réalisations, en matière d’aménagement et d’assainissement de la ville, et d’actions sociales en faveur de la population et particulièrement des catégories fragilisées, loin d’être de simples spéculations sont aujourd’hui visibles et vérifiables. Ce qui démontre que la fatalité peut être vaincue par la force du courage lorsque celui-ci est soutenu par une volonté sans faille.
Pendant ces huit années et demi à la tête de la mairie de Bangui, son action était appréciée de tous. Il vient aujourd’hui proposer au peuple centrafricain sa candidature à l’élection présidentielle parce qu’il pense que le pays a besoin d’une autre politique et de nouveaux acteurs politiques. « Parce que je me sens capable d’assumer cette tâche, et enfin parce que j’ai acquis l’expérience des responsabilités non seulement à la Mairie mais aussi par mon parcours personnel. Beaucoup de chefs d’Etat de par le monde ont fait leurs premières armes dans des responsabilités municipales avant de présider aux destinées de leur pays. Et je ferai pour la RCA ce que j’ai fait pour la Mairie de Bangui » a-t-il argumenté.
Sa proximité avec toutes les communautés pendant ces années d’expérience à la tete de la mairie de Bangui, est un atout non négligeable qui pourra contribuer à ramener une cohésion rapide entre les Centrafricaines et Centrafricains. Il a souligné qu’il va travailler avec tous les Centrafricains sans distinction aucune, comme il l’a toujours fait ; chacun à la place où il sera utile au pays en fonction de ses qualités et spécialités.
« Je ferai appel à toutes les compétences et bonnes volontés dans le pays et la diaspora. Une réflexion collective sera menée pour voir dans quelles mesures et sous quelles formes les personnes retraitées valides qui sont des puits de connaissances et d’expériences peuvent se rendre utiles au pays si elles le souhaitent. L’action que nous mènerons ensemble si vous m’accordez une majorité de suffrage devra s’inscrire dans la durée » a-t-il conclu
Eric NGABA