Charles Malinas, l’ambassadeur de France en Centrafrique, devrait anticiper son départ de Bangui (prévu pour la mi-2016) dès après le second tour du scrutin présidentiel, le 31 janvier.
Paris lui reproche en effet d’avoir misé sur le mauvais cheval en donnant à ses interlocuteurs la nette impression qu’il soutenait la candidature de Martin Ziguélé, proche du Parti socialiste français, lequel a réalisé au 1er tour une performance jugée très décevante – il est arrivé en quatrième position. « Que le futur président soit Anicet Dologuélé ou Faustin Touadéra, on voit mal comment Malinas pourra cohabiter avec lui », dit-on au Quai d’Orsay.
L’ancien directeur de cabinet de Yamina Benguigui est également un proche de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, dont le mandat prendra fin en mars. Une raison supplémentaire d’acter son départ plus tôt que prévu.
Source: Jeune Afrique