Ndjoni-Sango (Bangui 25/03/16):_Il existe plusieurs groupes de danse et musique en République Centrafricaine. La plupart d’entre eux ont plusieurs fois représenté le pays dans des festivals mais ne sont pas valorisés, faute d’absence notoire d’une politique de développement culturel. Le Groupe MOLIKA TI CENTRAFRIQUE est l’un des exemples.
« La culture sans ma culture m’acculture », dit un contemporain. « Molika veut dire tu étais où, dans la langue Gbaka de la Lobaye ». Nous a répondu l’un des danseurs de ce groupe. On les retrouve dans le 6e arrondissement de Bangui. Les danses, tout comme leur déguisement sont expressifs des valeurs culturelles de la RCA.
« Nous demandons aux autorités de ce pays de nous aider, nous avons été à des festivals en France, nous avons reporté des prix en Afrique Centrale ». Nous a répondu Thibaut, le leader de ce groupe. Une paire de tam-tams, avec quelques instruments traditionnels et même deux bouteilles composent les objets d’orchestration des pas et rythmiques traditionnelles.
Ce groupe est souvent sollicité dans différentes cérémonies. Des cérémonies politiques, des cérémonies funestes, sportives, etc. Leurs spectacles attirent souvent un petit tout autour. « Nous discutons et bouclons nos prix avant de venir jouer, parfois 50.000Frs ou moins, 100. 000 ou plus ; ça dépend de l’arrangement qu’on s’est donné ». Nous a répondu en Sango une jeune danseuse du groupe.
Juvénal KOHEREPEDE