Ndjoni-Sango (Bangui 21/04/16) : Dans une interview exclusive accordée à Ndjonisango, le président de la fédération centrafricaine de Handball a fait le tour des différentes questions qui font l’actualité de cette discipline en République Centrafricaine.
Ndjoni-Sango (NS) : Les finales de la 9e édition du Festihand qui devraient se jouer en septembre auront finalement lieu à partir du samedi 23 de ce mois, pourquoi tout ce retard ?
Patrick NINGATA DJITA (PND) : Pour cette année le championnat tirait à sa fin au mois de décembre les éliminatoires du Festi-hand ont été joués au mois de décembre 2015. Et après cela il était question que la situation globale du pays… qu’on puisse aller aux élections législatives et présidentielles et c’est cette raison qui a guidé le bureau fédéral pour suspendre l’organisation de ces différentes finales pour ne pas que les manifestions que nous allons organiser coïncident avec les campagnes législatives ou présidentielles comme les élections se sont bien passées…nous avons pensé au niveau du bureau fédéral organiser ces finales les 23 pour la 9e édition et 24 avril, voilà la raison principale pour ma part nous pensons que toutes les conditions sont réunies pour l’organisation de ces différentes finales..
NS : Toutes les conditions sont réunies, ça veut dire qu’il n’y aura pas des difficultés les jours du 23 et 24 avril ?
PND : Nous allons commencer le samedi sur le terrain de l’INJS pour finir le dimanche toujours sur le terrain de l’INJS (Institut National de la Jeunesse et de Sport, NDLR). Nous avons écrit aux différents sponsors, certains nous ont répondu favorablement, d’autres nous ont répondu négativement, nous tenons compte de tout ça pour organiser ces finales.
NS : A propos des compétitions qui attendent internationale les Fauves, est ce que l’on peut déjà avoir une idée sur ces compétitions tant sous régionales que continentales ?
PND : Vous savez notre pays sort d’une crise, une crise ou même le fondement de notre pays a été touché, comme la paix commence à s’incruster durablement, la fédération internationale a adressé une correspondance pour organisation d’une nouvelle édition de challenge, nous avons reçu l’invitation pour abriter ce tournoi mais malheureusement la situation sécuritaire de notre pays ne permet pas qu’on abrite une telle compétition, la République Démocratique du Congo revient encore pour prendre l’organisation de cette activité qui concerne la jeunesse, en 2014 nous étions à Kinshasa et cette année nous repartons encore à Kinshasa, les pays comme le Gabon et le Cameroun qui n’ont jamais organisé une telle compétition, pouvaient le faire, donc vous voyez le problème n’est pas spécifique à la RCA, et la RD Congo est revenue pour sauver la zone4.
NS : L’Assemblée Générale Elective de la Fédération centrafricaine de Handball a pris du retard, et cela a créé le doute dans l’esprit de beaucoup de sympathisants de handball, est-ce que vous pouvez revenir sur la date, est ce que cette date est définitive et qu’il n’aura pas d’autres report ?
PND : L’Assemblée Générale Elective de la Fédération Centrafricaine du Handball aura effectivement lieu le 14 mai 2016. Je comprends les sentiments des uns et des autres. Je profite de votre micro pour dire ceci : Dans le milieu du sport, on doit mesurer les mots que l’on emploie dans les médias. Nous avions contacté les clubs de Bangui et les ligues de provinces pour l’organiser en septembre 2015, c’est le bureau du le CNOSCA (Comité National Olympique et Sportif Centrafricain) qui nous a écrit pour nous dire cette période coïncidait avec celle des jeux Africains. Donc il fallait la repousser. Je prie tout le monde de prendre leur mal en patience et que le 14 mai il y aura effectivement cette Assemblée Générale au stade Barthélémy Boganda.
NS : Pour finir, est ce que vous serez candidat à votre propre succession ?
PND : Monsieur Juvénal, vous savez lors ce que j’ai été désigné pour me présenter aux élections au niveau de la fédération, c’était les vœux de tous les handballeurs, c’était sur un plan d’actions. Mais malheureusement mon mandat était entaché par ce que notre pays a connu. Je vais poser la question aux clubs, est-ce qu’avec la crise nous avons posé les bonnes actions ? ils le diront. Si les clubs parlent d’autre langage, je vais me poser la question par deux fois pour agir. Mais les échos qui me parviennent font état qu’on ne peut juger quelqu’un sur un mandat entaché de crise. Mais le moment viendra, je vous dirai si je suis candidat ou pas.
NS : Monsieur Patrick NINGATA DJITA, nous vous remercions.
Propos recueillis par Juvenal KOHEREPEDE