Centrafrique : "La France doit reconnaitre ses erreurs et demander pardon aux Centrafricains" Héritier Doneng

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Héritier Doneng/@Photo page Facebook

« On ne cache jamais la lumière du soleil, je l’avoue avec un engouement patriotique que la vérité doit éclater et que la France doit demander pardon au peuple centrafricain » dixit Héritier Doneng, à l’issue d’une conférence de presse. C’est dans ce sens que ce dernier commence à relater des faits qui dépassent l’entendement de tout le monde dont nous faisons lire ses propos.

Chers compatriotes !

Conscients de notre maturité politique et de l’impérative volonté de prendre notre responsabilité et notre destinée en main, devant la Nation, devant la communauté internationale et devant l’Histoire. Car, il y a des décennies, notre Nation est tombée dans une trappe de crises que chacun de nous, tous les jours ne cesse de s’interroger sur les origines.

Tel qu’il le faut. En ma qualité, je me suis mis à forger afin de vous éclairer sur cette morne crise dont nous traversons, grâce cette édition. En dénonçant tous les actes qui peuvent nuire au processus de la paix en Centrafrique.

Ayant compris que l’ennemie de la paix et du décollage de notre pays c’est la métropole. Nous ne devons plus accepter à ce que la RCA sombre de nouveau dans la crise. Trop c’est trop.

Lisez pour réveiller votre âme.

Bonne lecture !

Chapitre I : L’ESCLAVAGE ET LES MISSION D’EXPLORATIONS

Au milieu du xve siècle, les marins du Portugal atteignent les côtes de l’Afrique occidentale. Percevant les Africains qu’ils rencontraient comme une main-d’œuvre gratuite pour leurs plantations de sucre des îles Canaries (des îles situées au large du Portugal, dans l’océan Atlantique), les Portugais commençaient à les enlever pour en faire d’eux leurs esclaves.

Puis, lorsque le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre et la France fondaient des colonies dans le Nouveau Monde qu’ils viennent de découvrir (le continent américain), ils y installaient de grandes plantations de sucre, café, riz, tabac et coton. Pour planter, cultiver et récolter, les colons européens décidaient d’embarquer des milliers d’Africains vers les Amériques pour en faire d’eux une main-d’œuvre gratuite (des esclaves). Cette traite des Noirs devenait progressivement officielle dans toute l’Europe : par exemple, le roi Louis XIV faisait publier en 1685 le « Code noir », qui règlementait le traitement des esclaves dans les colonies françaises.

À partir du xviiie siècle, la traite des Noirs et leur esclavage commençaient à faire l’objet des critiques : des communautés chrétiennes jugeaient la pratique du trafic humain contraire aux lois de Dieu ; des esclaves affranchis par leur maître (c’est-à-dire libérés) décrivaient les souffrances qu’ils ont endurées ; certains économistes tentaient, en outre, de faire passer l’idée qu’un ouvrier rémunéré est plus motivé pour travailler qu’un esclave (non payé). De ce fait, l’idée de l’abolition de l’esclavage se propageait en Europe, notamment par le biais des philosophes des Lumières.

Le Danemark était le premier pays européen à voter une loi contre la traite des Noirs, en 1792. Il était suivi par la France (un décret révolutionnaire de 1794, mais qui n’a jamais été appliqué) et le Royaume-Uni en 1807. Cependant, la pratique de l’esclavage subsiste dans les colonies britanniques jusqu’en 1833 ; et il faut attendre 1848 pour que les esclaves français retrouvaient leur liberté (1863 pour les esclaves hollandais). Au Brésil, l’esclavage n’était aboli qu’en 1888.

Dans les États du Nord des États-Unis, l’importation de nouveaux esclaves était abolie en 1808. Cependant, dans les États du Sud, où l’économie repose sur les plantations du coton, les grands propriétaires restaient farouchement esclavagistes. Le désaccord entre les États du Nord et ceux du Sud menait à la guerre civile, appelée la guerre de Sécession (entre 1861 et 1865). La victoire du Nord, antiesclavagiste, rendait l’esclavage illégal ; c’est le 13e amendement de la Constitution américaine.

Malgré toutes ces lois, la traite des Noirs s’est toutefois poursuivie dans la clandestinité et d’une autre manière à travers les missions d’explorations.

Les explorateurs sont poussés par la curiosité et par des intérêts d’ordre scientifique, religieux et, surtout, commercial. Ils voulaient en effet accéder directement aux richesses des Indes (l’Asie du Sud-est) sans avoir recours aux marchands arabes. Ils souhaitaient aussi convertir le plus de gens possible à la religion chrétienne.

Les expéditions maritimes sont rendues possibles grâce aux progrès de la navigation. La caravelle, considérée comme une invention portugaise, était le principal navire des grandes découvertes de cette époque.

Les pays découvreurs de terre nouvelle se lançaient sur des routes différentes :

– le Portugal explorait à l’Est la route des Indes (c’est-à-dire l’Asie du Sud-est, plus tard appelée lesIndes orientales), mais découvrait aussi, à l’Ouest, le Brésil ;

– l’Espagne s’aventurait à l’Ouest et découvrait des territoires qualifiés plus tard d’Indes occidentales : l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud (hors Brésil) ;

– l’Angleterre et la France envoyaient quant à elles des découvreurs sur les voies maritimes non explorées par les Portugais et les Espagnols, celles de l’Atlantique Nord. Leurs navigateurs ont pour mission de trouver des passages vers l’Extrême-Orient au Nord-ouest et au Nord-est de cet océan.

Dès le début du xve siècle, les Portugais explorent la côte occidentale de l’Afrique sous l’impulsion de Don Enrique, dit Henri le Navigateur, fils du roi du Portugal Jean Ier. Celui-ci finance plusieurs expéditions, mais n’y participe pas lui-même. Après sa mort, le Portugal poursuit la découverte des côtes africaines. C’est ainsi qu’en 1488, Bartolomeu Dias franchit le cap de Bonne Espérance (la pointe sud de l’Afrique).

Grâce à cet exploit, les Portugais venaient pour la première fois de contourner l’Afrique. À partir de ce moment-là, ils dirigent résolument leurs explorations vers l’Est. L’Inde est atteinte par Vasco de Gama en 1498.

Ces avancées permettaient aux Portugais d’installer une série de places commerciales (comptoirs) de l’Europe à l’Indonésie. Ils devenaient les maîtres de la route maritime de l’Orient par l’océan Indien.

Toutes ces missions d’exploration ont permis aux Européens, à partir du XIX siècle, de s’installer dans le monde entier. Convaincus de la supériorité de leur civilisation, ils la diffusent dans tous les territoires conquis ; c’est l’âge d’or de la colonisation.

Chapitre II :

L’AGE D’OR DE LA COLONISATION ET LES PARTAGES DU MONDE

Une colonie est un territoire qui se trouve sous la domination d’un autre pays (appelé la métropole) et qui en dépend totalement aux niveaux politiques, économiques et culturels. Depuis le xviie siècle, le terme colon désigne celui qui fonde ou peuple une colonie. C’est au siècle suivant qu’apparaît le terme colonisation, qui désigne l’action de coloniser.

Les colonies sont peuplées par des colons. Des entrepreneurs s’y installent et exploitent les terres et les richesses. Elles sont gouvernées par des administrateurs venus de la métropole. Les colonies ne disposent d’aucune liberté et ne se gouvernent pas elles-mêmes.

La colonisation a débuté au xvie siècle, mais c’est au xixe siècle qu’elle prend toute son ampleur. Le phénomène concerne la plupart des États de l’Europe de l’Ouest (France, Angleterre, Portugal, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Italie). Ces pays européens ont alors fini de découvrir le monde. Ils sont suffisamment forts et développés pour s’imposer en Afrique, en Asie et en Amérique.

L’Empire colonial britannique est le plus important. À son apogée, il comprend l’Inde, la Birmanie, l’Australie, le Canada, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Soudan et le Kenya. Les colonies britanniques sont réparties sur les 5 continents. L’Empire colonial français est concentré en Indochine et en Afrique (du Nord, de l’Ouest et Equatoriale).

Le continent africain est un parfait exemple de l’ampleur de la colonisation. Pour éviter des confrontations entre les Etats européens sur le terrain, en 1885 à la demande du chancelier allemand BISMARK, la conférence de Berlin a eu lieu dont l’Objet est de partager l’Afrique en colonie afin de permettre à ces Etats d’implanter leurs dominations politiques et militaires. En Afrique centrale, le Congo belge était donné à la Belgique. Le Congo Brazzaville et l’Oubangui Chari à la France. Le Sud-est du Cameroun à l’Allemagne et le Nord-ouest aux anglais. Ainsi en 1889, les français ont fait une percée sur le fleuve Congo puis la rivière de l’Oubangui afin de créer leur base militaire de Bangui ensuite de progresser au nord du pays.

Malgré la conférence de Berlin, quelques décennies plus tard, la concurrence entre les puissances européennes sur les territoires de leurs colonies puis en Europe. A cela s’ajoutait l’assassinat du prince François Ferdinand, donnèrent naissance à la Première Guerre Mondiale de 1914, qui se termina par la défaite des puissances de l’axe dont l’Allemagne faisait partie. Ensuite la signature de l’armistice qui sanctionna l’Allemagne de la main mise sur toutes ses colonies, qui furent partagées entre les vainqueurs. Par cet ordre d’idée, le Cameroun et l’Ouest de la RCA, occupés par les allemands, étaient donnés à la France. Quelques décennies plus tard l’accession d’Adolph Hitler au pouvoir en Allemagne et ses ambitions au pouvoir entrainèrent la Seconde Guerre Mondiale, marquée par l’occupation de l’Est de la France et de sa capitale Paris par les troupes allemandes.

Pour parvenir à se lever la tête, le général Charles de GAULLES a pu mobiliser les habitants des colonies françaises « tirailleurs » pour libérer les français du joug des nazis.

En effet, pour les États colonisateurs, la colonisation est nécessaire d’un point de vue économique. Elle leurs permet de s’approprier les matières premières (minerais, métaux précieux) et les plantations (telles que l’hévéa qui permet de produire le caoutchouc) des territoires colonisés. Ils peuvent aussi y trouver des débouchés pour leurs industries. L’expansion coloniale est ainsi à son apogée dans les années 1890, qui correspondent à une période de crise économique importante pour les nations européennes.

Les populations indigènes constituent une main d’œuvre bon marché pour les mines et les plantations. De plus, pour la France, dont la population est moins nombreuse que celle de l’Allemagne, les colonies sont une réserve de soldats, dans laquelle elle puisera abondamment lors des deux Guerres Mondiales.

La colonisation permet également aux Nations Européennes d’affirmer leur puissance en soumettant ces territoires et ces peuples à leurs lois et en imposant leur modèle de civilisation(supposé être le meilleur), leur langue et leur religion.

Lors des conquêtes coloniales, les explorateurs découvrent de nouvelles parties du monde. Les missionnaires tentaient de diffuser la langue et la religion de la puissance colonisatrice. Les entrepreneurs et les colons s’installent, ouvrent des mines ou créent des plantations.

Certaines colonies sont conquises de façon pacifique. Mais, dans la plupart des cas, la colonisation se fait dans la violence et s’accompagne d’une guerre ou même d’un génocide (c’est-à-dire l’extermination des populations conquises).

En 1914, l’Empire colonial français couvre 11 millions de km² (ce qui correspond à 28 fois la surface de la France) et compte 50 millions d’habitants.

Pour éviter d’éventuels guerres et de sauver l’avenir de la planète, Franklin Delanoë Roosevelt (1882-1945) est un homme d’État américain, qui a été président des États-Unis de 1933 à 1945. Il a joué un rôle déterminant dans la victoire des Alliés lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Réélu président en 1936, 1940 et 1944, Franklin Roosevelt observe avec méfiance la montée d’Adolf Hitler en Allemagne. Lorsque le Japon, allié de l’Allemagne, attaque la base américaine dePearl Harbour le 7 décembre 1941, Franklin Roosevelt engage les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale. Allié à Winston Churchill, le Premier Ministre de la Grande-Bretagne, et à Joseph Staline, le dirigeant de l’Union soviétique, Franklin Roosevelt participe à la stratégie de guerre et prépare le débarquement en Normandie lors de la conférence de Yalta, en février 1945. Bien qu’en étant pas participante à la conférence, il a été offert à la France ses colonies afin qu’elle puisse bénéficier de leurs richesses naturelles, pour réparer ses pertes pendant la guerre. Les conférenciers ont fait accepter la création de l’ONU (l’Organisation des Nations Unies). Comme dans la charte de l’ONU, il n’y pas de peuple inferieur, ni de peuple supérieur, tous les Etats colonisés doivent directement accéder à l’indépendance.

En Asie, l’Indochine accède à l’indépendance en 1954 après une longue guerre qui prend fin avec la défaite de l’armée française à Diên Biên Phu, elle prend le nom de Viêt Nam. Le Laos et le Cambodge deviennent indépendants la même année.

Mais alors que le conflit s’achève en Indochine, la guerre d’Algérie commence en 1954. L’Algérie devient indépendante en 1962 et les « pieds noirs » (les colons français installés en Algérie) doivent regagner la France.

1- LES INDEPENDANCES EN AFRIQUES ET LES DUPES EN AFRIQUE FRANCOPHONE

En Afrique, La Tunisie et le Maroc accédaient à l’indépendance en 1956. Pour éviter la guerre comme en Algérie et au Viet Nam, Charles de gaulles était obligé d’octroyer l’indépendance aux colonies françaises d’Afrique noire. Qui est un plan AVANT INDEPENDANCE = APRES INDEPENDANCE.C’est-à-dire une fois être indépendants, les Etats d’Afrique noire auraient manqué des cadres pour intervenir dans les écoles et les hôpitaux. Pour combler ces déficits, Charles de gaulles a convaincu les dirigeants Africains de convaincre leurs populations d’accepter d’entrer dans l’indépendance avec la France en devenant membres de la communauté française, dont le président légitime est le Président français, c’est-à-dire un département de la France. Mais toute fois ces peuples peuvent élire un président et un parlement, afin de bénéficier des appuis des coopérants français, prévus sous forme d’accord de transfert des compétences à l’article 78 de la constitution française. À l’issue d’un referendum, le 28 septembre 1958, que tous les pays africains colonisés par la France ont voté par OUI, sauf la Guinée de SEKOU TOURE qui a voté par NON. Auquel lors de la campagne en Guinée, Charles de Gaules à réussi des hurlements de la population Guinéenne.

Conscient de l’acte de SEKOU TOURE, Barthélémy BOGANDA voulait rattraper ses erreurs d’avoir convaincre les oubanguiens à voter par OUI, d’entrer dans l’indépendance avec la France. Il rejoint le mouvement des panafricanistes avec KWAME KRUMAH et SEKOU TOURE pour la création des Etats Unis d’Afrique afin de se débarrasser de la France. En accélérant le processus de proclamation de la république centrafricaine mais par malheur, les services secrets français l’ont intercepté, ils l’ont enlevé et le déporté pour une prison française aux Antilles, à laquelle sa disparition était interprétée par un accident d’avion auquel son corps n’a pas été retrouvé. A vrai dire le plan est de liquider physiquement B.BOGANDA mais c’est grâce aux menaces de son ami, le PAPE JEAN XXIII qui menaçait Charles de GAULE de tout faire mais sauf de ne pas toucher à un seul cheveu de BOGANDA. Cette affaire a fait l’objet de plusieurs polémiques auxquelles l’Ex Président KOLINGBA quand à lui a suspendu l’anniversaire de la mort de BOGANDA du 29 Mars et aussi un groupe des nationalistes ne cesse de réclamer jusqu’au aujourd’hui l’exhumation du corps de Barthélémy BOGANDA et le soumettre à un test ADN.

« Nous avons perdu notre Chef ! Et nous devons suivre ses traces et son combat. » Cette déclaration d’Abel GOUMBA a occasionné son évincement par David DACKO avec l’appui de la France.

À la lumière des faits qui s’expliquent par la duplicité et la volonté manifestée et affichée par la France de ne pas vouloir laisser épanouir ses ex colonies, dont la République centrafricaine. D’où grâce à leurs matières premières stratégiques, la France reste et restera l’une des puissances militaires mondiales, le jour où le monde connaitra une carence des ressources naturelles. La France peut en procurer de ses colonies voire pour fabriquer des armes nucléaires.

Cette duplicité et cette volonté qui s’expriment à travers les multiples crises militaro-politiques récurrentes qui n’ont eu de cesse d’endeuiller le peuple tout entier, d’influencer négativement le fonctionnement harmonieux de nos institutions et de rendre inefficaces et moindres les actions de nos dirigeants. Ce qui a conduit, inéluctablement au retard chronique que connaît notre pays. République centrafricaine ;

La France a mis toutes ces stratégies en place dans le seul but de ravir à la République centrafricaine les principales matières premières et produits stratégiques (les hydrocarbures liquides ou gazeux, l’uranium, le thorium, le lithium…) dont regorge le sous-sol, en dictant aux Centrafricains sa volonté quant à leur mise en valeur – délai d’exploitation, pourcentage de bénéfice,…

Pour éviter d’éventuelles contraintes, la France précipita David DACKO à entrer sur la scène pour proclamer l’indépendance en Aout 1960. Une indépendance qui sera matérialisée par la signature des accords de coopération que la France a fait signer à DACKO, Fulbert YOULOU et TOMBALBAYE lors de la soirée de gala à la cérémonie de l’indépendance du Congo lorsqu’ils étaient ivres.

L’un des articles 2 de cet accord déclare que le président de la république française est le président de droit des Etats membres de cette Communauté, qui peuvent élire leurs présidents et leurs parlements. Autres accord ont été signés à savoir le deuxième accord qui se porte sur les matières premières stratégiques. Qui déclare que si la RCA voudrait exploiter ses matières premières, elle doit adresser une demande au gouvernement français pour demander son accord. En plus un accord de défense qui déclare que si la RCA serait attaquée, la France doit se sentir attaquer.. Voilà ainsi la machine est verrouillée et le deuxième plan consiste à imposer au peuple centrafricain des Chefs d’Etat non éclairés qui viendront jouer le jeu de la France et que la France serait prête à les faire partir au moment où, ils comprendraient son jeu. Ce plan est souvent mise en œuvre par les ultras libéraux et les oligarques corrompus.

2- LE SYSTEME MONDIAL ULTRA-LIBERAL ET LES OLIGARCHIES CORROMPUES

Pour comprendre comment le système Mondial ultra libéral et les oligarchies corrompues fonctionnent. On peut se poser la question suivante :

Qui soutient les élections des élus Français?

Si ce n’serait pas le secteur privé français ou la société civile française? AIDEZ MOI A GAGNER LES ELECTIONS JE VOUS AIDERAI A GAGNER. Voilà ce jeu qui se passe en France entre les candidats, le patronat et les leaders de société civile pendant les élections.

En effet une fois soutenir l’élection des présidents français, le secteur privé et la société civile française auront leurs parts de profit à tirer dans leurs domaines d’intervention. Les pays colonisés par la France à leurs tours doivent efficacement contribuer à la réalisation de ces profits et promesses. Ce dernier élu à son tour, va mettre la pression sur les dirigeants de ces pays respectifs d’appliquer à la lettre la préservation des intérêts français (entreprise, ONG, association, centre culturel etc.). En mettant à leur tour la pression sur les entreprises nationales afin d’évanouir leur fonctionnement pour les conduire en faillite. Soit en les revendant à des sociétés françaises pour leur privatisation en société annexe ou succursale. Au profit de cela les firmes françaises deviendront maitresse du terrain dans leur domaine respectif (monopole) sur le territoire des pays colonisés. Celle-ci à leur tour, vont vendre leurs produits et leurs services très chers à la population des pays colonisés et leurs organisations (société civile des pays colonisés). Ces entreprises françaises réalisent un maximum de profit qui ne seront investis qu’en France sans pour autant rendre compte d’évanouir l’économie de ces pays colonisés et de les rendre de plus en plus pauvres. Ces derniers, faute de besoin se tournent les yeux vers la France pour demander de l’aide humanitaire.

Le commerçant veut toujours de gros bénéfices, voilà si les entreprises françaises ne sont plus rentables alors les ONG françaises peuvent l’être?

Moins d’entreprise en RCA pour tant d’ONG. Grâce aux pays colonisés, la France est une contributrice favorable a l’ONU et une grande parasite pour les bureaux de représentation pays du système de l’ONU. L’exemple pour les centrafricains qui adorent les dons et les aides de l’ONU et ne veulent pas travailler. Il faut les pousser à faire la guerre comme ça le président français plaidera l’aide humanitaire devant la tribune de l’ONU et de l’Union Européenne pour que les ONG françaises en profiteront.

Voilà pourquoi la paix traine sur le territoire centrafricain il y’a plusieurs décennies et la caisse de l’Etat reste vide malgré que des milliards des milliards ont été décaissés pour l’urgence humanitaire et la relance des activités socio-économiques en RCA. Le secteur Production est monopolisé par les firmes françaises qui vendent très chers à la population. Par exemple dans le domaine de la micro finance (CMCA), de sucrerie (SUCAF), minier (AREVA), vente d’hydro carbure (Total), construction et Travaux Publics (Vinci SATOM) la CFAO etc. Cela évanouie l’économie nationale du pays, le rend de plus en plus pauvre, le cas concret de la société Total, qui entravent l’arrivée des concurrents sur le sol centrafricains mais n’arrive pas à couvrir la consommation locale par conséquent engendre des difficultés de transports à Bangui et en province qui constituent des goulots d’étranglements majeurs au développement et évanouissent l’économie nationale. Ceci occasionne la hausse des prix des denrées alimentaires et produits de première nécessité, qui à son tour évanouit très rapidement le maigre revenu des ménages centrafricains.

En plus avec peu d’entreprises, le gouvernement centrafricain réalise peu de recette qui le rend incapable de verser le salaire et de réaliser de grandes ambitions telles que la création d’emploi aux jeunes désœuvrés, la construction des édifices publics etc. d’autres part la corruption, la baisse du niveau de la population, la mauvaise gouvernance et la hausse du taux de chômage accélèrent le niveau de la pauvreté extrême en république centrafricaine.

Les entreprises françaises en Centrafrique n’investissent pas dans la construction des édifices de haute gamme, n’étendent pas le champ de leurs actions mais monopolisent le marché. Le cas de la Société d’hydrocarbure Total monopole dans la vente d’Hydro carbure en Centrafrique mais sa représentativité n’est que visible à Bangui au niveau des arrières pays zéro malgré tout elle contraint l’arrivée des concurrents sur le sol centrafricain.

3- LES ORIGINES INTERNES DE LA CRISE CENTRAFRICAINE

C- Un capital social faible, synonyme de la rupture entre l’Etat et la population due à une mauvaise gouvernance qui se résume en deux cas.

  1. Le capital social vertical est très faible, traduisant une rupture profonde entre l’Etat et la population, due à la confiscation du pouvoir. La faillite de l’Etat dans le versement des salaires aux fonctionnaires et le cumul des arriérés de salaires entrainant une rage de corruption au sein de l’administration publique. Les mérites sont souvent délivrés aux impétrants au profit d’intérêt tout comme autre service aux bénéficiaires, par conséquent l’Etat manque de cadres compétents prenant en compte les besoins réels du pays dans le temps et l’espace. Liés aux difficultés d’accès à l’éducation entrainant à leurs tours la baisse du niveau et la baisse du taux de scolarisation. La santé faute de personnel compétent. A la crise généralisée de l’emploi due à l’absence d’une politique de création d’emploi et d’autonomisation des jeunes. La destruction du tissu économique. L’absence d’une véritable politique du développement enfin l’effondrement du capital social. Tous conduisent la population majoritairement pauvre et mécontente à plus vite s’adhérer à des idéaux révolutionnaires contre les régimes en place faisant naitre des dizaines de séries de Coup d’Etat et de conflits militaro-politiques.
  2. Le capital social horizontal faible, traduisant une rupture entre les communautés. Les gens ont tendance à se côtoyer par affinité. la haine, l’égoïsme et l’exclusion prennent place par des actes criminels (Commérage, Pillage, sorcellerie etc.) ont été reliés aux clivages ethniques. Car la confiscation du pouvoir au profit d’un clan et la gestion patrimoniale des biens publics font engendrer le mécontentement contre le clan au pouvoir.

Voici ces sorts que subit la communauté musulmane après le départ de Djotodia musulman. Souvenez-vous bien le groupe ethnique Yakoma fut victime de ce genre d’agression à l’époque de l’ex- président Patassé après le départ de Kolingba entre les années 1996, 1997, 2001. Leurs biens pillés, leurs maisons brulées, occasionnant leurs déplacements forcés vers l’extérieur du pays. Ensuite les villes de Paoua et Markounda après le départ de Patassé.

Une fois qu’un clan s’installe à la tête du pays, c’est à eux leurs tours de confisquer le pouvoir et de gérer patrimonialement les choses et ceux de l’armée seront là pour mettre la pression sur tous ceux qui veulent s’opposer à leurs politiques. C’est ce qui se passe en Centrafrique depuis longtemps. Nous avons entendu parler de Mayomokola, de Grélombé, de Ndjadère, de Dogo plus pire de la seleka assoiffée d’une vengeance rotative qui par grave erreur a confondu tous les non musulmans avec les parents à Bozizé et c’est le nœud du problème. Les musulmans avec leurs situations économiques peu favorables furent victimes de la marginalisation, de la discrimination face à la partialité de la justice, voire la corruption dans les écoles et hôpitaux pour eux ce sont les chrétiens au pouvoir qui leurs infligent ce mal. Les 10% de la communauté musulmane de Centrafrique sont mélangées avec des étrangers ce qui rend douteuse leur nationalité centrafricaine peu aperçue par la communauté non musulmane. C’est l’une des sources de cette haine entre ces deux communautés. Rappelant que le quartier KM5 fut une ancienne base des refugiés Tchadiens à l’époque de Bokassa aujourd’hui à 95% habité par les musulmans actuellement cible de la neutralisation par leurs agresseurs après la chute de leur régime. Comme Petevo en 1996 et 2001, Paoua durant les années 2003 à 2013. En outre cette haine, née du faible capital social horizontal a entrainé un nettoyage ethnique contre la communauté musulmane qui a échappé à un génocide, dont une majorité ont fuis pour se réfugier à l’extérieur du pays. Ceci conduit au retrait volontaire de l’armée Tchadienne des Troupes de la MISCA en Centrafrique.

La conquête du pouvoir pour la recherche de rente et d’accaparement des ressources naturelles.

La confiscation du pouvoir au profit d’un clan justifiée par deux cas précis: La politisation de l’armée et de l’administration constituent une entrave majeure au progrès de l’Etat. En effet la recherche de rente et d’accaparement des ressources naturelles notamment en raison de l’or, du diamant et de l’uranium dont la RCA dispose. Les tendances de production du diamant sont étroitement liées aux différents régimes qui se sont succédé depuis 1960. Cette analyse est même partagée par international crisis group qui décrit de la manière suivante. Le cercle vicieux caractérisant la situation en RCA :  » à la mauvaise gouvernance du régime en place répond le recours aux armes. Les rebelles prennent pouvoir, le partage des oripeaux de l’Etat crée alors des mécontents, dont la rébellion s’ajoute à celle tenante de l’ancien régime, déjà partis en guerre pour reconquérir leurs prébendes. Dès lors soit ces nouvelles rebelles l’emportent et la bouclée, soit sous la pression de la communauté internationale l’exhortant à négocier le ralliement de ses opposants armés, fait entrer au gouvernement les chefs des rebelles et leurs combattants souvent des parents ethniques, au sein d’une armée qui sera de moins en moins nationale. La conséquence en est le dévoiement des institutions de l’Etat, dont le déficit de légitimité justifiera.

Un déficit de dialogue ponctuel entre les partis politiques et le pouvoir. L’absence de culture politique et démocratique. Le non-respect des constitutions, dérivées du multipartisme d’où pléthore des partis politiques non représentatifs. Le non respects des engagements politiques. La pratique généralisée de mauvaise gouvernance, de corruption et de fraude, la violation des Droits de l’Homme.

D’autres part la gêne conduit certaine couche de la population à plus vite s’adhérer à des idéaux révolutionnaires contre le régime en place, en intégrant les mouvements politico-militaires et aussi d’inciter la population contre le pouvoir en place afin de semer des troubles.

L’utilisation des forces non-conventionnelles venues des pays de la région ou de la sous-région pour déstabiliser la RCA.

En juin 2001, à la suite de la tentative de Coup d’Etat de Kolingba. Jean Pierre Bemba leader du MLC envoya 600 Hommes en RCA pour aider Patassé à défendre Bangui. Pendant un mois en Octobre 2002 ce sont 2000 Hommes qui seraient venus à défendre Patassé et ce pendant plusieurs mois jusqu’à la prise de pouvoir de Bozizé, hors Patassé aurait également utilisé des milices tchadiennes d’Abdoulaye Miskine.

En 1997 puis 1999, les combats en RDC ont poussé de nombreux hommes armés à traverser la frontière en RCA. En 1997 ce sont des membres de la garde présidentielle de Mobutu ainsi que la force armée Zaïroise (FAZ) qui ont fui devant l’AFDL de Kabila, 10000 Hommes seraient ainsi passé en RCA emportant avec eux des armes dont très peu récupérées. En 1999 ce fut le tour des forces loyales de Kabila de franchir les frontières de la RCA face à l’avancée des troupes de Bemba. D’autre part les conflits au Tchad ont également conduis à de nombreuses incursions d’hommes armés en RCA en 1982, fuyant les conflits, des milliers de réfugiés tchadiens ont traversé la frontière de la RCA, certains avec des armes.

La création de commandos ou codos opposés au régime de Hissene Habré dans le sud du Tchad a également provoqué l’entrée des éléments armés en RCA. Sur les 15000 codos estimés en 1985, la plupart seraient venus en RCA devenir des coupeurs de route (zaraguinas). En 1990 la restructuration de l’armée tchadienne provoquant la démobilisation de 25000 Hommes aurait aussi incité un bon nombre à rejoindre les coupeurs de routes qui feront partis des libérateurs emmenés par Bozizé en 2003 puis après Djotodia en 2013. A la frontière avec le soudan de nombreux passagers d’homme Sudanèse People’s libérations Army SPLA auraient été réalisés soit pour obtenir de nourriture soit pour fuir les offensives de l’armée soudanaise. En 1985 plus de 15000 réfugiés soudanais dont bon nombre part de la SPLA sont passés en RCA emportant plus de 5000 armes dont une partie non négligeable a été vendu sur place. Ensuite plusieurs milliers de réfugiés Rwandais sont entrés en RCA. Entre 1994 et 1997, le HCR estimait 3000 rwandais dont au moins de 1000 combattants interhamwe et ex forces armées rwandaises.

Ces trois points précités ne permettent pas à la RCA d’échapper au plan de la France depuis des décennies telles que résultent les effets selon les régimes.

En Centrafrique une fois qu’un Chef de l’Etat vient d’être placé à la tête du pays. Ce dernier reçoit les appréciations de la majorité de son peuple « montée ». Les nominations parachutées commencent petit à petit à changer le rythme. La folie de grandeur entraine la fermeture du cercle au pouvoir qui se croit vaniteux, par conséquent le dirigeant ne recevrait plus de réelles informations sur son peuple. Du fait que ceux qui sont habilités à mettre à sa disposition ces données se contentent à mentir afin de se faire pleine la poche. Finalement la démagogie prend la place des actions politiques concrètes « déséquilibre » en ces moments il n’existe pas un instrument de contrôle permanent pour savoir qui fait du bien ou du mal autour de ce haut placé, qui reste aveugler par des sentiments familiaux et amicaux, sans pour autant rendre compte que les choses se dégénèrent. En finalité, le régime se plonge dans une mauvaise gouvernance orchestrée par ce cercle vicieux qui dirige le pays, par inconvénient les conflits prennent naissance et la fin du régime s’annonce « descente » telle que récite l’histoire des Chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête du pays.

– DE LA PREMIERE REPUBLIQUE A L’EMPIRE

Le 5 mai 1959, David Dacko évinçait Abel GOUMBA de la succession au Président Barthélémy BOGANDA Fondateur de la République Centrafricaine qui n’était pas arrivé au bout de son objectif et n’a pas pu passer le relais à un remplaçant crédible comme il le fallait. C’est ainsi que les bras de fer entre Goumba et Dacko ont commencé. Ayant rappelé que le combat politique entre ces deux derniers serait allé faire son entrée sur la scène socio-économique et familiale, manifesté par la haine et l’esprit de vengeance qui serviront de mauvais exemples aux jeunes ayant embrassé la carrière politique autour de ces derniers. Du fait qu’étant leaders d’opinion ces derniers n’ont jamais pris leurs temps à s’asseoir au bout d’une même table et à débattre les problèmes du pays, depuis le départ de Boganda à l’exception du Dialogue National de 2003, auquel Patassé et son entourage du MLPC étaient absents.

Le 5 mai 1959, David Dacko évinçait Abel GOUMBA de la succession au Président Barthélémy BOGANDA Fondateur de la République Centrafricaine qui n’était pas arrivé au bout de son objectif et n’a pas pu passer le relais à un remplaçant crédible comme il le fallait, c’est ainsi que les bras de fer entre Goumba et Dacko ont commencé. Ayant rappelé que le combat politique entre ces deux derniers serait allé faire son entrée sur la scène socio-économique et familiale, manifesté par la haine et l’esprit de vengeance qui serviront de mauvais exemples aux jeunes ayant embrassé la politique du pays autour de ces derniers. Du fait qu’étant leaders d’opinion ces derniers n’ont jamais pris leurs temps à s’asseoir au bout d’une même table et débattre les problèmes du pays, depuis le départ de Boganda à l’exception du Dialogue National de 2003, auquel Patassé et son entourage du MLPC étaient absents.

Le 20 septembre 1960, La République Centrafricaine était admise aux Nations Unies.

Le 17 novembre, manifestation à Bangui contre les lois de restriction des libertés publiques.

Le 23 décembre, L’arrestation d’Abel Goumba et de plusieurs autres membres du Mouvement pour l’Evolution de l’Afrique Centrale (MEDAC) qui est dissout.

1963 : En mai, l’Assemblée Nationale fît du MESAN, le seul parti unique du pays auquel tous les citoyens devaient y adhérer.

1964 : Le 5 janvier David Dacko, le candidat unique fut élu président de la République avec 99,99% de vote.

1966 : Le 1er janvier David Dacko était arrêté par les militaires et passa le pouvoir au Colonel Jean-Bedel Bokassa, le Commandant en chef de l’armée. Proclamait Président de la République, il fut habilité par l’acte constitutionnel N°1 du 4 janvier 1966 à prendre par ordonnance toutes les mesures exigées par les circonstances. Il a plein pouvoir légiféré. – << Une nouvelle ère a commencé – l’heure de la Justice a sonné >>, devait dire Bokassa.

Le 4 janvier 1966, la Constitution du 16 février 1959, modifiée par des lois constitutionnelles de 1960, 1961, 1962, 1963 et 1964, a été abrogée. L’Assemblée nationale ainsi que le conseil constitutionnel et le Conseil économique et social ont été dissouts. L’organisation politique de la République reposait sur un parti unique, le MESAN (mouvement de l’évolution sociale de l’Afrique noire) dont la présidence était assurée par le Chef de l’Etat, Jean-Bedel Bokassa.

Six ans après le premier janvier 1966, date de renversement du Président DACKO. En 1976, la RCA était érigée en empire et le couronnement de Jean Bedel BOKASSA, le 1er Janvier 1977. Ce dernier a fait de la RCA l’un des plus beaux pays africains. Il a relancé le niveau de l’économie nationale et construisait des édifices publics dont quelques-uns demeurent jusqu’aujourd’hui des patrimoines nationaux. Le cas de l’Université de Bangui, de certains hôpitaux et des routes bitumées etc.

La naissance de l’empire Centrafricaine, manifestée par la folie de grandeur à partir des années 70 ayant détruit l’économie du pays et a soulevé des tensions contre le pouvoir de Jean Bedel Bokassa. En plus conduit aussi son ami Valery Giscard Destin, à lui mettre les bâtons dans les roues. Ayant entrainé la chute de l’économie du pays et crée des remous sociaux.

Début de la crise de confiance au sein de l’armée et suspicion des intellectuels et même des élèves et étudiants, le 18 janvier 1978, ayant revendiqué le paiement des arriérés de salaires de leurs parents.

« L’ancien président David DACKO s’est débarqué au bord d’un avion Français, accompagné par l’opération barracuda me renverser. Alors que je fusse en mission en Lybie dans le cadre d’une rencontre avec le Président Kadhafi qui m’avait promis de verser une année de salaire à mes fonctionnaires. C’était en ce jour que je fusse informé que mon pouvoir fût renversé. Plus pire mon avion a été pris sous escorte des escadrilles de guerre française destination Marseille ou j’étais maintenu dans l’avion pendant des heures avant que j’eusse été rapatrié en Côte d’Ivoire mon pays d’exil, puis je retournais en France là où je mourrais de faim, devant la presse internationale. En ce jour je réclamais mon retour à Bangui. »

En vérité Jean Bedel BOKASSA était innocent du massacre des étudiants du 18 janvier 1978.

En août 1979 à la demande Jean Bedel Bokassa qui tenait à ce que toute la lumière soit faite sur les accusations de massacre d’enfants portées contre lui lors des manifestations. Une mission de constatation créée par le sommet franco-africain de Kigali, était constituée de 5 juristes Africains désignés par le président Français de l’époque, Valery Giscard d’Esteing, fut déployée à Bangui. Cette mission avait comme pour objectif de faire une enquête sur les rumeurs de meurtres d’étudiants qui protestaient dans la capitale centrafricaine.

Le 15 Aout 1979, le rapport de cette mission reconnait l’innocence de Jean Bedel Bokassa dans les événements de Bangui. Sous la pression de Giscard d’Esteing et de certains adversaires politiques centrafricains, ce rapport fut modifié afin de justifier un Coup d’Etat désirant la chute de l’empereur. du 2 au 20 Juillet 1979 Roger Depley. Journaliste écrivain et ancien combattant puis correspondant de guerre en Indochine conduisait de son coté des investigations qui prouvaient de façons indiscutables que Bokassa n’était pas impliqué ni dans les manifestations ni dans les massacres de 1979.

L’échec de J.B.Bokassa à pour cause la déduction de l’économie nationale suite au verrou d’aide internationale, la crise de confiance au sein de l’armée, l’élimination de plusieurs officiers et même des élèves et étudiants.

LA RESTAURATION DE LA REPUBLIQUE DE DACKO II – KOLINGBA ET PATASSE

David Dacko renversa l’empereur Jean Bedel Bokassa le 20 Septembre 1979, début des casses et des pillages «grâce à Dacko», installation du désordre et de l’indiscipline. En 1980 les premières élections présidentielles au suffrage universel, élection du président D.DACKO violemment contestée. Graves agitations sociales ayant donné naissance à un Séminaire National de Réflexion.

Echec de Dacko II : truquage de l’élection, installation du désordre et de l’indiscipline au sein de la nation, manipulation politique intérieure et revendication populaire.

En 1980 passation du pouvoir au Général André Kolingba qui remplaçait David Dacko. Le 1er septembre 1981 rétablissement de l’ordre par un Comité de Redressement National qui prît rapidement le goût du pouvoir et se légitima sous la couverture d’un Referendum. en 1982, tentative de renversement de Kolingba par Bozizé et Patassé. En effet Kolingba a pu tenir pendant un certain temps et maintenait l’ordre et la sécurité sur le territoire national. L’instauration du parti unique le RDC, marqua la disparition de la démocratie signe de mal-gouvernance. Le renforcement de la coopération Sud-sud avec la Chine pour exploiter les minerais centrafricains a été démasqué par la France à travers son agent de la Direction Général de la Sécurité Extérieure, MANTION, qui fut au sein du gouvernement de Kolingba. Ceci les conduits à déclencher la pression sociale à travers le plan cité ci-haut au début des années 90 qui était renforcés par la pression politique et diplomatique internationale « vent de la démocratie en 1990 ». Dans cette même période des agitations sociales. Grève ayant entrainé la mort du Docteur KONJUGO. André Kolingba accepta de restaurer le multipartisme en 1991. Grand Débat National en 1992 et il organisa les élections transparentes qu’il a perdu au profit de Patassé Ange Félix.

Rappelant que pendant les élections de 1993, pour la France, Patassé est le moins mal que Goumba à travers sa vision de la révolution verte que la France juge pertinente de soutenir sa candidature.

Echec de KOLINGBA : tribalisme, gabegie, pression diplomatique internationale.

Patassé était investi Chef de l’Etat, le 22 Octobre 1993 quelques années après, il a voulu relancer la coopération avec la chine mais cela a été très mal appréciée par la France qui a profité des intentions des partisans du régime de Kolingba pour perturber la gestion de Patassé. Début du tribalisme lié à la mauvaise gouvernance occasionnèrent la reprise des remous sociaux puis militaires dont les 1er, 2e et 3e Mutineries. Nouvelle phase des casses et pillages des grandes entreprises de la place, telle que CICI, SOCACIG et autres qui évanouissaient l’économie nationale c’est le début du chaos économique marqué par la baisse des recettes de l’Etat, ayant entrainé la hausse du taux de chômage. Les tensions sociales de 1996 font l’objet de la signature d’un Protocol d’Accord Politique (PAP) de juin 1996. Les Etats Généraux de la Défense. Le Programme Minimum Commun (PMC) du septembre 1996. Décembre 1996 Médiation Africaine mise en place à l’occasion du Sommet France-Afrique.

Bien avant Patassé a décidé de rapatrier les troupes françaises basées à Bangui et Bouar. De rompre les bonnes relations avec la France et d’entrer en relations bilatérales avec la Chine. Cela a entrainé un verrou des robinets d’Aides Internationales au profit de la RCA passant par la France, car la RCA utilise le franc des Colonies Françaises en Afrique (CFA) géré par la BEAC sous tutelle du trésor public français. Le 15 Mai 1999 sous la pression du FMI, il était voté une loi N°99/013, portant dissolution de la Pétrolerie Centrafricaine (PETROCA). le même jour 15 Mai 1999 une autre loi N°99/014 pour transférer les actifs de la PETROCA à l’Etat. Deux ans plus tard en 2000, un accord cadre a été signé avec le Total, auquel tous les actifs de l’Etat ont été transféré à Total et SOGAL. Par conséquent tous les passifs restent à la charge de l’Etat. Rappelant que sur les 480 employés de la PETROCA, 350 ont été licenciés. Cette dissolution a entrainé l’évanouissement de l’économie centrafricaine faute de la pénurie du carburant. En février 2002 mise en place d’un Forum de Dialogue Politique Permanent à travers les rencontres des partis politiques et des parlementaires Mise en place d’un Comité de suivi et de mise en œuvre des recommandations ayant regroupé des représentants des partis politiques au pouvoir et de l’opposition. 2002 tentatives de Coup d’Etat du Général Bozizé. décembre 2002, conférence extraordinaire des partis politiques et des parlementaires.

En janvier 1997 organisation du Comité de Concertation et de Dialogue, sous auspices du Comité de Concertation et signature des Accords de Bangui. Mise en place de la Mission Inter Africaine de Surveillance des Accords de Bangui (MISAB) qui a pris une autre tournée, au moment où Patassé a ré-envoyé les éléments du contingent Tchadien pour aller soutenir Kabila. Mars 1998 organisation de la Conférence de Réconciliation Nationale; implication des Nations Unies par le déploiement de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (MINURCA) et en 1999 par l’installation du Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA). Malgré tout le régime de Patassé commençait à très mal s’annoncer par des arriérés de salaires, le plus pire, des grèves à répétition au sein de la fonction publique jusqu’à la tentative du Coup d’Etat du 28 Mai 2001. Alors que c’était bien à la veille lors de la cérémonie des fêtes des mères que Patassé en face de Jean Marc Simon ambassadeur de la France à Bangui, dénonçât que « la France est derrière tout le mal de la RCA », Jean Marc Simon qui a quitté la cérémonie très mécontent et quelques heures après la résidence du Président Patassé a été attaquée par des mutins, un Coup d’Etat manqué.

Ces mauvaises gestions de Coup d’Etat entrainèrent l’exil du Général Kolingba et ensuite du Général François BOZIZE. Octobre 2002 et Mars 2003 situation quasi insurrectionnelle et non conventionnelle nationale, c’est-à-dire présence des milices et des forces étrangères sur le territoire, le cas de l’armée Libyenne; Congolaise (Banya mulengué) de Jean Pierre Bemba et les éléments armés tchadiens (libérateurs Zaghawa). Alors Chef d’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines. Ce dernier avec l’appui de ses troupes et de quelques mercenaires Tchadiens ont pris le pouvoir et auraient été applaudis par la population comme des libérateurs au moment où Patassé était en réunion des Chefs d’Etats d’Afrique Central à Libreville.

Echec de Patassé : tribalisme, corruption, démagogie, mauvaise gouvernance, la pression diplomatique, et l’embargo.

– LE REGIME DE BOZIZE 2003 A 2013

BOZIZE renversa Patassé, le 15 Mars 2003. Organisation par consensus du Dialogue National ayant réunis plus de 350 délégués. 2003-2004, organisation du consensus d’un Gouvernement National de Transition, chargé d’organiser les élections présidentielles et législatives, aux quelles Bozizé se légitimait en 2005 contrairement à l’engagement pris par ses alliés, pour jouer le rôle d’arbitre central et de rétablir l’ordre et la sécurité au sein de la classe politique Centrafricaine en pleine crise. C’est alors en ce moment-là que le lien qui existait entre lui et le Président du CNT a été brisé faute de fixation de la durée du mandat présidentiel qu’il ait proposé à ce dernier de mettre à 7 ans, à l’oppose. TIANGAYE restait tenace à la proposition de BOZIZE et fixa la durée du mandat présidentiel à 5ans. Ceci a conduit BOZIZE à mettre les bâtons dans les roues de TIANGAYE et serait manifesté par ses multiples échecs aux élections législatives dans le 4e arrondissement. Ce combat d’homme à homme serait allé faire son entrée sur la scène politique nationale.

Janvier 2005 la crise du processus électoral, de janvier à février Médiation Politique. Accords de Libreville. Code de Bonne Conduite et mise en place d’un Groupe des Sages.

Le développement de la crise de confiance à tous les niveaux et particulièrement avec la classe politique. En plus avec les hommes armés plus précisément certains mercenaires Tchadiens amis de Bozizé du 15 mars 2003, redevenus ses ennemies après avoir les refoulé du rang de l’armée nationale. Depuis 2006, crise militaro politique à la suite d’attaque dans le Nord-ouest et Nord-est du pays par des mouvements armés. Crises humanitaires, graves déplacements massifs de la population. Janvier 2006, Initiative du Groupe des Sages. Février 2006, la société civile, les partis de l’opposition et une partie de l’opposition armée demandaient l’organisation d’un Dialogue Politique Inclusif pour trouver une solution durable aux Crises Centrafricaines. 2006, Lettre de mission du Groupe des Sages. Février 2007, Accord de Syrte entre le Gouvernement et la rébellion armée FDPC, représentée par Abdoulaye Miskine. Avril 2007, Accord de Birao entre le Gouvernement et l’UFDR, représentée par Zakaria Daman.

En effet BOZIZE a pu maintenir la sécurité et l’ordre à Bangui et sur une grande partie du territoire national. Le personnel de l’Etat a oublié le phénomène arriéré de salaire. La relance de la croissance économique était visible et conduisait le pays jusqu’à atteindre le seuil d’achèvement du processus des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Ses actions politiques en faveur du développement s’orientèrent sur les axes comme, le projet de construction de la cité de l’ile des singes, situé à Bangui. Un projet déjà lancé et qui s’évanouissait en pleine mise en œuvre. Ensuite l’exploitation de l’uranium de Bakouma par la Société Sud-africaine Uramine ayant déclenché des séries des rébellions dans la zone de la Haute Kotto et Vakaga, et ayant créé l’insécurité totale. Celles-ci ont poussé l’Afrique du Sud à revendre le projet d’exploitation à la société Française l’AREVA. Cette dernière qui décida d’arrêter le projet d’exploitation pour l’année 2030. En justifiant que le coût de l’uranium a chuté après le Tsunami du Japon.

Ensuite l’exploitation du ciment Centrafricain par une société Indienne. Un projet déjà lancé et encours d’exploitation s’était stagné en pleine mise en œuvre.

La mauvaise gestion électorale de 2011 ou l’assemblée nationale était inondée par le parti Kwa na Kwa. BOZIZE, sa femme et ses enfants tous des parlementaires. Accaparement des ressources publiques par un clan au pouvoir. Le comportement fantasque de certains entourages du régime; tous entrainent la coalition de l’opposition puis de plusieurs mécontents. Le cas du boycottage de la mobilisation des opposants sur la place Marabena ou les cas d’arrestations arbitraires et illégales des innocents voire la disparition de l’opposant Charles MASSI, entrainaient l’installation de l’insécurité progressivement sur une partie du territoire. Plus précisément dans la zone de Vakaga où la société chinoise d’exploitation du pétrole Centrafricain était encours de la phase de recherche du pétrole auquel, Bozizé était déterminé de voir couler ce pétrole dont les travaux ont été brusquement arrêtés, après le déclenchement de la coalition de rébellion Séléka, le 10 Décembre 2012 à Bria, auxquels les jeunes des villages abandonnés depuis des décennies se déversaient dans les grandes villes et firent leurs lois. Appuyés par des hommes en armes en provenance du Tchad et du Soudan, ont lancé un assaut jusqu’au niveau de la ligne rouge après plusieurs replies des éléments de la FACA dépourvues des équipements de combats. En Janvier 2013 Sommets de Libreville entre le Gouvernement, les partis politiques et la rébellion Séléka.

La déclaration de BOZIZE lors de la cérémonie de sa prise de pouvoir, le 15 Mars 2013 à laquelle, il rappelait que celui qui veut l’affronter n’a qu’à attendre les scrutins de 2016, a suscité des réactions de la classe diplomatique et politique ensuite des signataires de cet Accord. Ayant ordonné aux Forces Multinationales de céder le passage à la Séléka de foncer sur Bangui. Après un long moment d’échange entre elle et les troupes Sud-africaines. Sous bombardement d’un hélicoptère de guerre de Bozizé qui est finalement bloqué à décoller, sous pression de l’armée Française, basée à l’aéroport militaire de Bangui M’poko. Alors bien avant, Bozizé cria au secours à ses cousins Français de lui venir en aides et François Hollande dans une interview répliqua que « la France ne peut pas s’impliquer dans les affaires intérieures d’un Etat » oubliant la coopération militaire RCA-France. Ayant conduit les partisans du régime KNK d’aller bruler les drapeaux de la France. Ce qui à pousser la France à tracer un plan qui vise à diviser et rendre misérable, le peuple centrafricain. Finalement l’armée Sud-africaine seule était encerclée et la séléka entrait à Bangui. Le régime de BOZIZE est parti en sandre et Michel Djotodia s’installait à la tête du pays.

Echec de Bozizé : la mauvaise gouvernance démocratique, le tribalisme, la corruption, l’encouragement du fanatisme et de la culture de paresse, la pression diplomatique sur l’exploitation des ressources.

– DE DJOTODIA, N’GUENDET A SAMBA PANZA

Michel DJOTODIA s’installa à la tête du pays, le 24 Mars 2013 par un coup d’Etat. Puis réélu par acclamation par le CNT, le 14 Avril 2013. Réinvestît conformément à la charte constitutionnelle; le 18 Aout 2013. Il renomma TIANGAYE comme premier ministre. L’installation de ce nouveau régime à la tête du pays, s’annonça très mal dès le début, suite à des pillages, viols, voles, braquages à répétition orchestrés par la Séléka, animée d’un esprit de vengeance rotative que subissent les musulmans en Centrafrique qui finit par toucher toute l’étendue du territoire. Créant l’insécurité totale après plusieurs séries d’exactions commises par la séléka majoritairement musulmane originaire du Nord-est de la RCA, du soudan et du Tchad. Celles-ci ont soulevé les colères des non-musulmans qui se constituaient en groupe d’auto défense antibalaka au niveau des arrières pays. Soutenus par les hommes politiques et ayant lancé une attaque sur Bangui, le 5 Décembre 2013. Cette attaque a soulevé la répression de la séléka qui par confusion totale réplique sur la population civile à Bangui. Du fait que les antis balaka s’habillaient aussi en tenue civile. Plus de 1000 morts ont été enregistrées. Or bien avant c’était le 4 décembre dans la matinée que le Premier Ministre Nicolas TIANGAYE a reçu plusieurs menaces de la part des Généraux de la Séléka, lorsqu’il était appelé d’aller à une base de la séléka, située à côté de la gendarmerie, pour visiter des musulmans gravement blessés par les antibalaka en provinces et c’est bel et bien dans la même journée qu’il ait quitté Bangui pour le Sommet France Afrique reçu par François Hollande.

L’attaque de Bangui du 5 décembre 2013 qui a fait environ 1000 morts estimés par croix rouge, a pris une mauvaise tournée sur le régime de Djotodia. Après le déploiement de l’opération SANGARIS qui en vraie, veux dire (Service d’Amplification et de Normalisation de la Guerre d’Accaparement des Ressources et d’Investigation du Sous-sol centrafricain), à Bangui le 8 Décembre et qui a lancé le désarmement des milices, en commençant par les Séléka et les musulmans détenteurs d’armes, pour les antis balaka « pas tout de suite » réagissait un élément de l’opération sangaris aux responsables des antis balaka.

Une courte opération prévue par la France avec confiance devient une longue opération. D’autre part la passivité de l’opération sangaris à désarmer les antis balaka, toujours déterminés de reprendre un assaut sur Bangui, amplifie la situation par des règlements de compte avec la communauté musulmane prise comme cible. Des biens pillés, plusieurs cas d’agressions et des actes de lynchages ont été enregistrés. La situation en RCA s’étend vers le pire. Djotodia déclare à la presse : « je ne suis pas Dieu, je suis un homme comme vous ». Et sous la pression de la France et des Chefs d’Etat de la CEEAC, Michel DJOTODIA Démissionne, le 10 Janvier 2014. F. Hollande déclare : « on ne peut pas laisser à la tête d’un pays un homme qui ne peut pas faire et qui se laisse faire ».

L’échec de Djotodia : la reconduite de ceux qui ont fait chuter ses prédécesseurs à des postes clés, la défaillance notoire au cantonnement et la maitrise des séléka, pillages et exactions abusées, des menaces d’attaque et de retour à l’ordre constitutionnel par les partisans du régime déchus, tel que le cas de distribution des tracts revendiquant une ville morte du 5 au 12 juillet 2013, les cas d’incitation de la population civile et des éléments de la Force Armée Centrafricaine contre le régime en place ayant suscité la répression des séléka au pouvoir sur ces derniers, la pression diplomatique internationale.

La cour constitutionnelle constatait une vacance de pouvoir, Alexandre NGUENDET, le président du CNT assumait l’intérim jusqu’à l’élection d’une nouvelle Présidente Catherine SAMBA PANZA, le 20 janvier 2013. Malgré tous des milliers de musulmans ont fuis les villes de l’Ouest et du Sud pour le Nord de la RCA et le Tchad, et les milices Séléka se retirent vers le Nord-est de la RCA et se tournent la tête vers l’axe Bangui. Une cinquantaine de véhicules ont pris Sibut et se repliaient en brousse sous le joug de la mission internationale à Sibut qui n’agissait pas afin de les désarmer. L’un des généraux séléka Arda dans une interview sur RFI déclarait qu’ils risquent de passer au plan B qui est la partition du pays. A Bangui la pression des antis balaka sur les musulmans conduit le Général de l’opération Sangaris a déclaré sur les ondes que les antis balaka sont des ennemis de la paix en Centrafrique.

Livrés à leurs propres sorts, les musulmans centrafricains sont contraints de fuir le pays, s’ils veulent survivre. Un nettoyage ethnico-religieux est en cours dans le pays, ciblant les musulmans. A tout cela, s’ajoute un déplacement massif de la population musulmane. Des musulmans centrafricains, ont préféré se défendre plutôt que de fuir leurs terres et leurs biens.

Ils ont pour cela formé un nouveau groupe d’auto-défense. Il a pour objectif de se défendre face aux attaques des milices antibalaka (Non musulmane).

L’Organisation de la Résistance Islamique (ORMC) comprend environ 5000 membres bien équipés. Selon l’ex-ministre du tourisme, Abakar Sabone, qui avait annoncé sa création, cette organisation a été bâtie sur « les ruines » de l’ex-Séléka qui avait auparavant, en 2013, renversé le Président François Bozizé. Toujours selon l’ancien Ministre du Tourisme, l’organisation est en réalité une coalition de trois mouvements : l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement, le parti de l’ancien Président Michel Djotodia, le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice et l’Organisation de la Jeunesse Islamique. Cette organisation résulte des atrocités commises par les antibalaka (exécutions, lynchages, sur les musulmans), mais aussi de la passivité des forces internationales qui ont regardé les musulmans se faire massacrer sans pour autant agir.

Après les visites successives de François Hollande, à l’autre tour c’est le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki Moon qui s’est rendu à Bangui, constatant cette crise Centrafricaine et sollicite d’urgence l’envoi des casques bleus dans une opération de maintien de la paix sous l’égide de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Bangui comme en province la population déplore l’absence de la souveraineté de l’Etat centrafricain dont une équipe des jeunes s’est révoltée au monument des Martyrs pour réclamer la sécurité du peuple centrafricain. Puis après Bangui en Générale s’amplifie d’une émeute après le carnage de l’église de Fatima, dénonçant l’échec de l’opération sangaris et de la Mission Internationale de Sécurité en Centrafrique (MISCA). Les manifestants demandaient la démission du Gouvernement d’André Nzapayéké.

– COMMENT CATHERINE SAMBA PANZA A PU ETEINDRE LE FEU ET SORTIR LE PAYS DE L’ABIME ?

Malgré toutes les agitations, nous sommes convaincus que le peuple centrafricain dans son ensemble aurait été déjà conscient de se laisser faire aux manipulations et aux fausses manœuvres politiques qui ont réellement constitué des périls à leur bien-être et entravé le décollage de la RCA. Même celle récente dont nous pouvons citer les multiples atrocités et crimes contre l’humanité à des fins politiques et qui sont liées à des incitations à la haine entre les musulmans et les non-musulmans de Centrafrique. En plus la fameuse histoire de détournement du don angolais, les évènements planifiés depuis Gobongo pour aboutir au Km5 afin de déclencher une violence en mois d’octobre 2014. Le carnage monté contre la paroisse Notre Dame de Fatima qui entrainait des grandes manifestations dans la ville de Bangui en mois de Mai 2014. Sans oublier l’ironie de la république du Nord « Dar el kouti », les manifestations des prisonniers de Ngaragba, ensuite la menace des ex-séléka basées au camp Beal de mettre feu à la poudrière.

Ces événements ont constitué des entraves majeures à la bonne marche de la Transition et avec pour objectif de plonger le pays dans des regains de violence afin de planifier le départ de la présidente, mais malgré la vitesse du mensonge la vérité finit par remporter la victoire. C’est ainsi que par la sagesse divine l’avion piloté par Catherine Samba Panza, assistée par Mahamat kamoun. Dès le jour de sa nomination, a pu atteindre l’altitude puis répondre l’équilibre normal. Les faux et les faussaires sont démasqués bien que, quelques-uns demeurent plus teigneux en prenant les couleurs du régime pour accaparer et confisquer la gestion de l’administration et piller les ressources de l’Etat afin de créer des déficits pour entrainer des séries de grèves. Le succès de CSP bat son plein. Les belligérants de la crise RCA ont fini à se mette à la table de discussion.

A la lumière des faits, si on essaye de bien voir, CSP a été élue dans une situation à laquelle l’Etat n’existait pratiquement pas et nul ne peut aujourd’hui ignorer que la RCA, à la fin du dernier trimestre 2013 et le premier semestre 2014 était dans une situation de confusion totale à laquelle chaque partie ou chaque communauté cherchait à défendre son côté même si elle faisait du bien ou du mal. Les non-musulmans les plus nombreux (90%) auraient voulu bien à ce que, en tant que non-musulmane, la Présidente CSP devait si et seulement si soutenir sa communauté. En cas de dérapage, elle est traitée de toute. Pour certains non-musulmans remplis d’esprit de haine et de vengeance à l’égard des musulmans suite aux atrocités commises par la séléka. Il fallait que la Présidente soutienne ou laisse librement les antis balle AK posséder à un nettoyage des musulmans c’est-à-dire les tuer et les neutraliser tous.

D’autres part et de même les musulmans à leurs tour auraient voulu que les décisions de la présidente soient en leur faveur, en les laissant promener librement avec leurs armes pour s’auto défendre et tuer librement car ils n’étaient pas confiant du rôle de l’armée Française qui les a exposé à plusieurs séries de violence. Comprenant que dans une revendication, les plus nombreux sont les plus écoutés. C’est ainsi lors des tirs de ficelles, les non-musulmans semblent les plus écoutés. C’est même dans cette confusion que l’armée Tchadienne, qui voudrait se prendre pour bouclier aux musulmans en les épargnants de la violence a été prise sur la cible, occasionnant leur retrait de la mission internationale. L’armée burundaise était presque prise sur la cible lors des manifestations du 28 et 29 Mai 2014. Mais malgré toutes ces agitations et tous ces secouements, Catherine SAMBA PANZA a pu tenir et maintenir l’équilibre général pour remettre le pays sur les rails qui le conduisent à la réconciliation par le Forum National de Bangui du 4 au 11 Mai 2015, la pacification par la signature d’un accord sur le Désarmement Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement ensuite l’organisation des élections libres et démocratiques.

– LA POLITIQUE FRANCAISE DE DETOURNEMENT DE L’OPINION

La France ingrate et malhonnête, malgré tout le mal qu’elle a fait au peuple centrafricain, fait semblant de ne rien faire, bien qu’aujourd’hui le bas peuple est parfaitement informé de toutes ces fausses manœuvres politiques en Centrafrique. Cette dernière cherche en toute circonstance de détourner l’opinion de ce peuple à travers des gestes négligeables, dont nous pouvons citer leurs interventions le 8 décembre 2013 acclamée au début puis huée à la fin par la population. L’appui de la coopération française dans le cadre des constructions ou des réfections des édifices publics, les multiples gesticulations grotesques de l’Ambassadeur Français, Charles MALINAS qui fait souvent exprès de réconcilier les mouvements militaro politiques. Bref ! La France veut jouer au peuple centrafricain, le jeu du pompier et du pyromane (bruler la maison puis éteindre le feu) juste pour les empêcher à une révolte contre elle. Rappelant que pour tenir à ses promesses de réduire le taux de Chômage en France, François hollande mise sur la déstabilisation des pays colonisés par la France afin de créer d’emploi aux français. Voilà ainsi la crise RCA a créé des milliers d’emploi à environs sept milles français qui travaillent sur le terrain en Centrafrique; dans le domaine sécuritaire (plus de 3000 éléments de la sangaris), humanitaire, environnemental etc…

La crise centrafricaine, une crise que chaque citoyen lambda ne cesse de cogiter sur ces tenants et ces aboutissants. Quand se termine la crise RCA ? Une problématique que seul le bas peuple meurtri, affamé, frustré dans l’anxiété, dépourvu de tout, fixé entre la misère mortelle et la mort naturelle peut s’interroger de cette manière, sous les tentes dans les camps des déplacés, dans la brousse, coincé au kilomètre cinq (KM5) ou au niveau des arrières pays mais chez les gérants, les belligérants, les manipulés et les manipulateurs zéro. Chacun est en quête de ses propres intérêts en abusant du peuple centrafricain à majorité analphabètes, sots et tenaces.

Si certaines personnes n’auraient pas la volonté de vous le dire, nous vous le dirons que la crise RCA est une plaque tournante des affaires gagnante-gagnante.

Comprenant que depuis son accession à l’indépendance et son intégration à l’ONU, la RCA a pour marraine la France qui doit plaindre son sort auprès des bailleurs afin qu’elle bénéficie des appuis.

A la tribune des Nations Unies, le dossier centrafricain a du poids seul le jour où la France sonne l’alarme. Une France incapable et irresponsable qui pille le peuple centrafricain, l’instruit à la violence et aux Coups d’Etat depuis l’indépendance, ne cesse de duper et flatter le monde entier qu’elle est la seule et la première à s’intéresser aux problèmes centrafricains à travers des campagnes mensongères sur RFI et autres chaines françaises.

En vérité, l’Etat centrafricain n’existe que de nom, c’est un Etat qui a perdu toute son autonomie et sa gestion par ses propres fils qui ne sont que des gardiens du trésor, maniés à distance par la France, la MINUSCA, la CEEAC (la communauté internationale).

En effet, la RCA depuis, le jour de l’intervention de la mission internationale de sécurité est divisée en deux républiques : LA REPUBLIQUE SANS TERRE qui est dirigée par la France et la communauté internationale ensuite LA REPUBLIQUE AVEC TERRE qui est dirigée par les autorités de la place, des pauvres innocents que nous conseillions le peuple centrafricain d’arrêter de les accuser pour rien. La communauté internationale s’installe en maitre du terrain en RCA, c’est une classe des manipulateurs, ils ont le contrôle total de la situation des deux côtés, grâce leurs services de renseignement, leur système de communication et leurs moyens militaires, matériels, humains et financiers.

Leur objectif visé est de duper l’opinion internationale et nationale afin de faire sombrer en catimini la RCA dans la crise pour tirer suffisamment de profit et d’implanter leur domination en Centrafrique. La communauté internationale à tout moment mis la pression sur les autorités du pays à respecter leurs conditions d’une part et elle ravitaille en même temps et appuis les groupes militaro politiques en présence dans le pays à maintenir leurs positions de forces. Ces groupes armés (ex-séléka, anti balaka, RJ, CPJP, MJLC, UFDR, APRD…) aveuglés d’intérêts et de vengeance par mauvais cœur se font manipuler par la communauté internationale pour semer la terreur et la désolation pensant tirer des profits par des pillages, voles et viols. Tout en incitant leurs partisans aux révoltes contre les dirigeants de la république avec terre, composée de la Présidence, du Gouvernement et du Conseil National Transition dont certains manquent du sérieux et de sincérité, se précipitent parfois d’accaparer la gestion de l’administration en protégeant les intérêts de la communauté internationale sans pour autant rendre compte qu’ils sont en train de créer des mécontentements du fait qu’ils se croient réunir toutes les possibilités pour gagner la confiance et le soutien de la communauté internationale afin de conserver leurs fauteuils.

Le bas peuple à son tour est tiré entre les deux cotés et ne sait pas où aller et qui, il doit soutenir. Ce peuple a perdu confiance à lui-même dans le désespoir.

La communauté internationale a mis en place tous ces plans dans le seul but d’exploiter de dominer et d’assujettir les centrafricains et leurs dirigeants jusqu’à un instant T. Sinon c’est le contraire.

Ainsi vont les choses, nous ne faisons que compter les tombes dont le nombre accroit aux cimetières. Le peuple centrafricain continue de faire l’objet de la moquerie devant le monde au moment où ce peuple se contente seulement à haïr lui-même et ses vrais dirigeants, alors que son honneur et sa dignité sont mis à plat. Auxquels les forces étrangères font accoupler ses mères et ses sœurs à Obo avec des chiens, ou encore il est qualifié de cannibale. fin.

face à une telle révelation dit – on que France peut se déclarer inoncente dans le malheur du peuple centrafricain? cette question doit faire l’objet d’une pousuite judisciaire de plus haut niveau.

WAKARA

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