Par Eric NGABA
Bangui 05/03/17 (www.ndjonisango.net): Après la visite de Christine LAGARDE, Directrice Générale du FMI, le ministre des Finances et du Budget a annoncé, à la fin de la réunion du Comité Monétaire et Financier National(CMFN) tenue le mercredi 1er mars 2017, l’arrivée très prochaine à Bangui du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique Subsaharienne, le sénégalais Makhtar DIOP.
Il n’y a jamais un sans deux. La Banque Mondiale emboîte le pas au FMI. Son vice-président pour l’Afrique Subsaharienne, le sénégalais Makhtar DIOP, ancien ministre de l’économie et des finances dans le gouvernement de Moustapha Niasse sera à Bangui le 10 mars prochain. Cette visite est une aubaine pour la reconstruction de la RCA, car elle permettra à l’un des plus hauts responsables de la Banque Mondiale de toucher du doigt la réalité centrafricaine et les difficultés auxquelles ce pays est confronté. La construction des infrastructures routières, des hôpitaux, des écoles, des barrages hydroélectriques, en un mot la résolution de l’équation du développement de la RCA ne peut se faire sans un appui technique et financier de l’extérieur.
Le leadership empreint d’une ambition audacieuse et d’une vision claire du chef de l’Etat, le professeur Faustin Archange TOUADERA et du gouvernement sur le développement rapide de la Centrafrique explique ces résultats. Pour l’instant, le travail de reconstruction est titanesque et la mobilisation des recettes intérieures seules ne pourra pas faire face aux besoins financiers du pays. Conscient de cette situation, le gouvernement ne cesse de ménager aucun effort pour mobiliser les partenaires financiers autours de sa vision de reconstruction d’un pays ruiné par de longues années de crises. Le ministre des finances et du budget Henri-Marie DONDRA de part son expérience et sa maîtrise du rouage de la machine financière internationale a permit de hisser la Centrafrique au rang de meilleur élève du FMI.
Comme l’a souligné le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) le tchadien Abbas Toli Mahamat, le mercredi dernier, à la fin de la réunion du CMFN, la Centrafrique jouit d’une bonne santé économique et financière grâce aux efforts du duo MOLOUA-DONDRA. Le redressement de l’économie nationale soutenue par une réforme et une rigueur dans la gestion des finances publiques a produit de bons fruits. Etant confronté à de sérieux problèmes liés à la pauvreté, la RCA peut naturellement s’appuyer sur les soutiens techniques et financiers de la Banque mondiale pour sa reconstruction et la lutte contre la pauvreté.
Rappelons que la Banque mondiale regroupe cinq institutions internationales : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement ( IDA), créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides, des financements et des conseils aux États en difficulté, la Société Financière Internationale (SFI), l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Son siège est à Washington. Le président est élu pour cinq ans par le Conseil des Administrateurs de la Banque. Elle fait partie des institutions spécialisées du système de l’Organisation des Nations unies (ONU). Elle publie tous les ans une contribution sur un thème du développement dans son World Développent Report.