Par Eric NGABA
Bangui 10 janvier 2017 (www.ndjonisango.net): Si les hommages pouvaient ressusciter les morts, l’artiste rappeur Centrafricain de grande renommée, Merveil Parfait Ndabozo Gonikara de son vrai nom, Alias Vey-Zo, Pasteur de la Rue et Président de la Rue publique de son appellation artistique allait ressusciter lors de ses funérailles. A titre posthume, un immense hommage lui a été rendu le 06 janvier 2018 à Bangui, par ses pairs artistes de toute catégorie musicale, ses fans et les autorités du pays.
Le Rappeur du Groupe « Ngaragba Music », a reçu un hommage mérité. Les funérailles ont eu lieu le samedi dernier à l’omnisport de Bangui en présence des artistes musiciens dont Idylle Mamba, le public centrafricain et les autorités du pays dont le Président de l’Assemblée nationale, les cadres du ministère des arts et de la culture, et le Ministre de la jeunesse, qui se sont mobilisés pour enterrer dignement Vey-Zo dit Pasteur de la rue.
Un grand concert d’hommage a été organisé à la veille au palais de l’omnisport où des single en sa mémoire ont été chantés.
L’artiste Vey-Zo dont les funérailles ont mobilisé une marée humaine, a rendu l’âme le 31 décembre 2017 à l’hôpital communautaire de Bangui des suites d’un accident avec une moto qu’il conduisait.
Il a été vite connu du public à travers les mots durs utilisés dans ses rimes pour dénoncer les maux qui gangrènent la société centrafricaine. Thèmes développés dans sa musique urbaine sont axés sur la politique, la sécurité, la société, le chômage des jeunes, la prostitution et les grosses précoces des filles.
Mort en âge de 30 ans, Vey-Zo a laissé un vide dans le marigot du Hop-hop centrafricain. Durant les obsèques, les artistes centrafricains ont demandé aux autorités d’ouvrir une enquête sur les circonstances non encore élucidées de l’accident mortel de la Star du Hip-hop centrafricain.
Mais d’après des allégations, Vey-Zo auraient consommé de l’alcool et de l’analgésique tramadol ayant conduit à son drame. Des allégations rejetées en bloc par son Manager Samick qui a affirmé que Vey-Zo ne prend jamais des comprimés, ni de la drogue d’après l’interdiction formelle de son médecin.
L’auteur de l’article :
Erick NGABA est ressortissant du Département des Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université de Bangui où il a obtenu sa licence professionnelle en Journalisme. Free-lance pour plusieurs agences presses internationales, il est le Directeur de Publication et Webmaster de ce site d’information www.ndjonisango.net. Courrier : doctarngaba@gmail.com , +236 72614325