Par Erick NGABA
Bangui 24 mars 2018 (Ndjoni Sango): Les femmes parlementaires, leaders et filles réclament du Président de la République, la promulgation de la loi de « parité Homme-Femme », qui dort encore dans le placard à la Présidence de la République. C’est au cours d’un forum organisé le 22 mars 2018 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, sous le thème « Partenariat intergénérationnel », qu’elles ont exprimé leur droit à travers des recommandations.
Le forum des femmes parlementaires, leaders et filles a été placé sous le haut patronage de la première Dame de la République, Brigitte Touadera, qui y a rehaussé de sa présence avec les femmes des ministres, le corps diplomatique et les partenaires techniques.
Ce forum a été un moment pour les femmes leaders de Centrafrique de réclamer leurs droits notamment celui de la parité entre homme-femme inclus dans les objectifs 50/50 à l’horizon 2030.
La loi sur la parité en République Centrafricaine a été adoptée par le parlement depuis deux (2) déjà mais, sa promulgation pose problème pour des raisons non élucidées. A plusieurs reprises, les organisations féminines ont recommandé la mise en application de cette fameuse loi qui demeure lettre morte à la Présidence de la République.
A l’occasion de 8 mars 2018, journée internationale des droits de la femme, les femmes de Centrafrique ont remis un mémorandum au Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, pour la promulgation de la loi sur la parité. L’on constate que sa promulgation pose problème.
La célébration en différé de 8 mars par les femmes parlementaires, leaders et filles, à travers la tenue dudit forum, pourrait être un déclic aux revendications des femmes centrafricaines qui veulent voir leurs conditions socio-professionnelles améliorer.
D’après la maire du 4ème arrondissement, Brigitte Andara, la promulgation de cette loi n’est qu’une partie de la réponse aux problèmes des femmes centrafricaines. Car, selon elle, il y a la question de code de famille, de l’éducation, de la reproduction sexuelle, de la santé et de l’intégration professionnelle des femmes.
La parité entre homme-femme est encore loin d’être une réalité en République Centrafricaine. A l’Assemblée Nationale, pour illustration, on ne compte que 12 femmes parmi 140 députés de la nation. Au sein du gouvernement, il n’y a que 5 femmes ministres.
Pour réussir le pari de la parité de l’objectif 50/50, les femmes leaders ont préconisé la scolarité des filles, car pour elles, l’éducation demeure la base de tout.
L’auteur de l’article :
Erick NGABA est ressortissant du Département des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bangui où il a obtenu sa licence professionnelle en Journalisme. Free-lance, il est le Directeur de Publication et Webmaster de ce site d’informations. Courrier : doctarngaba@gmail.com , +236 72614325
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