Centrafrique : le journaliste Freddy Massengué se dit victime d’un espionnage  

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Freddy Massengue, journaliste centrafricaine

Freddy Massengue, journaliste centrafricain

C’est à la faveur d’un point de presse animé le jeudi dernier que le journaliste Freddy Masssengué a fait savoir qu’il a été victime d’un enregistrement téléphonique illicite. De son avis, c’est de pur espionnage dont il fait objet et qu’il va ester une action à la justice contre les présumés auteurs. Ci-dessous, son propos liminaires pour en savoir davantage.
PROPOS LIMINAIRE
Bonjour chers journalistes,
J’ai tenu à faire  ce point de presse pour éclairer la lanterne du public centrafricain sur la fameuse affaire de la bande sonore qui défraie la chronique en ce moment. C’est au sujet de ma conversation avec M. Dominique YANDOCKA qui a fait l’objet d’un enregistrement frauduleux.
Permettez-moi de revenir un peu en arrière pour situer l’opinion sur ce qui s’est passé. C’est donc suite à la parution d’un article sur le site d’information « Kangbi-Ndara » incriminant M. MBOLI GOUMBA Crépin que j’ai reçu l’appel de M. YANDOCKA le 03 Août dernier pour un entretien téléphonique sur l’application Whatsapp. Nous avions passé en revue beaucoup de sujet avant d’aborder la question de l’article sur MBOLI GOUMBA. Il m’a demandé l’origine des attaques contre ce dernier et, je lui ai répondu que le livre de MBOLI GOUMBA a attaqué beaucoup de personnalités dont Me TIANGAYE, Me DEMAFOUTH, M. KAMOUN, M BINOUA, Mme NGAKOLA etc. Donc il faudrait qu’il s’attende aussi à une réaction de leur part.
C’est ainsi que YANDOCKA va me dire qu’un de ses amis en la personne de Christian TOUABOY serait accusé par MBOLI GOUMBA d’être à l’origine de cet article. Et que vu l’animosité que MBOLI GOUMBA a, vis-à-vis de TOUABOY, il se pourrait que quelque chose de fatal puisse advenir. C’est alors qu’il me dit qu’il y a un proche de MBOLI GOUMBA qui est avec lui en France et, il souhaite le monsieur en question soit rassuré afin de dissuader MBOLI GOUMBA de son plan diabolique contre son ami TOUABOY.
Mais bien avant qu’il se rapproche du monsieur et mettre notre conversation en main libre afin que celui-ci écoute, il m’a rassuré que c’est pour dédouaner son ami TOUABOY. Il m’a alors dit qu’il faudrait que simule que l’article en question a été mon œuvre tout en expliquant que MM. BIDA ZIGUELE, KAMOUN, TIANGAYE et Mme NGAKOLA m’auraient poussé à m’en prendre à MBOLI GOUMBA. Et qu’en disant ainsi, ce dernier comprendra que c’est peut être en réaction au livre que ces personnalités citées ci-haut ont voulu se venger. Ce que j’ai refusé. Mais face à mon refus, YANDOCKA de me dire que MBOLI GOUMBA lui a demandé de prouver comment TOUABOY n’y est pour rien puisque avec l’imbroglio politique actuel avec l’avancée de la Seleka vers Dekoa, il est probable qu’il soit nommer Premier Ministre et qu’une fois fait, son marché de CCS va lui être à nouveau attribué.
Il m’a supplié de le faire pour que le proche de MBOLI GOUMBA puisse s’en convaincre. Je lui ai demandé une garantie de protection pour ne pas que ma déclaration ne puisse pas faire l’objet d’une quelconque interprétation. Il m’a rassuré en jurant sur tous les toits que c’est juste un jeu pour sauver la tête de son ami TOUABOY qui se trouvait dans la ligne de mire de MBOLI GOUMBA.
Sans aucun arrière pensé et pour aider une connaissance en détresse, j’ai accepté de me prêter à ce jeu puisque ça se passe sur Whatsapp. C’est ainsi que quelques minutes plus tard, j’ai reçu à nouveau son appel toujours sur Watsapp. Et comme la connexion déconnait de temps en temps, il a dit qu’il va me rappeler directement sur son téléphone mobile par appel normal étant donné qu’il se trouvait à côté du proche de MBOLI GOUMBA.
Alors qu’il s’agit d’un piège. Me poussant à l’erreur, après les questions convenues, YANDOCKA voulait, tel dans une mise en scène savoir combien j’ai reçu pour pondre un tel article, j’ai simplement botté en touche la question. C’est donc sans savoir que YANDOCKA qui n’est d’ailleurs pas à son premier forfait, m’enregistrait, une fois sur l’appel téléphonique normal.
La conversation a été enregistrée à mon insu et a subi un montage. Pourquoi ? Parce qu’on n’y trouve pas les noms des autres personnes que j’ai cités. Et comme je l’ai dit, ce monsieur qui a usé de cette méthode digne d’un barbouze avait déjà dans le passé enregistré M. Serge BAZOLY pendant la période des élections et avait comme à son habitude fait écouter leur conversation enregistrée à certains adversaires de M. DOLOGUELE, proche de M. BAZOLY. Aujourd’hui encore il récidive en excellant par son talent d’espion patenté. Et voilà qu’après notre conversation, cette vilenie s’est retrouvée sur les réseaux sociaux.
C’est à la suite que j’ai compris que MBOLI GOUMBA a commis le service de son désormais espion YANDOCKA pour des sales besognes qui n’ont d’autres buts que pour ternir l’image de ses contestataires. Voilà la méthode de ceux qui prétendent révolutionner le système politique centrafricain.
Je voudrais préciser aujourd’hui que je n’ai jamais eu contact avec M. KAMOUN, Mme NGAKOLA et M. DEMAFOUTH pour quoi que ce soit. Je me réserve donc le droit d’ester en justice M. YANDOCKA et ses complices pour l’usage de cette preuve déloyale qu’est cette bande sonore frauduleusement enregistrée.
S’agissant de cette nauséeuse publicité de la station « BANGUI FM » par son Directeur Adrien POUSSOU, un personnage à l’équilibre mental sujet à caution, c’est un secret de polichinelle que cette radio a toujours brillé par des campagnes de diffamation et de dénigrement. Il n’est pas étonnant qu’elle fasse l’apologie de la haine. Puisque qu’il s’agit bien d’une radio « Mille Collines ».
M.POUSSOU qui n’a de leçon à donner à personne ferait mieux d’utiliser désormais son vrai passeport pour ses déplacements au lieu de les faire sous une fausse identité. Car tout se sait !
Enfin je voudrais attirer l’attention des Centrafricains en général, et en particulier des journalistes centrafricains de se méfier de ces trois mousquetaires (YANDOCKA, MBOLI GOUMBA, POUSSOU), hommes politiques de pacotille qui n’hésiteront pas à enregistrer tous leurs interlocuteurs comme c’est le cas aujourd’hui.
Je présente mes excuses à tous mes confrères journalistes qui ont été touchés par cette affaire puisque à travers ma personne, ce métier noble qui est le notre a été souillé.
Je prends à témoins l’opinion nationale et internationale de tout ce qui pourrait m’arriver. Puisqu’au moment où je vous parle, ma vie est chaque jour comme un peu danser avec la mort, avec les interminables menaces que je reçois. C’est pourquoi à ce jour je suis obligé de vivre clandestinement.
Je vous remercie
Freddy Nelson MASSENGUE

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