Par Fiacre SALABE
Bangui 31 août 2018—Ndjoni Sango: La question du flux migratoire, de la sécurisation de l’accès à la nationalité, la gestion des migrations en République Centrafricaine en passant par l’élaboration des politiques migratoires, en sont les points culminants sur lesquels les cadres de différents départements ministériels ont été formés. Durant trois jours, les participants sont outillés sur les différentes caractéristiques des migrations au plan international ainsi que leurs impacts, sur l’initiative du gouvernement en partenariat avec l’expertise de l’union européenne sur la migration (MIEUX).
La salle de conférence de l’hôtel JM résidence a servi de cadre à la formation d’une vingtaine des cadres venus de différents départements ministériels sur la gestion des migrations en Centrafrique et l’élaboration des politiques. Au menu de cette formation, les questions relatives au trafic et la traite des êtres humains, de l’accès à l’asile sont là le noyau de cette formation qui réuni les participants durant ces trois jours.
Selon les organisateurs dudit atelier, l’objectif est de renforcer les capacités des autorités et cadres des départements concernés à mieux appréhender les le processus d’élaboration des politiques migratoires et sa mise en œuvre en Centrafrique. Les participants sont outillés sur les diverses questions liées à l’insécurité en Centrafrique, conduisant à toutes ces crises sociopolitiques à répétition.
« Cette activité consiste à renforcer le socle des capacités nécessaires à la gestion des migrations et engager une réflexion collective sur le contexte migratoire de la République Centrafricaine ainsi que les besoins les plus urgnts. C’est dans cette optique bien entendu que nous avons consacré cette formation générale sur la gestion des migrations, afin de lancer le processus de réflexion commune permettant la compréhension globale de différents concepts liés à la gestion des migrations et l’élaboration des politiques migratoires. Nous tiendrons compte des recommandations et des mesures concrètes qui seront formulées par les participants à cet atelier, avec l’aide des experts afin de faciliter le travail de l’élaboration de ces politiques migratoires.» a expliqué Jean Sosthène Dèngbè, directeur de cabinet au ministère en charge de l’intérieur et de la sécurité publique.
Il est à noter que les participants à cet atelier sont des fonctionnaires impliqués dans les questions migratoires centrafricaines, et qui seront en mesure de mettre en pratique dans le cadre de leur affectation, les connaissances acquises durant les différents ateliers afin d’influer sur le processus d’élaboration de politiques migratoires.