Par Erick NGABA
Bangui 22 novembre 2018—Ndjoni Sango : Le Président de la République centrafricaine a décrété un deuil national après le massacre des civils dont deux prêtes de l’église catholique et des blessés. Ce massacre perpétré par des rebelles de l’UPC à Alindao a fait environ 48 morts dont deux prêtes de l’évêché de la ville, selon des sources concordantes.
Le peuple centrafricain observe un deuil national après les tueries des civils. Le week-end dernier, les rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) dirigée par le mercenaire nigérien Ali Ndaras se sont affrontés avec les miliciens Antibalaka à Alindao, ville située au sud-est du pays. Ces violences ont fait état de 47 morts dont deux prêtes de l’évêché de la ville.
D’après, Evêque de diocèse de Bangassou, Juan José Aguirre, l’évènement qui a entrainé ce massacre est l’assassinat d’un mercenaire nigérien de l’UPC dans la localité. Il a indiqué à l’agence Fides, les rebelles de l’UPC ont saccagé et incendié le camp des personnes déplacées et la cathédrale de la ville.
Quelques jours après ce drame, le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a décrété un deuil national en hommage avec les victimes.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a annoncé dans un communiqué mardi dernier une mission gouvernementale dans la ville pour faire état des lieux de la situation.
« Une délégation gouvernement ira, dans les prochains jours, à Alindao à la rencontre des populations afin de leur apporter concours et soutiens, mener des investigations sur les crimes abjectes perpétrés, et voir les conditions de déploiements des FACA prévues », indique le communiqué du gouvernement.
Depuis trois jours, le cardinal centrafricain, Dieudonné Nzapalaïnga est présent à Alindao pour échanger les victimes, les parties en conflits et les autorités locales.