Centrafrique : des Enseignants chercheurs à l'université de Bangui exigent la levée immédiate de l’embargo sur les armes

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Les FACA en fin de formation à Berengo par les russes

Les FACA en fin de formation à Berengo par les russes

Par Hermann LINGANGUE
Bangui 16 décembre 2018—Ndjoni Sango : Dominique Désiré Erénon, Enseignant chercheur à l’université de Bangui, à l’approche du conseil Générale de l’assemblée de l’ONU s’est adressé au conseil sécuritaire de l’organisation international avec une demande de la levée inconditionnelle de l’embargo sur la livraison d’armes pour la RCA. Lors de la réunion de renouvellement du mandat de la MINUSCA en Centrafrique. La question de prolongement du mandat de la mission a été décidée.
Dominique Désiré Erénon est certain que les éléments des FACA doivent avoir des armes pour protéger l’intégrité du territoire national. Le sujet relevé par le chercheur n’est pas neuf, vu que le conseil de l’Union Européenne a interdit l’exportation d’armes en RCA déjà en 2013. La décision se base sur la résolution de l’ONU 2127 du 5 décembre 2013. Le conseil de Sécurité a élargi cette restriction en interdisent d’accorder d’aide financière et technique a la RCA.
En 2018 l’allié de la RCA, la Russie, à utiliser l’occasion de la levée partiel de l’embargo et en tant qu’aide a livré aux FACA l’armement. La Russie s’est officiellement prononcée pour la levée de l’embargo qui créer une situation alors que les soldats qui sont bien armés en Centrafrique sont les soldats de l’ONU et les rebelles qui s’en fichent de la loi.
Cependant, les autorités centrafricaines, déchirées par des contradictions internes, doivent avoir une possibilité de protéger la population civile. La priorité en RCA est tout d’abord la protection de la population civile et non de lancer une nouvelle vague de conflits.
Cette année, avec l’implication de la Russie et du Soudan, les autorités centrafricaines ont eu des pourparlers avec les représentants des groupes armés « Antibalaka » et « Ex-Seleka ». A la suite des pourparlers une déclaration d’entente de Khartoum a été signée, le premier document que toutes les parties se sont officiellement prononcées sur leurs volonté d’établir la paix sur toute l’étendue du pays.

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