Centrafrique: en 2019, le CICR maintient son action sur la protection et l’accès aux soins de santé

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la cheffe de délégation du CICR, Valery Petitpierre, entourée de ses collaborateurs@Erick Ngaba

la cheffe de délégation du CICR, Valery Petitpierre, entourée de ses collaborateurs@Erick Ngaba

Par Erick NGABA
Bangui 15 janvier 2019—Ndjoni Sango : La  protection de la population civile et l’accès aux soins de santé seront au centre des préoccupations et de l’action du Comité International de la Croix Rouge (CICR) durant 2019 en Centrafrique. C’est ce qu’a fait savoir Valery Petitpierre, Cheffe de délégation du CICR en Centrafrique, au cours d’une conférence de presse sur le bilan,  tenue ce matin à Bangui.
La situation humanitaire en Centrafrique demeure au centre des préoccupations du fait de conflits armés qui fragilisent le relèvement du pays. L’année 2018 a été un défi pour les humanitaires. Durant l’année écoulée, le CICR a mené des actions auprès des populations affectées par le conflit.
Durant 2018 le CICR a axé son intervention dans la distribution des biens essentiels, des semences maraîchères, de l’eau potable, la réunification des enfants séparés de leurs familles, l’installation des infrastructures sanitaires dans les sites de déplacés afin d’améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables.
Pour cette année, l’organisation médicale entend investir dans la protection et l’accès aux soins de santé.

« Vu les enjeux humanitaires qui restent nombreux et complexes, le CICR s’inscrira dans la continuité de ces activités en 2019. Nous chercherons à être proches des personnes dans le besoin. La protection de la population civile et l’accès aux soins de santé seront au centre de nos préoccupations et de notre action », a déclaré Valery Petitpierre, Cheffe de délégation du CICR dans le pays.

Au courant de l’année écoulée, les humanitaires ont fait frais de l’insécurité. A cet effet, le CICR demande le respect de la mission médicale.

«Ce que nous demandons est simple: la mission médicale doit être respectée en tout temps, plus particulièrement dans les moments de crise, où les besoins sont plus importants et les soins plus urgents. Lorsque les humanitaires sont ciblés, la population est doublement pénalisée. Parce qu’elle vit dans des conditions difficiles et précaires au jour le jour, et parce que l’aide dont elle a besoin devient inaccessible », a-t-elle déploré.

Avec plus de 500 fonctionnaires du CICR travaillant Centrafrique, le CICR intervient dans les villes de Bangui, Bambari, Kaga Bandoro et Ndélé. Il est prévu pour cette année l’ouverture prochaine d’un bureau à Bouar à l’ouest du pays.

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