Par Erick NGABA
Bangui 6 février 2019— (Ndjoni Sango) : Le gouvernement centrafricain et les chefs rebelles ont officialisé aujourd’hui à Bangui l’accord obtenu à l’issue des pourparlers de Khartoum. Les parties prenantes doivent mettre fin aux hostilités dans le pays à travers cet accord de paix.
Décidément, le gouvernement centrafricain avec les 14 groupes armés sont parvenus à un accord de paix.
L’accord dont le contenu n’est pas rendu public, vise à mettre fin au cycle infernal de conflit militaro-politique déclenché depuis 2013.
La signature officielle de l’accord à Bangui, capitale centrafricaine, marque la fin du processus entamé depuis deux ans dans le cadre de l’initiative de paix de l’Union africaine.
Le président de la République centrafricaine, a annoncé dans son discourt, la mise en œuvre rapide de l’accord.
« Dans les meilleurs délais, nous devons nous retrouver pour que les premiers actes soient posés sur la nouvelle voie de la paix », a martelé Faustin Archange Touadera, président centrafricain.
Le 24 janvier dernier à Khartoum, les parties impliquées dans le processus ont entamé des discutions ayant abouti à la signature définitive de l’accord.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Mahamat Facky, appelle les parties signataires à taire les armes. Car d’après lui, le pouvoir n’est pas au bout de fusil mais plutôt dans les urnes.
« La signature d’un accord est certes une étape cruciale de tout processus de négociation assistée est nécessaire mais pas suffisante. Le véritable défi n’est pas tant dans la conception, l’élaboration et la signature des accords. Il est pour tout dire, dans leur suivi et leur application avec loyauté, engagement et bonne fois », a-t-il déclaré.
Des inquiétudes fusent de partout sur l’accord signé par les parties impliquées dans le processus.
Nombreux sont les Centrafricains qui désirent s’imprégner davantage du contenu de l’accord signé qui demeure secret.