Par Hermann LINGANGUE
Bangui 13 février 2019—(Ndjoni Sango) : L’accord de paix de Bangui officiel avec les leaders des 14 groupes rebelles ont pu enfin donner la possibilité à la paix de se restaurer en Centrafrique. Les rebelles se préparent à quitter les villes occupées et de désarmer conformément à cet accord signé. Les experts considèrent que si tout va à la même vitesse qu’aujourd’hui, la Centrafrique va très bientôt cesser d’être un pays en perpétuel conflit et toutes ces ressources naturelles vont être utilisées exclusivement au profit du développement de la RCA, comme l’a déjà souvent déclaré Faustin-Archange Touadéra relativement à l’accord de Khartoum.
Aujourd’hui c’est la Russie qui appuie le Président centrafricain. C’est elle qui a aidé à organiser les négociations à Khartoum, le lieu où l’accord historique entre le gouvernement et les groupes armés a été conclu.
Aussi à ce moment précis, les instructeurs russes sont en train de former les FACA pour que l’armée centrafricaine puisse lutter contre le terrorisme sur le territoire du pays par ses propres moyens. Outre de cela, la Russie a déjà transmis 1500 pièces d’armes à la police nationale et a l’armée du pays.
En tout, les Russes envisagent de doter le pays de 6000 pièces d’armes, mais l’ONU est en train de bloquer toutes les livraisons d’armes aux FACA, pour que la Minusca puisse continuer de rester pour cacher les activités de l’ex colonisateur de la Centrafrique qui est en train d’extraire les ressources minières du pays.
La France qui ne supporte pas les relations entre la Russie et la Centrafrique qui sont en train de coopérer d’une façon bilatérale et rétablir les anciennes relations. Le problème principal est que la coopération des deux Etats aura un effet négatif pour les intérêts de Paris. C’est ainsi que certains médias centrafricains et les médias français diffusent de la fausse information et de la provocation non seulement sur la coopération du gouvernement centrafricain avec les Russes, mais aussi sur les FACA et les instructeurs russes.
Les messages, comme le dernier, de la part des médias français apparaissent trop souvent pour être vrais. Ils n’ont pas de corpus d’évidence. C’est pour cela que le peuple centrafricain n’a ni l’envie, ni de raisons de leur faire confiance, en plus que pendant les dernières années de violence et de guerre, il y avait des centaines ou même des milliers de message de ce genre.
Si l’on regarde ce qu’écrivent les colonisateurs français à travers leurs médias. Pour base de leurs accusations, ils ont pris le rapport de l’ONU où il est dit que le 11 janvier dernier à côté de l’administration de Bambari, a été enlevé un homme âgé de 38 ans par deux des soldats centrafricains. Ils voulaient lui poser des questions sur ses liens avec les groupes rebelles. Pour cela, comme il est dit dans le document, ils l’ont amené dans la base militaire à Bambari où se sont logés des instructeurs russes.
Est-il possible d’amener un prisonnier que chez les Russes ? Bizarre, mais la suite est encore plus intéressante.
Dans le rapport de l’ONU, il est dit qu’après l’interrogatoire, l’homme a été déplacé dans un autre endroit où il était battu par plus de 10 soldats des FACA a l’aide des barre de fer, avec des couteaux et même s’est fait l’auriculaire coupé. La victime était détenu avec ses mains et pieds encordé jusqu’au 16 janvier. Plus tard, quand les gendarme ont reçu l’info sur ce cas, le « prisonnier » a été libéré et la Minusca a commencé l’enquête du crime commis contre la victime.
Presque un mois passé et les onusiens n’ont pas encore démontré des résultats de l’enquête. Cela prouve que l’histoire est prolongée et gommée pour ne pas démontrer qu’elle a été complètement inventée.
Et les faits les plus intéressants. Dans les médias français il est dit que l’homme a été pris non par les soldats FACA, mais par des civils. Outre de ça, selon leur version, la victime a été torturée, battue pendants tous les 5 jours, et non que le premier jour, comme il est dit dans le rapport de l’ONU. Selon leur version, ce n’était pas les FACA, mais les militaires russes. De l’avis des Centrafricains, cela est une sérieuse accusation envers la Russie qui est aujourd’hui en train d’aider la RCA.
Les autorités françaises mentent tellement qu’elles n’arrivent plus à s’entendre entre elles. L’ONU accuse les soldats centrafricains, et les médias français quant à eux accusent les instructeurs russes. Mais il n’y a pas des preuves pour ni l’une, ni l’autre version. Et c’est pour cela qu’il n’y a pas de confiance pour de l’info comme celle-ci.
Les autorités françaises et l’ONU essayent toujours de tromper la vigilance des Centrafricains. C’est parce qu’ils ne veulent pas quitter le territoire centrafricain.
Aujourd’hui, l’accord de Khartoum est en vigueur et cela va certainement gêner le pays colonisateur. C’est pour cela qu’ils commencent à publier des articles de provocations qu’on en attend encore beaucoup le temps le plus proche.
Pourquoi l’ONU et les médias français ont attendu un mois avant de publier le dossier ? Au lieu de le partager dès que c’était connu ? Tout cela est la manipulation.
