Centrafrique: dans l’attente d’un nouveau gouvernement de sortie de crise

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une vue partielle de Bangui la capitale centrafricaine@photo Erick Ngaba
une vue partielle de Bangui la capitale centrafricaine@photo Erick Ngaba

une vue partielle de Bangui la capitale centrafricaine@photo Erick Ngaba
une vue partielle de Bangui la capitale centrafricaine@photo Erick Ngaba

Par Erick NGABA
Bangui 15 février 2019— (Ndjoni Sango) : Les Centrafricains sont dans l’entente d’un nouveau gouvernement de sortie de crise, conformément aux clauses de l’accord de paix signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés. Le gouvernement attendu devrait être aussitôt mis en place après la signature officielle de l’accord le 6 février 2019, comme stipule son article 21.  
La Centrafrique va avoir dans les jours suivants un gouvernement d’union nationale, après les pourparlers de Khartoum. Conformément à l’accord signé, le président centrafricain est engagé à mettre en place un nouveau gouvernement où sont représentés les leaders des groupes armés.

« Le Président de la République, Chef de l’Etat, s’engage à mettre en place immédiatement après la signature du présent accord un gouvernement inclusif », stipule l’article 21 de l’encrage démocratique de l’accord de paix.

Selon des indiscrétions, un décret présidentiel tomberait durant ce week-end ou au début de la semaine prochaine pour la dissolution du gouvernement du premier ministre Simplice Mathieu Sarandji.  
Le futur premier ministre
Qui succèdera à Simplice Mathieu Sarandji, le premier ministre fidèle du président Touadera ? C’est la question que se pose la population. Des spéculations se font en ce moment sur les noms des personnalités politiques centrafricaines à propos du futur Chef du gouvernement.
Selon certaines sources proches du dossier, le futur chef du gouvernement d’union nationale serait probablement soit l’actuel ministre de l’hydraulique Herbert Gontran Djono Ahaba, soit l’actuel chef de cabinet à la présidence, Firmin Ngrébada, qui a conduit la délégation gouvernementale aux pourparlers de Khartoum.
D’après les arrangements politiques des pourparlers de Khartoum, le futur premier sera issu d’un consensus entre les parties signataires de l’accord de paix.
En attendant, le président Faustin Archange Touadera procède encore à la consultation des futurs membres du gouvernement à travers son pouvoir discrétionnaire.
Le 6 février 2019 à Bangui, le gouvernement a signé avec les 14 groupes armés un accord devant mettre fin aux hostiles armées dans le pays. La mise en place immédiate d’un gouvernement inclusif fait partie de l’application de l’accord signé.

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