RCA: les survivantes des conflits armés réclament leur inclusion dans le processus du RCPCA

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Femmes victimes de violences sexuelles en RCA
Des femmes victimes de violences sexuelles en RCA@ crédit photo Erick Ngaba

Femmes victimes de violences sexuelles en RCA
Femmes victimes de violences sexuelles en temps de conflits armés RCA@Erick Ngaba

Par Erick NGABA
Bangui 9 mars 2019— (Ndjoni Sango) : Le Mouvement des Survivantes de Centrafrique (MOSUCA) réclame la reconnaisse du statut des  femmes victimes de violences sexuelles en temps de conflits armés. Venues de différentes localités de Bangui, des dizaines des survivantes ont échangé sur leur inclusion dans le processus du relèvement et de la consolidation de la paix en Centrafrique (RCPCA).
La sensibilisation des femmes victimes des violences sexuelles en temps de conflits armés a permis de relancer le débat sur la reconnaisse de leur statut et de leur prise en charge.
En présence des femmes juristes et du représentant du ministère des affaires sociales et de l’action humanitaire, des interventions sont centrées sur les préoccupations que ces femmes souhaitent obtenir une satisfaction de la part des autorités du pays et de la communauté internationale.

« Nous sommes réunies aujourd’hui pour que nous soyons totalement incluses dans le processus de consolidation de la paix de relèvement de Centrafrique. Car, sans la femme victime de violence sexuelle, il n’y aura pas la paix. C’est ainsi que nous demandons à ces femmes victimes de ne jamais baisser les bras et nous en sommes persuadé. Nous allons garder le courage jusqu’à l’aboutissement de ce que nous voulons », a expliqué Bernadette Sayon, Secrétaire du Mouvement des Survivantes de Centrafrique.

Les leaders de MONUCA et le représentant du Min affaires sociales@Erick Ngaba
Les leaders de MONUCA et le représentant du Min affaires sociales@Erick Ngaba

Afin de parvenir à une paix durable, les femmes victimes de violences sexuelles souhaitent que leurs préoccupations soient prises en compte dans les priorités du gouvernement. C’est à ce titre que le représentant du ministère de tutelle les rassure sur les efforts que déploient les autorités du pays pour répondre aux attentes.

« Depuis que nous avons connu les conflits, nous n’avons pas eu une organisation des femmes victimes des violences sexuelles. Cette initiative vient à point nommé pour qu’enfin les femmes qui ont subi des préjudices puissent être dédommagées et surtout ceux qui ont commis ces actes doivent être condamnés. Donc, ces femmes ne doivent pas baisser les bras pour obtenir réparation. Le gouvernement se bat pour trouver des financements en faveur des femmes», a martelé Jean Claude Beleka, chargé de mission au ministère des affaires sociales et de l’action humanitaire.

D’après la Secrétaire du MOSUCA, Bernadette Sayo, cet atelier est une occasion de mener une sensibilisation de masse en faveur des femmes survivantes de violences sexuelles en temps de conflits souvent oubliées dans les instances de prises de décision.

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