Par Hermann LINGANGUE
Bangui 28 mai 2019—(Ndjoni Sang) : De nouveaux détails de la tragédie dans le Ouham-Pendé se sont dévoilés. Selon le.blog Le Tsunami, le massacre contre les civils se produisait lorsqu’une troupe de la mission MINUSCA passait juste à côté du village attaqué.
L’attaque a eu lieu dans des villages près de Paoua le 21 mai en faisant plus de 30 victimes. Des rebelles du 3R se sont rendus à Koundjili et Lemouna pour massacrer la population locale. Cette tuerie de masse est la plus sanglante depuis la signature de l’accord de paix au Soudan. En hommage des victimes le Président Touadéra a déclaré le deuil de trois jours.
Les correspondants de Le Tsounami se réfèrent au directeur de l’école de Koundjili. Selon lui, le nombre des victimes aurait pu être moins important, or lorsque la tuerie se produisait un convoi de soldats de la MINUSCA accompagnant des hauts représentants a passé près du village. Il semblait qu’ils ne s’apercevaient pas des tirs et de la panique qui y régnaient.
Les trois rebelles sont extradés au gouvernement et se présenteront au tribunal le vendredi prochain. Les leaders de groupes politico-militaires ont condamné ces actes.
A son tour, le 21 mai, le chef de la MINUSCA Mankeur Ndiaye a publié un message sur son compte Twitter. Pourtant, comment ose-t-il rédiger de tels messages, lorsque ses pacificateurs ont négligé le massacre qui se produisait devant eux ?
D’après Le Tsunami, ceci est fort probablement une nouvelle preuve que les casques bleus seraient liés à ces bandits.
Une situation similaire a eu lieu en novembre 2018, lorsque les bandits ont tué 59 personnes dans le camp des réfugiés à Alindao et les troupes de la MINUSCA localisées près de la ville ne sont pas venus en secours.
S’abonner
0 Commentaires
Le plus ancien