Par Christelle ADRISSE
Bangui, le 05 Aout 2019–(NDONI SANGO), le porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mopkeme , a échangé vendredi dernier avec la presse sur les points culminants des activités menées par le gouvernement centrafricain dans la mise en œuvre de l’accord de paix du 6 février 2019. Les avancées sont enregistrées dans ce processus de paix en Centrafrique, selon le port- parole
Il a clarifié d’une manière générale la situation du pays et le processus en cours de la mise en œuvre de l’accord de Khartoum et ses avancés.
Le porte-parole de la présidence a invité les groupes armés à respecter leurs engagements, notamment la cessation des hostilités, des attaques contre les populations civiles et les taxations illégales sous peine de s’exposer aux sanctions préconisées dans la signature de l’accord de Khartoum.
Durant ce déjeuner de presse, la question de l’embargo qui pèse toujours sur les armes à destination de la République Centrafricaine a fait parti de lots de sujet évoqués par le porte-parole du président Touadera.
«Dans ce processus de la levée de l’embargo sur les armes à destinations de notre pays, il nous faut des poudrières rependant aux normes Internationales, procéder à l’identification des armes ainsi qu’à la traçabilité une fois remis aux Forces Armées Centrafricaines (FACA)», a fait savoir Albert Yaloké Mopkeme, ministre conseillé et porte-parole de la présidence.
Le processus de la pacification du pays suit son cours. Cela passera aussi, d’après le ministre conseillé, à travers le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’étendue du territoire centrafricain.
Certes beaucoup reste à faire, mais selon lui des éléments des FACA sont déployés dans plus de 8 villes du pays tel que Paoua, Bocanranga, Bambari, Kaga-Bandoro, Alindao, Sibut, Bouar et Bangassou.
Pour la montée en puissance des FACA, il a souhaité que l’embargo sur les armes soit levé définitivement d’ici 2020.