Par Prudence Gisèle EUGUET
Bangui 22 août 2019— (Ndjoni Sango) : La genèse de l’histoire de République Centrafricaine est marquée par le colonialisme français qui a imposé sa domination politique pour exploiter économiquement ce pays de l’Afrique centrale. Appelé Oubangui Chari sous la domination française, le pays a accédé à l’indépendance le 13 Août 1960.
La RCA a accédé à l’indépendance un mois après la conclusion d’une lutte acharnée menée par le père fondateur Barthélémy Boganda, le 12 juillet 1960. Les Centrafricains ont reçu cette indépendance avec beaucoup des conséquences négatives sur le plan économique et sociale. Car depuis cette accession à la souveraineté, le pays connaît des séries de mutineries, coup d’Etat et rébellion, affectant ainsi, l’économie et le social du pays.
13 Aout 1960, 13 Aout 2019, la République Centrafricaine totalise 59 ans d’indépendance. Quelle appréciation font les centrafricains de l’évolution économique et sociale du pays au bout de ces 59 ans.
» Parmi les 3 mots formant la devise de la RCA, les Centrafricains ont mis l’unité et le travail à côté, ils aiment que la dignité. C’est ce qui fait qu’ils sont pauvres », a déploré Francis Kash, un habitant de Bangui.
Même ressentiment du côté de Marc Omté que Ndjoni Sango a pu recueilli les avis.
« De l’indépendance à nos la situation éducative ne fait que s’empirer, même au niveau de l’université, le niveau de certains étudiants sont précaire, quand ils se mettent à s’exprimer ».
Huguette FAITH pense que la RCA reste toujours sous-contrôle de la France, puisque les dirigeant guidés par l’extérieur, n’ont pas le pouvoir de bien diriger le pays.
Les religieux quant à eux voient autrement cette situation.
» En principe, on ne pourrait jamais dire que la RCA est un pays pauvre avec les ressources que regorgent ce pays. Ce qui pose problème c’est la question de bonne gouvernance qui fait qu’on parle de problème économique dans notre pays. A l’occasion de la célébration du 13 août, chacun devrait se mettre en cause de voir sa contribution et service qu’il a rendu au pays », a estimé le révérant pasteur Nicolas Guerekoyamé-Gbangou, président de la plate forme des confessions religieuse de Centrafrique.
D’après les chiffres du Fond Monétaire International, l’économie centrafricaine présente une statistique de 4,6% en 2019.