Centrafrique : La prostitution une nouvelle mode de vie chez les jeunes de Bangui

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Par Sandrine Mbagna de massekajs3rca

La pratique de la prostitution est devenue ces derniers temps, pour certaines jeunes filles et garçons, un véritable fléau à travers le pays. Entre misère et espérance dans l’avenir, ils vendent leur corps, aux quatre coins de la RCA pour être à l’abri du besoin.  Un constat fait la rédaction de l’émission JS3 Masseka téné ni polélé.

La prostitution reste un phénomène mondial et qu’il est difficile pour le moment, de dresser une statistique, des nombres des filles, femmes ou jeunes garçons actives dans cet acte. Mais, sa montée dans la société centrafricaine crée un malaise et installe la peur chez bon nombre de gens ces derniers temps.

Ils ont entre 15 et 35 ans, ces jeunes filles et garçon qui quittent leur communauté pour jouer au Championnat dans certains lieux et place publique dans certaines villes du pays et de la capitale. Juliette, représentante des filles libres, ne cache pas son émotion face à ce phénomène.

 « Il n’y pas de sous métier dans ce monde, ce que nous faisons nous gagnons bien, il suffit seulement d’être prudente. Il ne faut jamais aller sans son préservatif par risque d’attraper les IST et VIH/Sida.  Puisque certains clients imposent leur gout. Je peu aussi dire que grâce à la prostitution certains d’entre nous en construire des grosses maisons d’autre sont aujourd’hui à l’étranger donc la prostitution n’est pas mauvaise »  a-t-elle témoigné.

Beaucoup d’entre elles sont des déplacées internes ou des retournées. D’autres n’ont pas de domicile fixe mais, leur point commun, c’est l’Argent Contre le Sexe, peu importe l’endroit et le client même si, selon plusieurs de ces filles, les clients paient toujours en fonction de leurs humeurs.

« Mon fiancé m’a abandonné avec trois enfants depuis trois aujourd’hui, je me  vois dans l’incapacité pour m’occuper de mes enfants dans un premier temps c’est pour je me suis lancé dans cet activé » a dit une fille rencontre à 22 heure derrière la primature. « Nous risquant nos vies c’est vrais mais on y peu rien. J’étais à Bambari avant que les événements qu’a connu le pays m’oblige à me rendre à Bangui où je me suis retrouver sans abri, ni parents ici. Sur conseil de certaine de mes copines, j’ai décidé d’embrasser ce carrière  et actuellement je vie mieux » raconte une autre fille.

Selon le magistrat KOUZOU Gérard Claude Procureur de la république prêt le Tribunal d’Obo, la prostitution proprement dit n’est pas condamnée par la loi centrafricaine, « mais, ceux qui aide, assiste ou protège sciemment la prostitution d’autrui ou le racolage en vue de la prostitution sont considérés comme proxénète et puni selon l’article 91 et 92  du code pénal centrafricain »  souligne t-il.

Certes, c’est vrai que les gens font la prostitution a cause de certaine contrainte de la vie: la pauvreté, le suivisme, contraintes familiales, mais cela n’est pas une solution. Le mieux est que ces gens créent des AGR (Activité Génératrice de Revenue), afin de subvenir à leurs besoins et de leurs familles. Arrêtons de pratiquer la prostitution pour réduire le taux de contamination aux IST /VIH SIDA.

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