Par Fiacre SALABE
Bangui 2 Octobre 2019— (Ndjoni Sango): Plusieurs enfants de la rue au centre-ville de Bangui et les environs sont pris en charge depuis quelques mois par Pascal Bida Koyagbélé, président de l’Association des paysans centrafricains (APC), en leur offrant des petits déjeuners chaque matin, y compris des médicaments pour leur santé. Il promoteur de cette initiative envisage la création d’un orphelinat pour ces enfants, afin de les conduire sur le chemin de l’école.
L’opération « Kangbi Mapa » littéralement « distribuer le pain », c’est le projet développé par le président de l’APC consistant à donner de la nourriture chaque matin aux enfants de la rue.
« il importe d’apporter un soutien à ces enfants qui souffrent dans la rue sans aide aucune », déclare Pascal Bida Koyagbélé, le promoteur de de cette opération .
C’est dans cette vision qu’il a développé l’idée d’offrir gratuitement les petits déjeuners chaque matin aux enfants errant dans les rues de Bangui.
« Ces enfants méritent aussi de vivre le bonheur comme tout autre enfant », a-t-il soutenu.
En dehors des petits déjeunés chaque matin, ces enfants démunis ont aussi droit au repas tous les dimanches.
« Nous avons pensé qu’il est urgent de soutenir ces enfants qui vivent dans la rue aujourd’hui et qui ont les mêmes âges que nos propres enfants. C’est cette idée qui nous anime à leur donner pour un début, les petits déjeuners chaque matin suivi de la soupe tous les dimanches. » A expliqué Pascal Bida Koyagbélé, président de l’APC.
Pour pérenniser cette initiative, un projet du domaine socioprofessionnel sera mis en œuvre au profit de ces enfants.
« Notre souhait est de faire en sorte que ces enfants puissent reprendre le chemin de l’école et d’autres seront orientés dans des formations socioprofessionnelles afin de gagner leur vie autrement que de pavaner dans la rue » a-t-il ajouté.
Cette prise en charge est saluée de vive voix par les bénéficiaires.
« Nous tenons à remercier vivement notre papa Pascal Bida pour tout ce qu’il est en train de faire pour nous car beaucoup de gens pensent que nous ne sommes pas utiles. Nous voulons à ce qu’il fait en sorte que nous puissions trouver de quoi à faire car nous ne sommes pas condamner à vivre dans la rue pour toujours», a témoigné Miséricorde Moussa, un des enfants de la rue.
Tout porte à croire que ce programme soutenu sur fonds propre de l’association des paysans centrafricains auraient bénéficié avec le temps de quelques soutiens émanant de certaines bonnes volontés ou partenaires en faveur de ces enfants qui inondent aujourd’hui les rues de Bangui dans des conditions de vie précaires.