Par Erick NGABA
Bangui 31 octobre 2019— (Ndjoni Sango) : Les sinistrés de la catastrophe naturelle déportés provisoirement au Palais de l’Omnisport à Bangui vivent dans une situation hygiénique malsaine. De l’odeur nauséabonde, des défécations à l’aire libre, difficile condition des toilettes, voilà l’état environnemental dans lequel se trouvent des ménages, femmes et enfants, frappés par le phénomène des inondations en Centrafrique, en dépit de l’aide d’urgence fournie par le gouvernement avec l’appui de quelles que ONGs.
Ils sont plus de 500 ménages, femmes et enfants, victimes de la catastrophe naturelle ayant frappé la ville de Bangui et certaines régions du pays, à vivre dans une situation difficile. Délocalisés provisoirement le mardi denier au palais de l’Omnisport à Bangui par le gouvernement à travers le ministère de l’action humanitaire, ces sinistrés des localités riveraines de la capitale centrafricaine vivent dans des conditions hygiéniques désastreuses.
« Nous sommes délocalisés ici au centre sportif parce que là où nous étions, nous ne pouvons même dormir car le sol était aussi marécageux. Mais à notre arrivée ici, c’est encore une pire situation car nous les femmes, nous avons besoin d’un environnement sain pour nous permettre de nous entretenir. Seulement deux toilettes pour tout le monde. Et les toilettes ne sont pas en bon état. On se met en queue pour se soulager ou se laver. C’est déploration, cette condition », relate Eugénie, une mère de deux enfants, qui ne sait quoi faire pour se laver.
Des robinets et les deux toilettes se trouvant dans la cour de palais du sport ne peuvent pas contenir ces femmes et enfants venus des quartiers de 6ème arrondissement de la ville de Bangui.
Un gros risque de contagion des maladies pour ces femmes et notamment enfants. Car, l’environnement est pollué par des défécations à l’aire libre, des urines et bien d’autres déchets d’insalubrité.
Malgré les promesses faites par le gouvernement pour améliorer ces conditions de vie, la situation ne fait que s’empirer du jour en jour. Il faut se boucher le nez et bloquer son inspiration pour pouvoir sillonner la cour de palais de l’omnisport.