Par Fiacre SALABE
Bangui 12 Novembre 2019— (Ndjoni Sango): Le personnel du ministère des affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger a exprimé ce matin, leur mécontentement pour réclamer du gouvernement, la reconnaissance de leur statut particulier, le mouvement du personnel local y compris l’amélioration de leurs conditions de travail. Une journée sans travail a été observée ce matin par l’ensemble du personnel, brandissant ces points de revendication.
Le problème de la reconnaissance du statut particulier des agents du ministère des affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger ne date pas d’aujourd’hui, mais il relève d’une décision prise sous le gouvernement Sarandji, selon les mécontents.
Trois grands points font l’objet de leurs revendications dont la reconnaissance du statut particulier, le mouvement général du personnel dudit ministère et l’amélioration des conditions dans lesquelles, ces derniers travaillent.
« Nous revendiquons aujourd’hui la reconnaissance de notre statut particulier par le gouvernement car ce dossier a été validé depuis par l’ancien premier ministre Simplice Mathieux Sarandji mais c’est juste la prise en comte qui traine. D’autres points de revendication sont le mouvement de l’ensemble du personnel du ministère des affaires étrangères c’est-à-dire, le personnel local et celui des ambassades. Sans oublier l’amélioration de nos conditions de travail. » Selon Elie Kongbo, Secrétaire général du syndicat du ministère des affaires étrangères.
Les agents du ministère des affaires étrangères menacent de fragiliser les activités diplomatiques dans les jours à venir une fois que leurs revendications ne seront pas prises en compte par les autorités centrafricaines dans un bref délai.
Selon ces agents, une assemblée générale a été organisée le 31 août dernier dont plusieurs revendications ont été envoyées au gouvernement mais qui demeurent jusque là sans suite.
« C’est depuis 2013 qu’il n’y a pas eut le mouvement du personnel de notre département. Il y a certains agents d’appuis qui ne sont pas pris en compte par le gouvernement jusqu’à ce qu’ils trouvent la mort. Nous avons tenu une assemblée générale le 31 août dernier avec plusieurs revendications prenant en compte nos conditions de travail dont nous avons fait parvenir sur la table du gouvernement mais cela demeure encore lettre morte. » A expliqué Solange Koféwéne, cheffe de service des immigrés au ministère des affaires étrangères.
Tout porte à croire que les revendications émises par le personnel du ministère des affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger à l’égard du gouvernement ne vont pas tomber dans les oreilles du sourd.